Mais qui ? C'est facile d'envoyer ce genre d'info sans donner des noms.

Jérôme de Bontin en approche ?

Néanmoins, des contacts auraient été noués avec des candidats potentiels à la reprise du club. Riche d’un carnet d’adresses avantageux, Alain Dreyfus, le président du FCM, a pu présenter d’éventuels acheteurs.

L’homme de Londres a pu échanger au-delà de vagues premiers contacts sans lendemain avec Jérôme de Bontin. Une négociation serait en cours. La question de la garantie de passif constituerait un important point de discussion. Président de l’AS Monaco en 2008-2009, le Franco-Américain s’est illustré dans son parcours de dirigeant. Au pied du Rocher, il a tenté d’organiser une importante révolution de palais.

L’homme de 53 ans a choisi de se séparer de l’historique directeur sportif du club, Jean-Luc Ettori, et attiré dans la Principauté José Cobos, coordinateur sportif pendant quelques mois. Enfin, dans la lignée des dirigeants en butte aux supporteurs, Jérôme de Bontin réalise l’exploit de se mettre à dos les rares suiveurs de l’ASM.

En ce sens, avec son abracadabrantesque désir de priver la bande à Laurent Fournier de son public, Jafar Hilali s’appliquerait à préparer le terrain à une succession en préparation. Ce matin, l’évidence s’impose : il est tout de même grandement temps de tourner la page.

DNA

De Bontin ? .. sacré réputation ce personnage ..

De Bontin, Tapie? pourquoi pas Krashnar qui voulait racheter l'OM il y a quelques temps mais inculpé entretemps de faux et d'usage de faux. Que de noms ronflants mais rien de sérieux.

Rachat Cobos tête de pont :


Le grand flou qui entoure le futur proche du Racing ouvre la porte à toutes les supputations, spéculations et rumeurs. Ces dernières semaines, on a tout entendu ou presque sur la possible revente du club strasbourgeois. Que Valérien Ismaël et Olivier Dacourt, les deux grands « anciens » du club, s’étaient par exemple associés pour être les cautions sportives d’un projet porté par quelque (s) investisseur (s). Une information vite démentie par le premier, recruteur pour Hanovre, le club où il a fini sa carrière et où il est sous contrat jusqu’en 2012.

Aujourd’hui, le nom d’une autre figure emblématique du RCS apparaît dans la lumière : celui de José Cobos, l’enfant du Neuhof formé au club et qui est actuellement l’adjoint de Gernot Rohr, le sélectionneur du Gabon qui fut son entraîneur à Nice. Depuis Libreville où il séjourne jusqu’à la fin de la semaine, l’ex-Parisien (1), qui a encore rappelé « être sans doute le seul ancien joueur à qui on n’a jamais fait appel à Strasbourg », a confirmé être impliqué dans un projet de reprise. « Nous sommes en négociations », dit-il sans s’appesantir. « Nous menons un dossier à trois, avec Jérôme de Bontin (Ndlr : homme d’affaires franco-américain qui fit de lui son directeur sportif durant quelques mois, lors de son éphémère présidence à Monaco en 2008-2009) et un Alsacien dont je tairai pour l’instant l’identité. Le Racing est en difficulté. Mon envie d’y revenir est vieille de 20 ans. En tant qu’Alsacien, je sais ce que le foot apporte à Strasbourg et m’a apporté. J’ai envie de le lui rendre. C’est un projet qui me tient à cœur depuis longtemps. Les premières prises de contact remontent à un mois et demi ou deux. Mais pour l’instant, il est trop tôt pour en dire plus. »

D’autant que la situation financière inextricable du RCS, lourdement endetté - notamment en comptes courants d’actionnaires remboursables - et qui se prépare à affronter ces prochains mois quinze litiges aux Prud’hommes, rendent les pourparlers compliqués. Le trio dont José Cobos deviendrait logiquement le directeur sportif a-t-il les moyens de ses ambitions ? Selon nos confrères monégasques, l’aventure de J. de Bontin en Principauté a tourné court précisément parce que ses promesses d’amener avec lui des investisseurs - pour environ 40 millions - sont restées sans lendemain. De source proche du dossier, on indique que les tractations entre l’équipe Cobos et Jafar Hilali sont moins denses qu’il y a quelque temps. Peut-être précisément parce que l’ex-Racingman et ses associés découvrent peu à peu l’étendue des dégâts.

Qui est donc ce 3è personnage connu de nous tous

Bonne nouvelle :

La SASP demandait le remboursement de 295.000 euros, correspondant selon elle aux salaires versés à quatre employés du centre de formation du club pour la saison 2010-2011: le directeur, les entraîneurs des équipes B et moins de 19 ans ainsi qu’un cadre administratif.
«Les deux parties ont trouvé un accord puisque l’association a versé à la SASP une certaine somme et elles ne souhaitent plus plaider», a expliqué à l’AFP l’avocat de la SASP, Rémi Kleiman, ajoutant que son client avait «obtenu une grande partie de ce qu’elle souhaitait».
L’association support a versé 300.000 euros la semaine dernière, a pour sa part indiqué son président, Patrick Spielmann. Me Kleiman n’a pas souhaité confirmer ce montant.
Lors de l’audience le 3 mai devant le tribunal de grande instance de Strasbourg, Me Kleiman avait estimé que les employés payés par la section pro avaient été «mis à disposition» de l’association et que le versement de leurs salaires était un «préjudice pour les finances du club» professionnel.
«Le travail de ces quatre personnes ne profitent pas à l’association, ils forment de jeunes joueurs pour le compte de la SASP», avait répondu M. Spielmann.
L’association support du club strasbourgeois, détentrice du numéro d’affiliation du RCS, a dénoncé la convention la liant à la section professionnelle sur le centre de formation.
Pour que le RCS puisse être engagé en Championnat la saison prochaine, la reconduction de la convention doit théoriquement parvenir à la Fédération d’ici le 30 juin, après avoir été approuvée par la préfecture.
Strasbourg est actuel 3e du National, ex aequo avec Guingamp qui a un match de plus à jouer.

DNA

Marius a écrit:

Rachat Cobos tête de pont :


Le grand flou qui entoure le futur proche du Racing ouvre la porte à toutes les supputations, spéculations et rumeurs. Ces dernières semaines, on a tout entendu ou presque sur la possible revente du club strasbourgeois. Que Valérien Ismaël et Olivier Dacourt, les deux grands « anciens » du club, s’étaient par exemple associés pour être les cautions sportives d’un projet porté par quelque (s) investisseur (s). Une information vite démentie par le premier, recruteur pour Hanovre, le club où il a fini sa carrière et où il est sous contrat jusqu’en 2012.

Aujourd’hui, le nom d’une autre figure emblématique du RCS apparaît dans la lumière : celui de José Cobos, l’enfant du Neuhof formé au club et qui est actuellement l’adjoint de Gernot Rohr, le sélectionneur du Gabon qui fut son entraîneur à Nice. Depuis Libreville où il séjourne jusqu’à la fin de la semaine, l’ex-Parisien (1), qui a encore rappelé « être sans doute le seul ancien joueur à qui on n’a jamais fait appel à Strasbourg », a confirmé être impliqué dans un projet de reprise. « Nous sommes en négociations », dit-il sans s’appesantir. « Nous menons un dossier à trois, avec Jérôme de Bontin (Ndlr : homme d’affaires franco-américain qui fit de lui son directeur sportif durant quelques mois, lors de son éphémère présidence à Monaco en 2008-2009) et un Alsacien dont je tairai pour l’instant l’identité. Le Racing est en difficulté. Mon envie d’y revenir est vieille de 20 ans. En tant qu’Alsacien, je sais ce que le foot apporte à Strasbourg et m’a apporté. J’ai envie de le lui rendre. C’est un projet qui me tient à cœur depuis longtemps. Les premières prises de contact remontent à un mois et demi ou deux. Mais pour l’instant, il est trop tôt pour en dire plus. »

D’autant que la situation financière inextricable du RCS, lourdement endetté - notamment en comptes courants d’actionnaires remboursables - et qui se prépare à affronter ces prochains mois quinze litiges aux Prud’hommes, rendent les pourparlers compliqués. Le trio dont José Cobos deviendrait logiquement le directeur sportif a-t-il les moyens de ses ambitions ? Selon nos confrères monégasques, l’aventure de J. de Bontin en Principauté a tourné court précisément parce que ses promesses d’amener avec lui des investisseurs - pour environ 40 millions - sont restées sans lendemain. De source proche du dossier, on indique que les tractations entre l’équipe Cobos et Jafar Hilali sont moins denses qu’il y a quelque temps. Peut-être précisément parce que l’ex-Racingman et ses associés découvrent peu à peu l’étendue des dégâts.

Poncho a écrit:

Mais qui ? C'est facile d'envoyer ce genre d'info sans donner des noms.

Il n'y a pas que moi qui ne cite pas de nom....

Au moins on en connait déjà deux
Sinon pour le troisième "larron" je miserai bien sur Siterlé voire Kientz à suivre, même si ça ne semble pas bien sérieux pour l'instant.

Et si le 3ème larron était l'un de nos forumistes?

Hilali ne pense pas à vendre il pense à couler le club, façon de se venger de toute une région qui ne l'a jamais accepté, et pour cause.

Ce type est blessé dans son égoïsme, sa fierté et son... honneur etc etc et surtout pour son incompétence. Ce fada a la haine , aussi son seul souhait c'est: la vengeance, couler le club.

L'association avait fait comprendre que la tête sur le billot, pas question de payer pour Hilali. Et là ils casquent deux fois coup sur coup. Soit c'est une manoeuvre de la ville en douce pour renflouer un peu le club, soit Hilali est vraiment tombé sur un sacré pot-aux-roses avec cette association.

Un peu des deux,disons que la ville souhaite sans doute tenter le coup jusqu'au bout on ne sait jamais un faux pas de l'EAG reste dans le domaine du possible. Prochaine étape le passage devant la DNCG et là il est clair qu'il faudra qu'il assume sans l'aide de personne. Plus de chantage possible même si l'on doit passer par un dépôt de bilan.

Je le vois mal faire un gros chèque pour sauver un club qu'il déteste, à mon avis ce sera soit dépot de bilan soit la ville qui casquera .. la 1ère hypothèse semble la + crédible à l'heure d'aujourd'hui.

Des noms se font entendre, Lohr et Specht, Tapie, de Bontin avec Cobos et X, Sitterlé, Keller M, Tryba, un % de supporters....

Une certitude, Hilali est toujours le patron au jour d'aujourd'hui.....

Au rythme où ça va le Bachi-bouzouk ne devrait pas tarder à se retrouver tout seul puisque l'exode des joueurs (qui sera suivi des cadres) à commencé .

D'accord avec toi Poncho, mais je pense que ce topic va prendre un peu d'ampleur dans les semaines à venir SI Hilali met officiellement en vente le club....

Il a contacté 7 joueurs pour un essai qui débutera mercredi, ce qui pourrait montrer une envie de rester .. j'ai l'impression qu'il va tout casser et reconstruire son jouet à son image selon ses envies .. avec des gars (à 2 francs six sous) qu'il aura choisi de partout aussi bien sur la pelouse que dans le staff.

IL est fort le Bachi-bouzouk (il faut le reconnaitre),instaurer une politique de chaos pour faire danser tout le monde.Au final il obtiendra une belle somme en revendant le club vous verrez.

Oui en effet, c'est aussi une possibilité qu'il fasse danser tout le monde.. c'est ce que Marc67 nous dit depuis ltp d'ailleurs.

Se mettre tout le monde à dos, çà il aura réussi, trouver un repreneur ou un pigeon de son espèce, çà c'est une autre paire de manches.

Il a réussi par deux fois à faire craquer la municipalité, et il réussira à vendre ce club (avec en prime une plus value pour lui). C'est une quasi certitude , plus tu fais peur plus vite ça réagira du coté des potentiels acheteurs.

Ce serait le seul bon scénario pour le Racing, donc en tant que supporters on se doit au moins de croire en cette hypothèse .. même si dans les faits comme le dit Marius ce sera peut-être plus compliqué.

Si j'étais investisseur, je ne metterais pas un rond. Pour la simple raison que si le club dépose le bilan, il y a possibilité de repartir sans dettes et avec l'équipe réserve, qui est sur le point de monter en CFA. Entre la perspective de perdre une année mais d'effacer une bonne part du déficit avec un budget raisonnable, et celle de claquer une bonne dizaine de millions d'euros pour un club au bord du gouffre, le choix serait vite fait.

Et oui qui sera le plus fort au "poker menteur "

RUW a écrit:

Oui en effet, c'est aussi une possibilité qu'il fasse danser tout le monde.. c'est ce que Marc67 nous dit depuis ltp d'ailleurs.

Merci et je pense que Hilali n'a pas encore le pied au plancher..........

Une lueur d'espoir

La vente avant la mort ?


Ici à droite sous les couleurs niçoises en 2004 face à Mamadou Niang, l’ancien Strasbourgeois José Cobos pourrait faire partie des acheteurs du Racing.Archives Jean-Marc Loos

Condamné à rester en National après la victoire de Guingamp, qui file vers la L2, à Rouen hier soir (3-1), le RCS se trouve aujourd’hui confronté à une alternative : l’abandon du statut pro et un probable dépôt de bilan ou une vente qui pourrait intervenir avant mercredi à un trio Jérôme de Bontin, Eric Gousset et José Cobos.

Le Racing est mort. Vive le Racing ! C’est ainsi que pourrait se résumer la soirée d’hier soir qui a permis à Guingamp, victorieux 3-1 à Rouen, de valider son ticket pour la Ligue 2 et de laisser le club strasbourgeois sur le quai, à la 4 e place du National, la médaille en chocolat autour du cou.

Grâce à deux buts du Cronenbourgeois Alharbi El Jadeyaoui et un autre de Mathieu Scarpelli, contre un seul du Rouennais Pierre Vignaud sur coup franc juste avant la pause qui avait ramené le score à 2-1, les Guingampais ont retrouvé la Ligue 2 un an après l’avoir quittée. Le Racing, lui, est resté au pied du podium, malgré un formidable cycle retour. « Ma conclusion après cette saison où on échoue d’un rien ? On a manqué de stabilité », constate un Laurent Fournier qui a préféré ne pas se rendre à Rouen, après l’invraisemblable polémique qu’avait déclenchée depuis la veille le président Jafar Hilali en proposant une prime exceptionnelle de 200 000 euros aux Rouennais s’ils battaient les Guingampais (voir ci-dessous). « A-t-on cette saison entendu les présidents d’Amiens, Bastia et Guingamp parler à tort et à travers sur leur équipe ? Non. Je veux bien qu’on me mette tout sur la gueule, mais je ne suis pas un *******. Je n’ai pas oublié que j’ai été viré fin janvier et que ma femme et ma fille ont quitté Strasbourg pour regagner Paris dès février. »

Après l’annonce avant-hier en conseil de surveillance par les propriétaires londoniens de l’abandon du statut professionnel et un passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (1) qui s’annonce musclé le 9 juin, surtout après l’éclatante sortie d’Hilali grand gagnant de la « prime à la bêtise » en cette fin de semaine, le football professionnel est-il mort à Strasbourg ? Sur le papier, oui. Pour boucler son budget 2010-2011, Hilali a en effet besoin de vendre avant le 30 juin pour 4 millions des joueurs libres dès le 1 er juillet s’il persiste dans son intention d’abandonner le statut pro (« L’Alsace » d’hier). Totalement irréaliste.

Gousset avec Cobos et De Bontin

Mais lui qui, dans des mails répétés à « L’Alsace », affirme avoir « un plan », a-t-il préparé sa sortie en cédant le club avant la probable relégation administrative du club en CFA ? Selon nos informations, la piste du duo José Cobos - Jérôme de Bontin (ex-président de l’AS Monaco) aurait pris de l’épaisseur. Le tandem serait accompagné du 3 e homme qu’évoquait l’ancien défenseur du RCS dans nos colonnes le 17 mai : Eric Gousset, membre du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, pressenti pour devenir le prochain directeur administratif. Le trio serait disposé à payer une somme non dévoilée à Hilali pour reprendre un RCS pourtant perclus de dettes et menacé par une quinzaine de litiges aux Prud’hommes. À telle enseigne que les joueurs se préparent à prendre la poudre d’escampette. Présent hier au stade Robert-Diochon, le milieu récupérateur Yohan Betsch, qui ne bénéficiait d’une prolongation d’un an qu’en cas de montée, a annoncé qu’il choisirait dans la semaine entre les deux propositions qui lui sont parvenues : Cannes et Rouen.

Les autres suivront sans doute. À moins que la vente du RCS ne soit actée avant mercredi, comme le bruit courait hier soir. Dans tous les cas de figure, les jours de Jafar Hilali à Strasbourg semblent comptés.

Sur ce sujet, on laissera le mot de la fin à l’entraîneur guingampais, Jocelyn Gourvennec, sans pitié pour le sinistre président du Racing. « On ne peut pas en vouloir aux Alsaciens. Ce n’est l’affaire que d’un homme qui ne sort de nulle part et a un comportement dramatique pour sa ville et son club. C’est un type complètement à côté de la plaque. Des gens comme ça ne devrait plus pouvoir exercer dans un club. » Les prochains jours pourraient donner raison au coach breton.

K4is3rt0m a écrit:

Si j'étais investisseur, je ne metterais pas un rond. Pour la simple raison que si le club dépose le bilan, il y a possibilité de repartir sans dettes et avec l'équipe réserve, qui est sur le point de monter en CFA. Entre la perspective de perdre une année mais d'effacer une bonne part du déficit avec un budget raisonnable, et celle de claquer une bonne dizaine de millions d'euros pour un club au bord du gouffre, le choix serait vite fait.

Tu as tout a fait raison.Que les 3 potentiels repreneurs attendent le dépôt de bilan et repartent de zéro.Si ils sont sérieux et mettent l'argent qu'il faut,ils arriveront a faire remonter l'équipe.
Donner plusieurs millions a ce jafar de mer.. serait de la folie. J'espère qu'il va perdre un max dans cette affaire,mais alors un max de chez MAX.De plus,De Bontin n'est pas tombé de la dernière pluie,jamais il ne paiera ce que demande le malade mental.(si si il lui manque une case).
Vais aussi envoyer un mail a Chilavert afin qu'il réclame 100 M$ a cet enfoiré de jafar 1er

Racing
L’heure du rachat ?
le 29/05/2011

Après un an et demi d’une gouvernance indigne d’un club de football professionnel, le RCS, condamné à rester au mieux en National, est au bord du précipice. Peut-il vraiment être racheté avant un dépôt de bilan ?

La petite phrase qui va suivre est celle d’un actionnaire - très - minoritaire. Elle date d’un mois, a fait sourire quelques initiés et faisait suite à la déclaration du président du Racing, Jafar Hilali, dans « L’Équipe » du 29 avril : « J’ai fait une mise à prix à dix millions d’euros, pas un euro de moins, pas un euro de plus. »

Ce jour-là, notre actionnaire - très minoritaire donc - s’est montré particulièrement taquin : « Il veut dix millions, pas un euro de plus ? Vraiment dommage pour lui. J’étais prêt à lui en offrir douze ! »

Derrière la boutade transparaît toutefois une véritable information : Hilali a ouvert depuis quelques semaines la porte à une vente du club. « Le président du Racing m’a informé de l’existence de trois dossiers portés par des repreneurs potentiels et m’a invité à contacter ces derniers », ne nie pas l’adjoint strasbourgeois aux finances, Alain Fontanel, qui se retranche cependant derrière une clause de confidentialité pour ne pas en dire davantage.

Un de ces pools de repreneurs est identifié. Il est aussi le plus actif, alors que les deux autres se seraient mis quelque peu en retrait. L’ancien Racingman José Cobos, l’ex-président de Monaco Jérôme de Bontin et Eric Gousset, Strasbourgeois de naissance (42 ans) et directeur parisien de la division française d’un grand groupe étranger, en sont les porte-parole. Cobos et Gousset, membres du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne depuis six ans, se sont connus quand l’enfant du Neuhof a rejoint le PSG (Ndlr : en 1993).

Mais si le trio souhaite faire vite, il n’a pour l’instant pas formulé d’offre concrète à J. Hilali. « Pour qu’une reprise soit envisageable, il faut un vendeur et un acheteur. Il faut aussi qu’ils soient d’accord sur un prix. Ces discussions les regardent directement », expose A. Fontanel. « Pour l’instant, nous ne sommes sûrs d’aucun de ces trois éléments. »

L’affaire ne paraît pas seulement compliquée. Elle l’est. D’abord parce que Hilali veut toujours vendre 10 millions un club de National qu’il a acheté 1,6 million lorsqu’il était en Ligue 2. La seule mise en perspective de ces deux chiffres témoigne de la perte totale du sens des réalités chez le propriétaire londonien. Mais qui s’en étonnera encore ?

« S’engager sur la durée »
Adjoint de Gernot Rohr, le sélectionneur du Gabon, José Cobos confirme que les tractations ont évolué et que le trio devrait se positionner dans les jours à venir : « Aujourd’hui, le Racing est en National, mais pour moi, la L2 ou le National ne change vraiment rien. Nous voulons aller vite, oui, parce qu’il y a des dates butoir (1). Notre dossier est sérieux. Il est porté par des gens qui le sont tout autant, des professionnels qui aiment le foot, contrairement à beaucoup d’autres dans le milieu, et ont envie de réussir, car ils connaissent parfaitement l’histoire, le potentiel, les installations et l’attente du public pour le Racing. Notre projet arrive à maturation et il part d’un principe : s’engager sur la durée. »

Les trois hommes ont déjà défini leurs rôles respectifs en cas de rachat : Jérôme de Bontin président, Eric Gousset directeur général et José Cobos directeur sportif, les deux derniers, natifs de Strasbourg, étant particulièrement sensibles aux malheurs de leur club de cœur. Leur premier objectif serait de convaincre l’entraîneur Laurent Fournier, qui s’avoue sur le départ (voir ci-dessous), de rester. D’où leur volonté de ne pas traîner.

Quoi qu’il en soit, entre un rachat éventuel ou un dépôt de bilan qui semble être la seule autre « solution », la fin du règne de Jafar Hilali, dit Jafar 1 er, paraît proche. Mais nul ne peut parier ce matin que l’actionnaire majoritaire du RCS, étranglé par un garrot financier chaque jour un peu plus serré, ne sera pas tenté de laisser le club s’asphyxier avec lui.

Stéphane Godin

(1) Notamment l’audience le 9 juin devant une DNCG qui va sans doute apprécier que Jafar Hilali veuille équilibrer son budget 2010-2011 avec quatre millions de ventes de joueurs avant le 30 juin, tout en annonçant l’abandon du statut pro.

Le phrase

« La raison voudrait que Jafar Hilali fasse un geste pour favoriser la vente, mais la raison aurait aussi voulu que tant de choses ne se soient jamais produites sous sa présidence. »
D’un observateur privilégié du RCS, sceptique à propos du processus de vente engagé par le propriétaire londonien.

J'ai effectivement bein peur que Bachi-bouzouk ne fasse aucun geste et qu'il en reste à son prix de 10M, somme bien entendu que personne ne dépensera pour reprendre le Rcs.
Il est donc possible que l'on se dirige vers la destruction totale du club et de tout ce qui gravite autour.