C'est un premier combat gagné pour Colmar devant le CNOSF. Pour rappel, le match entre Béziers et Colmar s'était joué une première fois avec la victoire de Colmar. Béziers pose une réserve du à l'absence sur la feuille de match informatisée d'un des joueurs de Colmar présent sur le format papier. Béziers obtient gain de cause, le match est à rejouer et Béziers gagne.
Colmar n'abdique pas et saisit le CNOSF. Ce dernier est allé dans son sens indique le quotidien L'Alsace. La FFF doit donner sa décision la semaine prochaine avec un risque derrière que l'un des deux clubs saisissent le Tribunal Administratif.
Colmar pourrait donc récupérer trois points de la victoire. Trois points peut-être décisif dans la course au maintien puisque Colmar reviendrait à trois points de Chambly et Béziers chuterait à cinq points de Chambly au lieu de deux.

Déjà donner le match à rejouer c'est que la FFF n'était pas sure d'être dans son bon droit sinon elle aurait donné de suite match perdu à Colmar

Une bouffée d'oxygène.

Pas de blague
Après avoir gaspillé leur joker face à Boulogne-sur-Mer, les SRC entament ce soir à domicile contre Dunkerque leur dernière ligne droite en championnat. Celle qui doit les mener vers le maintien en dépit d’un handicap de six points. Malheureusement, il ne s’agit pas là d’un poisson d’avril.
Le 1er avril est censé être un jour léger, celui des blagues, potaches ou non, entre amis et des sourires sur les lèvres. Aujourd’hui, donc, il est de bon ton de se montrer gai, quitte à forcer sa nature. Pas sûr que les SRC y parviennent même si le CNOSF a essayé de les y aider (voir ci-contre). D’une part, parce que le sérieux sera l’un des gages de leur réussite dans leur quête du maintien. D’autre part, parce qu’ils ont encore la joue toute rougie après la claque reçue contre Boulogne-sur-Mer. « Cette défaite a endolori les cerveaux, avoue l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle. On a mis un à deux jours pour la digérer. »

« Aujourd’hui, il y a le feu »

Comme le confirme Jordan Pierre-Charles. « Psychologiquement, ça nous a affecté d’autant plus qu’on perd ‘‘Seb’’ (Chéré victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit, ndlr) et qu’on prend un rouge (Thibault Jaques). On a été mangés dans les duels, on n’a pas joué tout simplement. On ne va pas se le cacher, aujourd’hui, il y a le feu. »
Avec six points à rattraper en neuf journées pour se sauver, la mission s’annonce délicate. Même si le polyvalent joueur du flanc gauche trouve des motifs d’espoir en dressant un parallèle avec la saison dernière. « Quand le coach est arrivé (en remplacement de Damien Ott, ndlr) , il restait également neuf matches. Et si on est capable de reproduire le même parcours (5V, 1N, 3D) , on s’en sortira. »
Pour espérer enchaîner une septième saison consécutive en National, il va falloir déjà commencer par se montrer souverain à domicile. Avec 12 points pris en… 12 matches au Stadium, les Verts ne peuvent plus se satisfaire de ce rythme de traînard. Avec la majorité de leurs rencontres à jouer dans le Haut-Rhin, ils ont encore l’opportunité de donner plus de relief à leur bilan domestique.
Dans la condition qui est la leur au classement, les SRC doivent faire rimer la réception de Dunkerque avec carton plein. Et cela passera par une nécessaire remise en cause après la débâcle boulonnaise.
« Il faut lâcher les chevaux. Plus que des paroles, il nous faut des actes, lance Didier Ollé-Nicolle, privé de deux cadres ce soir. C’est la vie. Il y a aussi le retour de Benkaïd. Et j’ai changé deux trois choses dans l’animation pour éviter la routine et le fatalisme. »
Avant d’affronter leurs six adversaires directs lors d’autant de finales, Colmar serait bien inspiré de réduire l’écart avec le premier non-relégable, aujourd’hui Chambly. Dunkerque, qui voyage en seconde classe depuis le début de la saison, n’apparaît pas comme un obstacle insurmontable. Mais Boulogne n’en était pas un non plus.
Pour éviter de rejouer sans énergie, la semaine d’entraînement a été moins dense histoire de préserver les organismes. « On a moins poussé physiquement pour avoir plus de gaz vendredi (aujourd’hui) , indique Jordan Pierre-Charles, le seul Alsacien à la hauteur une semaine plus tôt. On ne sait pas si ça va marcher. Le coach cherche des solutions. »
Les joueurs feraient bien, eux, d’en trouver. L’avenir d’un club en dépend. Ce soir, en dépit du calendrier, les SRC sont priés de ne pas faire une énième (mauvaise) blague à leurs supporters. Et tant pis pour la tradition.
dna

Le CNOSF a entendu les SRC

Bientôt trois points en plus ?

Le litige opposant Colmar à Béziers (nos précédentes éditions) vient de connaître un nouveau rebondissement. Si la commission des règlements puis la commission supérieure d’appel de la FFF avaient rendu la même décision, à savoir qu’il n’y avait pas lieu à évocation mais que la rencontre était à rejouer, le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) a eu une autre lecture de l’affaire.
Il a rendu une proposition de conciliation, le 14 mars, qui va dans le sens des SRC: « En conséquence des éléments ci-dessus retenus (procédure irrégulière et sanction non prévue par le règlement, arguments avancés par les SRC) , le conciliateur propose (...) de rapporter la décision de la commission supérieure d’appel prise le 13 janvier et d’homologuer le résultat de la rencontre (...) acquis sur le terrain. »
Béziers a bien tenté de faire opposition mais il a été débouté puisqu’il n’est qu’un tiers intéressé, contrairement aux SRC et à la FFF qui sont parties prenantes. La commission supérieure d’appel, elle, a procédé au retrait de sa décision du 13 janvier et a réentendu les deux clubs hier matin.
Le président colmarien Jean-Louis Jaegli et Me Thierry Houlmann, administrateur de la SAS et avocat au cabinet FIDAL, y ont fait valoir leurs arguments. La décision a été mise en délibéré. Mais vu le retournement de situation et cette nouvelle convocation, la possibilité pour Colmar de récupérer trois points (soit la moitié de l’écart avec le premier non-relégable) est crédible.
« Nous avons bien travaillé. Nous nous sommes battus. Cela ne veut pas dire que nous allons récupérer automatiquement les trois points, tempère Me Houlmann. Mais si la Fédé ne suit pas le CNOSF, on peut alors se demander à quoi il sert. »
dna

candyraton a écrit:

Source : Colmar : Les croisés pour Chéré
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Quand rien ne va. Dans une situation très délicate en National après sa défaite à domicile face à Boulogne, vendredi dernier en match en retard, Colmar a aussi perdu son capitaine, Sébastien Chéré, pour le reste de la saison.

Un signe qui ne trompe pas sur le destin du club...

Bien que ça m'est complètement égal qu'il reste ou descende, mais il reste avec aujourd'hui 9 matchs pour se maintenir, je pense qu'ils ont largement de point à récolter pour se maintenir, si avec ses 9 matchs il ne réussisse pas c'est qu'il ne mérite pas le national.

Vu les ambitions de début de saison et les moyens mis, ce serait en effet largement mérité s'ils descendaient. Un tel gâchis doit se payer.

M.I.B. a écrit:

Vu les ambitions de début de saison et les moyens mis, ce serait en effet largement mérité s'ils descendaient. Un tel gâchis doit se payer.

Quand je pense qu'ils voulaient monter en L2.

Colmar déjà mené 0-1

MT
1-1

1-2

Colmar  1 - 2   Dunkerque

Le coup de grâce ?
Punis par Dunkerque alors qu’ils ont copieusement dominé le match, les SRC ont perdu hier soir une partie de leurs illusions dans leur quête du maintien en National. Une très mauvaise affaire puisque la marge sur le premier non-relégable s’est encore accrue.
On ne sait pas si c’est la bonne nouvelle venue du CNOSF (*) divulguée ce mercredi ou simplement l’envie de se racheter après la terne prestation réalisée une semaine plus tôt contre Boulogne-sur-Mer, mais les SRC ont affiché un tout autre visage hier contre Dunkerque. Ce n’était pas le Pérou, mais c’était plus entreprenant qu’il y a huit jours. Et lorsque l’on joue sa peau, c’est déjà beaucoup. Mais hier soir, cela n’a pas suffi.

Colmar se tire une balle dans le pied

Contraint de faire sans son capitaine Sébastien Chéré, out jusqu’à la fin de la saison après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, et son pilier de la défense Thibault Jaques, suspendu, Didier Ollé-Nicolle avait comme prévu revu en partie son animation. Karim a donc fait la paire avec Burel dans l’entrejeu quand Gbizié et le revenant Benkaïd ont alterné à la pointe de l’attaque, Belvito et Diawara, habituels titulaires du poste, patientant sur le banc.
Cette organisation originale, qui a balancé entre le 4-1-4-1 et le 4-4-2, n’a pas changé fondamentalement le jeu des Haut-Rhinois, mais la vitesse mise sur les côtés, notamment par l’intermédiaire de Gherardi, a été de nature à faire vaciller le bloc compact mis en place par Fabien Mercadal.
Suffisamment pour obtenir en première période une flopée de coups francs et autres corners. C’est d’ailleurs sur l’un d’eux que Benkaïd, à l’affût, a signé son retour en rétablissant la parité de la tête (1-1, 33e ).
La parité car avant les Colmariens avaient fait les frais du jeu de transition dunkerquois, rapide et efficace avec le seul Moussiti Oko comme point d’ancrage.
Pris de vitesse, Sapina avait eu le tort de commettre une faute aux abords de sa surface qu’El Hamzaoui s’était chargé de convertir en but d’un maître coup franc (0-1, 19e ).
Cette fois-ci, les Verts n’ont pas cédé à la résignation comme cela avait pu déjà leur être reproché. Est-ce l’instinct de survie ? Quoi qu’il en soit, ils ont repris leur travail de sape, jusqu’à égaliser donc. La suite de la rencontre aurait dû être à l’avenant tant ils ont maîtrisé les débats face à une formation, il est vrai, privée de six titulaires potentiels.
« L’équipe a bien réagi. Les joueurs ont beaucoup donné, tenté, ils ont apporté du dynamisme. Dans l’abnégation et dans le jeu, il n’y a rien à redire. Mais quand vous êtes dans une mauvaise période, tout tourne à votre désavantage », a regretté l’entraîneur alsacien.
Le deuxième acte s’est pourtant joué uniquement sur le but de Bouet. Les coups francs de Touré (61e ) et Soubervie (74e ) ont permis au gardien dunkerquois de se chauffer les gants quand ce n’est pas la barre qui l’a sauvé d’un mauvais pas (52e ). Les situations, plus ou moins chaudes, se sont succédé à intervalles réguliers sans qu’un Colmarien ne réussisse le geste juste, à l’image de Benkaïd qui avait le doublé au bout du pied (75e, 80e ).
El Hamzaoui, lui, a sonné les SRC sur son deuxième tir cadré (1-2, 79e ), en profitant d’une grossière erreur défensive. Une efficacité maximale, comme un résumé des manques colmariens depuis le début de la saison. « Nous avons été solides quand ça a tangué, pouvait se satisfaire Fabien Mercadal, et on a su marquer deux jolis buts. Nous avons su colmater les trous face à un adversaire qui allait de l’avant. »
Les SRC risquent fort de regretter ces nouvelles occasions manquées, une fois encore, au moment de faire les comptes car ils ont perdu du terrain sur quasiment l’ensemble des candidats au maintien, hier soir. Les voilà avant-derniers, à sept points du premier non-relégable, avant un déplacement périlleux à Orléans. Les temps sont durs. Trop durs ?
(*) Le Comité national olympique et sportif français a préconisé d’homologuer la victoire colmarienne à Béziers. La commission supérieure d’appel a mis sa décision en délibéré (voir DNA d’hier).

Mission impossible pour les SRC des défaites à domicile qui s'enchaînent ne présagent rien de bon.

La saison prochaine les SRC joueront à l'étage inférieur, c'est certain.

Si effectivement ils perdent les deux prochain matchs ça va être compliqué.

Ça dépendra de leur état d'esprit, s'ils sentent qu'ils ont les moyens de s'en sortir, ils ont encore leurs chances. Si le découragement l'emporte, c'est sûr, c'est cuit.

La CNOSF a donné les trois points , mais si la fédé ne suit pas, alors là je pense que les joueurs ne vont plus se battre.

En général la fédé suit les recommandations du CNOSF mais le club s'estimant lésé que ce soit Colmar ou Béziers va alors s'en remettre à une juridiction administrative et celà va prendre des mois.

Si la Fédé suit la Cnosf je ne vois pas Colmar sans plaindre, mais par contre Béziers eut vont surement se tourner vers une juridiction administrative, et comme tu dis Candy ça va prendre des mois, mais surement avant la fin du championnat.

Ça va mal finir…
Colmar est au plus mal actuellement en championnat. Sa dynamique n’incite pas à l’optimisme quant à un maintien en National. Mais les SRC veulent encore y croire malgré tout.
Totalement désabusé vendredi après la énième défaite de son club cette saison, la troisième d’affilée à domicile, un groupe de supporters descend les marches du Stadium. Et se demande à voix haute depuis quand les SRC n’ont plus évolué en CFA (2009-2010). Avant de conclure qu’il va bien falloir y regoûter.
Tout serait donc terminé ? Le revers cruel concédé face à Dunkerque serait celui de trop ? Ils sont de plus en plus nombreux à le penser. Et personne ne peut rationnellement leur donner tort après une 26e journée où tout est allé de guingois pour Colmar. Le premier non-relégable est désormais distant de sept longueurs et nombre de concurrents directs – Béziers, Chambly, Sedan, Avranches – ont repris leurs distances.
Pourtant, les principaux intéressés, meurtris par le déroulement de la rencontre de vendredi, ne veulent pas lâcher le morceau. Ils y croient ou alors ils se donnent du mal pour nous le faire croire. « Il reste huit matches et quoi qu’il arrive, on va se battre, assure Youssouf Touré. Moi, je pense qu’on peut le faire. Et s’il faut rameuter tout le monde, je le ferai. Cette saison, on a l’impression d’être maudit. On va devoir se battre contre cette malchance. En espérant en sourire au soir de la dernière journée. »
Au rythme où tournent les SRC actuellement, il n’y a aucune chance que le vœu du milieu haut-rhinois se réalise. Car même quand cela va un peu mieux sur le terrain, c’est souvent la même équipe qui perd à la fin. Les Verts ont pris une nouvelle leçon de réalisme. Et ont encore donné le bâton pour se faire battre, Anthony Soubervie, complètement rôti, étant coupable d’une maladresse technique fatale à quelques secondes de son remplacement…

« On pensait affronter un adversaire fébrile, qui avait abdiqué au vu de son classement, et cela n’a pas été le cas »

« On fait un match plein d’abnégation et on offre le deuxième but sur une phase où on est à trois contre un dans la surface, déplore le coach Didier Ollé-Nicolle qui ne veut pas abdiquer. Autant la semaine dernière (contre Boulogne-sur-Mer) on ne méritait rien, autant, là, la défaite est imméritée. On a l’impression que tout tourne à l’envers. Mais il y a de l’espoir par rapport à l’investissement des joueurs. Le sport, c’est se remettre en question et travailler. »
Loin de lui l’idée de démissionner comme une rumeur l’annonçait après le match. « Je n’y ai jamais songé », précise ‘‘DON’’. Le coach colmarien a même reçu indirectement le soutien de son collègue nordiste en conférence de presse. Comme bon nombre de techniciens du National, Fabien Mercadal a du mal à s’expliquer la saison délicate des SRC.
« Sans faire de la langue de bois, on pensait affronter un adversaire fébrile, qui avait abdiqué au vu de son classement, et cela n’a pas été le cas. Je l’ai même trouvé en jambes, note le coach dunkerquois. Je ne dirai pas que les garçons ne font pas ce qu’il faut pour s’en sortir. Après, dans le football, il y a des cycles positifs et négatifs qui durent plus ou moins longtemps. »
Alors qu’elle croyait avoir sorti la tête de l’eau en prenant six points contre Avranches et Bastia, la formation haut-rhinoise se retrouve une nouvelle fois empêtrée dans une spirale négative – un point pris sur douze possibles.
Chaque week-end, l’urgence se fait plus immédiate. Et l’histoire risque fort de mal finir si le « déclic » tant attendu depuis huit mois ne daigne pas se manifester. Le prochain déplacement à Orléans, plus que jamais en course pour la montée, sera crucial.
« On va essayer d’y faire un coup, comme Dunkerque l’a réussi à nos dépens, positive Youssouf Touré. Et puis, en 2016, on ne marche pas trop mal loin de nos bases. »
Avec deux victoires, un nul et trois défaites, ce n’est tout de même pas la panacée. Mais dans une situation aussi précaire, on se raccroche à ce qu’on peut.
dna

Les échos des SRC
CHÉRÉ. – Opéré mercredi dernier par le Dr Lutz suite à sa rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit, Sébastien Chéré n’a pas été oublié par ses partenaires et le staff colmarien. Durant l’échauffement mais aussi à l’entrée des deux équipes sur le terrain, les Alsaciens avaient revêtu un T-shirt blanc floqué du numéro 8 où était inscrit un message de soutien : « Force à toi Titi ».

Présent au stade, en béquilles, l’ex-Spinalien a dû apprécier le geste et notamment le clin d’œil d’Hicham Benkaïd qui a repris le T-shirt en main au moment de célébrer son but. Las, vu le résultat cruel de la partie, ce sont les mines renfrognées de ses partenaires de jeu qu’il a croisées à leur sortie du vestiaire.

  CAPITAINE. – « Sébastien était un capitaine dans l’exemplarité, quelqu’un qui ne rechigne jamais à l’entraînement ou en match et qui est apprécié par l’ensemble du groupe. Celui qui prendra le brassard sera dans le même esprit. » Le portrait-robot dressé par Didier Ollé-Nicolle, la veille de match, était donc celui de Nicolas Burel. Un profil qui plaît à l’entraîneur colmarien, lui qui a systématiquement titularisé son milieu récupérateur cette saison, excepté le 11 décembre dernier lors de la réception de Fréjus/Saint-Raphaël. Burel était alors suspendu pour une accumulation de cartons jaunes.

COCASSE. – C’est à une scène cocasse à laquelle le public du Stadium a pu assister à la demi-heure de jeu. Se plaignant manifestement de la cheville, Ibrehima Coulibaly est resté allongé à 50 centimètres de la ligne de touche jusqu’à ce qu’un joueur des SRC ne sorte le ballon. Refusant la main de Didier Ollé-Nicolle pour se relever, le milieu dunkerquois a finalement été… porté sur un demi-mètre par Jude Varsovie sous les vivats du public. Avant de retrouver immédiatement l’usage de ses deux jambes une fois sur la touche. Le public a grondé mais Coulibaly a été remplacé dans la foulée.

  SUSPENSION. – La mauvaise nouvelle est tombée jeudi mais n’a pas surpris grand monde. Thibault Jaques, coupable d’un tacle appuyé sur Alexis Araujo qui lui a valu un carton rouge, a été suspendu pour trois matches. Il manquera encore le déplacement à Orléans et la réception de Béziers. Un coup dur.
dna

Bouby n’a pas pris la grosse tête
Le joueur d’Orléans Pierre Bouby (d)étonne sur Twitter et casse les clichés du footballeur. Mais il n’oublie pas son objectif premier : la montée en L2 avec Orléans.
Lorsque Pierre Bouby est arrivé en prêt (six mois) à Orléans en janvier dernier, parce qu’il n’était plus dans les petits papiers de l’entraîneur auxerrois Jean-Luc Vannuchi, il ne comptait pas encore de followers parmi ses futurs coéquipiers. Convaincu par le directeur sportif Julien Cordonnier et l’entraîneur Olivier Frapolli de redescendre d’une division pour retrouver du temps de jeu, il s’est rapidement acclimaté au sein d’un « groupe sain, de qualité et qui avait envie de progresser ».
Le milieu de terrain ne regrette pas, aujourd’hui, de jouer la montée en National, un championnat qu’il a bien connu pour l’avoir fréquenté trois saisons avec Moulins puis Evian TG. « C’est plus gratifiant que d’être sur le banc ou de jouer avec la réserve auxerroise (CFA) , reconnaît celui qui est invaincu sous ses nouvelles couleurs. C’est un réel plaisir d’évoluer dans cette équipe. Avec Anthar (Yahia, arrivé aussi au mercato, ndlr) , on a peut-être réussi à amener un vent de fraîcheur. »


Ce vent de fraîcheur, Pierre Bouby ne le fait pas souffler uniquement sur les terrains. Il parvient également à défaire les clichés du footballeur grâce à une personnalité rafraîchissante, notamment sur les réseaux sociaux en général et Twitter en particulier. Ses gazouillis (*) lui valent une petite notoriété sur la toile. Même si les débuts ont été parfois difficiles.

« J’ai même fait rire les collègues »

« Pour certains supporters, après une défaite, je devais presque me pendre. Ils m’envoyaient des messages du style : “Joue au foot plutôt que de tweeter”. Et puis, au début, on a aussi pris mes tweets au premier degré, rappelle-t-il. Maintenant que je suis un peu plus connu sur le réseau (plus de 17000 abonnés, ndlr) , tout le monde sait que je déconne. Je n’agis pas comme un footballeur. Je ne vais pas tweeter que je suis allé à l’entraînement. Je préfère parler de ce qui m’amuse. »
Mais le trentenaire se fixe de lui-même certaines limites pour éviter les dérapages fâcheux. Les exemples de joueurs, à l’image de Serge Aurier, dont la communication vacille sur les réseaux sociaux, sont nombreux. Pas d’états d’âme ni de propos déplacés sur ses partenaires ou ses employeurs, il se défoule dans le cadre qu’il s’est lui-même imposé. Mais loin de lui l’idée de mépriser ses congénères moins habiles en 140 signes.
« Aurier, il a fait une erreur mais il l’a assumée. Il y a aussi bon nombre de politiques qui dérapent sur Twitter et lâchent des âneries sans nom, dénonce le joueur du Loiret. On a l’habitude des discours policés avec les footeux. Moi, je taille mes potes mais ça reste bon enfant. »
Un esprit qui a séduit au-delà des amateurs de ballon rond puisque le 31 décembre dernier, après un échange par smartphones interposés, il s’est vu proposer par Laurent Ruquier une pige dans la célèbre émission Les Grosses Têtes. « Il devait être bourré ce soir-là », s’en amuse encore avec autodérision Pierre Bouby.
« Décontracté » et « naturel », il a mis à profit la dernière trêve internationale pour honorer l’invitation. Chambré sur les lieux communs qui collent à la peau des footballeurs, il a laissé agir sa repartie, visiblement à l’aise derrière un micro. Ce qui ne l’a pas trop étonné du reste. Il pourrait d’ailleurs remettre ça d’ici la fin de la saison même si là n’est pas la priorité.
« J’en ai pris plein la gueule mais j’ai été super bien reçu. L’ambiance était très bonne et j’ai même fait rire les collègues, sourit-il. Si j’ai bien aimé l’expérience, je n’oublie pas que mon objectif prioritaire est de retrouver la L2 avec Orléans. On doit bonifier le nul ramené d’Épinal face à Colmar pour que ce ne soit pas un coup d’arrêt. »
Personnalité « atypique » mais « pas le plus atypique des joueurs », l’horizon de Pierre Bouby ne se limite pas à un ballon rond. Sauf, sans doute, vendredi soir, l’espace de 90 minutes contre les SRC…
(*) Entre autres tweets récents : «Comment ça se passe par contre pour Cruyff là ? Faut rendre hommage aussi à la 14e bière ? » ou «Des fois je me dis que je suis trop sur Twitter, donc je parle aux vrais gens, du coup je sais pourquoi je suis trop sur Twitter»
dna

http://www.foot-national.com/foot-orleans-colmar-buts-et-resume-du-match-82985.html

Pour une équipe qui joue la montée c'est quand même un sacré coup surtout pour le score et en plus contre une équipe qui va très mal .

Après la victoire des SRC

Marius faut être abonné aux DN pour lire les articles que tu publies

Oui Guy, abonné DNA papier = accès DNA web avec un code fourni par le journal.

effectivement ,seulement moi j'ai l'abo sur l'autre ordi ,c'est pour cela que je ne peut pas mettre des articles du journal ni lire les tiennes Marius .

Comment çà Marco? Tu rentres ton ID et le code des DNA sur n'importe quel ordi et le tour est joué. C'est ce que je fais sur l'ordi de ma fille et çà marche !

Malgré l'avis du CNOSF en faveur de Colmar, la Fédération Française de Football vient de confirmer la victoire de Béziers, et donc les trois points pour les Héraultais, capitaux dans la course au maintien en National. Explications:

Nouveau coup de théâtre avec l'avis du CNOSF allant dans le sens du club alsacien. Un réel espoir pour Colmar, mal embarqué dans le championnat de National. Finalement, la FFF a décidé de ne pas suivre cet avis et de confirmer les trois points en faveur de Béziers. Des points capitaux dans la course au maintien. Dernier recours possible pour les SRC : le Tribunal Administratif. Affaire à suivre.