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 Carnet nécrologique

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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeJeu 29 Déc 2022 - 12:43

dna a écrit :Le roi Pelé est mort, le football perd sa légende
Carnet nécrologique - Page 10 Pele-e10
Le Brésilien Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est parti à 82 ans dribbler vers d'autres cieux. Lauréat de trois Coupes du monde, le plus grand footballeur de tous les temps a rejoint la voie lactée emportant avec lui une certaine idée du jeu et de l’enfance.
Le cancer a fini par l'emporter. Le Brésilien Pelé, première star planétaire du football, est mort à l'âge de 82 ans, a annoncé ce jeudi l'une de ses filles, Kely Nascimento. « Nous t'aimons à l'infini, repose en paix » a-t-elle écrit sur Instagram, depuis l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo où il avait été admis il y a un mois.
A-t-il osé dribbler Dieu ? En ouvrant la porte du paradis, Pelé a peut-être laissé échapper Garrincha dont le surnom évoque un petit oiseau tropical qui meurt dès qu’on l’enferme.

Lorsque les deux jouèrent ensemble, jamais, le Brésil ne perdit un match. Et il serait étonnant que là-haut, ils en perdent beaucoup. Bien sûr, de grands gardiens continuent à se dresser devant eux. On pense à Lev Yachine et à Ladislao Mazurkiewicz qui demandera peut-être à Pelé d’expliquer l’inexplicable. Cet invraisemblable grand pont surgi en demi-finale du Mondial 70 et dont la magie nous fit oublier qu’il n’y eut pas but
Cette Coupe du monde, la première en couleurs, reste le firmament d’une carrière majestueuse. On ne remerciera jamais assez nos parents de nous avoir permis de veiller au-delà de minuit. Parce que devant nous, nous avions le plus grand joueur de tous les temps et la plus grande équipe de tous les temps.
Elle était composée de quatre numéros dix et, accessoirement d’un gardien, Félix, et ses arabesques furent autant de directions vers le jeu originel. Le lob de cinquante mètres sur Viktor, le but marqué de la tête, et arrêté par Banks, la finale, sorte de chef d’œuvre absolu aux dépens d’une Squadra Azzurra sortant à peine du match du siècle, la passe aveugle à Carlos Alberto. Les images ont parsemé notre enfance avec comme héros un footballeur d’ébène qui prolongea longtemps le sillon lumineux tracé par Friedenreich et Leonidas.
« Avant la finale, je me disais : il est en chair et en os comme moi. J’ai ensuite compris que je m’étais trompé. » Signées Tarcisio Burgnich, monolithique défenseur de l’Inter d’Helenio Herrera, ces paroles résonnent comme le plus beau des hommages. Du haut de son mètre soixante-treize, crampons compris, Pelé n’eut de cesse de voyager à une altitude inusitée. Il fut le premier footballeur à marcher sur la Lune.

Comme Fausto Coppi qui était dessiné pour le cyclisme, il était fait pour le football. Dribbleur impénitent, puissant, doté d’une détente prodigieuse, comprenant tout avant tout le monde, il était aussi capable de courir vite et longtemps. Il fallut qu’un sombre Bulgare et un Portugais s’y prennent à deux fois pour le désarçonner dans une World Cup 66 où les Argentins se firent traiter d’animaux par Alf Ramsey que la Reine n’allait pas tarder à ennoblir.
Un 1000e but inscrit en 1969
Six ans auparavant, il avait disputé la bagatelle de 116 matches. Au fil des années, la junte militaire le proclama trésor national et interdit tout transfert vers l’Espagne ou l’Italie. Le gamin de Tres Coraçoes donna alors des récitals dans toute l’Europe avec Santos et son nom devint universel.

Le 19 novembre 1969, il entra encore un peu plus dans la légende en inscrivant le 1000ème but de sa carrière. Une performance stratosphérique à laquelle les 80 000 spectateurs du Stade Maracaña assistèrent lors d'un match entre Vasco de Gama et Santos. Le temps d'un instant Pelé écrit l'histoire et fait oublier que le ballon rond est un sport collectif. Pendant vingt minutes, le temps s'arrêta. Les supporters rentrèrent sur le terrain, les journalistes aussi pour célébrer l'avènement du roi.
Pelé incarne le football. Mais son nom a nourri des sentiments divers. Il était catalogué à droite alors que Maradona, le grand ennemi, est de gauche, toujours en lutte contre les corrompus de la FIFA, et on lui reprocha de s’être vendu aux marchands du temple pour finir comme une marque. Les Brésiliens n’ont, d’ailleurs, pas la même approche quand on leur parle de Garrincha et de Pelé. Ils aiment le premier, surnommé la joie du peuple, et admirent le second. Mais Garrincha mourut sur un trottoir, ravagé par l’alcool, et on oublie que Pelé résista aux militaires qui voulaient l’exhiber à une cinquième coupe du monde en 1974.

Après sa retraite sportive, l'aura de Pelé n'a pas disparu auprès du grand public. Il l'a mis au service des autres en étant ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO à l'Écologie et l'Environnement. Il fut également ministre des Sports au Brésil pendant quatre ans de 1995 à 1999. Mais on ne veut retenir que le génie du joueur balle au pied. Pelé distilla un football d’allégresse empreint de naïveté et qui vous conduit à la lévitation. Pelé n’est pas mort. C’est juste une part de notre enfance qui s’en est allée
La biographie d'Edson Arantes do Nascimento

Edson Arantes do Nascimento dit Pelé
Né le 23 octobre 1940 à Tres Coraçoes (Brésil)

Poste : Attaquant

Clubs :
1956-1974 : Santos FC
1975-1977 : New York Cosmos

Palmarès :
Coupe du monde : 1958, 1962 et 1970
Coupe intercontinentale : 1962 et 1963
Copa Libertadores : 1961 et 1962
Championnat du Brésil : 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 et 1968
Championnat des Etats-Unis : 1977

Distinctions personnelles :
Élu "athlète du siècle" selon le Comité international olympique (CIO)
Sacré "joueur du XXème siècle" par la FIFA
Meilleur joueur de la coupe du monde 1970
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeLun 23 Jan 2023 - 8:39

equipe a écrit :
L'ex-président de Strasbourg Roland Weller est décédé

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Président de Strasbourg entre 1994 et 1997, Roland Weller est mort ce lundi matin à l'âge de 84 ans.
Le Racing est endeuillé par la disparition de Roland Weller (84 ans) ce lundi. Président du club entre 1994 et 1997, il a notamment vu le RCSA gagner la Coupe de la Ligue (1997) et disputer une Coupe d'Europe pendant deux saisons. « J'ai le coeur lourd. Roland Weller était un homme de valeurs, un homme de parole, intègre et loyal, rigoureux, travailleur. Un Alsacien. Il aimait la vie, le football et les gens. Il était apprécié et respecté. C'était aussi un grand Président, qui a marqué l'histoire du Racing. Il m'a beaucoup appris et j'ai toujours eu une grande admiration pour lui », lui a notamment rendu hommage le président Marc Keller sur le site du club.
Le club strasbourgeois lui rendra hommage à la Meinau dimanche 29 janvier lors de la réception de Toulouse, pour le compte de la 20e journée de Ligue 1.

Roland Weller, emblématique ancien président du Racing, est décédé

L’emblématique ancien président du Racing Roland Weller, qui incarnait l’une des plus belles époques du club, de 1994 à 1997, s’est éteint ce lundi matin à l’âge de 84 ans.

Sa silhouette empreinte de bonhomie n’était plus apparue à la Meinau depuis un bon moment, lui qui, bien longtemps après son départ de la présidence au printemps 1997, avait souvent pris plaisir à venir voir jouer le club qu’il avait guidé durant trois ans au mitan des années 1990. Dans l’entourage de "son" Racing, tout le monde savait que sa santé chancelait. Roland Weller s’est éteint ce lundi matin à l’âge de 84 ans dans l’Ehpad où il avait trouvé refuge depuis quelque temps.

L’ancien président du Sporting Schiltigheim, dont il avait pris les commandes dans les années 1980 et fait un club qui compte dans le monde amateur alsacien, aura marqué son époque au RCS - pas encore devenu RCSA - par sa direction à la fois ferme et bon enfant. Il n’avait ainsi pas hésité à remercier deux entraîneurs, l’iconique Gilbert Gress dont il avait refusé de prolonger le contrat à son arrivée en 1994, puis Daniel Jeandupeux en mars 1995, quelques semaines avant que le club ne dispute et ne perde la finale de la Coupe de France au Parc des Princes face au PSG (0-1).

Le sacre en Coupe de la Ligue 1997 et les grandes heures européennes
Mais sa gestion rigoureuse, en bon père de famille, teintée d’un bon sens presque "paysan" qu’il assumait pleinement, lui avait vite valu l’estime des salariés et d’un groupe sportif dont il était proche. Durant ses trois années de présidence, le club de la Meinau a vécu deux campagnes européennes restées dans l’histoire, avec des confrontations mémorables contre l’AC Milan, les Glasgow Rangers, Liverpool ou l’Inter Milan, même s’il n’était plus aux manettes lorsque les Bleus ont affronté les Ecossais, les Reds et les Interistes.

Mais cette seconde épopée continentale du club bas-rhinois était née de son sacre en Coupe de la Ligue au printemps 1997 contre Bordeaux (0-0, 6-5 aux tirs au but), juste avant que le patron de l’Alsacienne de restauration ne cède son fauteuil présidentiel à l’ancien tennisman Patrick Proisy et à la multinationale américaine IMG/McCormack à qui la municipalité socialiste de l’époque, conduite par la maire Catherine Trautmann, avait décidé de vendre le club.

Cette période dorée a fait de lui l’un des dirigeants préférés des supporters qui lui vouaient une reconnaissance éternelle ou presque et ne manquaient pas de la lui rappeler à chaque fois qu’ils l’apercevaient à la Meinau. Roland Weller restera aussi dans l’histoire du football alsacien comme l’homme qui a su mener les Verts du Sporting Schiltigheim en quarts de finale de la Coupe de France contre Rennes le 15 mars 2003, dans une Meinau archi comble (1-2).
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 31 Jan 2023 - 6:02

equipe a écrit :Charly Loubet, légende de l'OGC Nice et ancien international français, est mort
Carnet nécrologique - Page 10 16bfd10
Charly Loubet s'est éteint ce lundi soir à 77 ans. L'ancien ailier avait porté à 336 reprises le maillot de l'OGC Nice et marqué 10 buts en 36 matches avec l'équipe de France.
Une légende de la Côte d'Azur s'en est allée. Charly Loubet est décédé ce lundi soir à 77 ans des suites d'une crise cardiaque. Ancien ailier virevoltant, passé par Cannes, le Stade Français et Marseille, il s'était surtout distingué à Nice dans les années 60-70.

En deux passages, entre 1963 et 1969 puis entre 1971 et 1975, l'attaquant a disputé 336 matches en rouge et noir. De quoi le placer quatrième Aiglon le plus capé de l'histoire du club, derrière Francis Isnard, Pancho Gonzalez et Roger Jouve.
C'est aussi sous les couleurs niçoises qu'il sera sélectionné pour la première fois en équipe de France. Il cumulera 36 sélections pour 10 buts au terme de sa carrière longue de 20 ans, auréolée d'une Division 2 avec Nice, trois places de vice-champion (2 à Nice, 1 à Marseille) et un titre de champion avec l'OM en 1971. Un hommage lui sera rendu à l'Allianz Riviera lors de la réception de l'AC Ajaccio, le 10 février (21 heures).
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeVen 17 Fév 2023 - 9:36

Tony Marshall, chanteur de Schlager allemand est mort
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Le chanteur allemand Tony Marshall est décédé ce jeudi 16 février dans sa ville de Baden-Baden, après une longue maladie. Il venait tout juste de fêter son 85e anniversaire, le 3 février dernier. « J’ai réussi dans mon métier de chanteur. Je suis heureux », avait-il déclaré à cette occasion.

Bien connu des Alsaciens amateurs de Schlager, Tony Marshall était devenu célèbre en 1971 avec la chanson Schöne Maid. Toujours de bonne humeur, il aimait le show-business et encore plus sa grande famille. Celui qui maîtrisait six instruments, chantait en huit langues et avait obtenu un diplôme de chanteur d’opéra a donné des spectacles jusqu’à un âge avancé, en débit de ses problèmes de santé.
dna
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMer 1 Mar 2023 - 5:24

dna a écrit :Just Fontaine, recordman des buts dans un Mondial, est mort
Carnet nécrologique - Page 10 Just-f10 

Carnet nécrologique - Page 10 Just-f12

Une légende du football s'est éteinte. Just Fontaine est décédé à l'âge de 89 ans, a annoncé la famille à l'AFP ce mercredi.
Une légende du football s'est éteinte. Just Fontaine est décédé hier mardi 28 février à l'âge de 89 ans, a annoncé la famille à l'AFP ce mercredi. International à 21 reprises, Fontaine avait été l'un des héros du Mondial-58 en Suède où l'équipe de France avait atteint les demi-finales pour la première fois de son histoire, battue par le Brésil de Pelé.
La FFF a annoncé qu'une minute de silence serait observée sur tous les terrains à la mémoire de l'ex-attaquant.
Né le 18 août 1933 à Marrakech, il a dominé le football français des années 1950.

Just Fontaine, repéré à l'US marocaine de Casablanca –avec laquelle il remporte la CAN en 1952–, est recruté par l'OGC Nice en 1953.

Cet attaquant plutôt trapu (1,74 m), à la fois renard des surfaces avant l'heure et canonnier, est sélectionné pour la première fois en équipe de France en 1953.

Entre 1953 et 1956, il remporte avec Nice la Coupe de France en 1954 et le titre de champion de France en 1956. Il inscrit pendant ces trois saisons 42 buts en championnat.

En 1956, il rejoint le Stade de Reims. Le 7 octobre de la même année, il fait son retour en équipe de France.

Un recordman

Avec Reims, il remporte en 1958 le Championnat de France, dont il est de loin le meilleur buteur avec 34 buts, et la Coupe de France.

Il est titularisé au sein de l'équipe de France pour la Coupe du monde de 1958 en Suède, où il inscrit 13 buts, un record.

Le Mondial 1958 en Suède constitue le chef-d'oeuvre de « Justo » et sera pendant longtemps la référence absolue du football français avant l'avènement des générations Platini, Zidane et Mbappé.

Dernier représentant du trident d’attaque qu’il formait avec Raymond Kopa et Roger Piantoni, disparus en 2017 et 2018, Fontaine, aux côtés des deux autres stars de Reims, avait emmené les Bleus jusqu'en demi-finale où un certain Pelé, âgé de 17 ans, avait brisé leur rêve avec un triplé.

Le Brésil, futur vainqueur du tournoi, l'emporte 5-2 et la légende du « Roi » est en marche mais la France se consolera avec une troisième place, portée par un Fontaine en état de grâce et auteur d'un fabuleux quadruplé face à l'Allemagne (6-3). Un quadruplé depuis seulement égalé par Kylian MBappé en 2021.

Just Fontaine fait tomber d'autres records, comme celui du nombre de buts en équipe de France. En 1959, il l'établit à 22.
Ce n'est pas l'âge qui met fin à sa carrière de joueur, mais une double fracture de la jambe gauche, le 20 mars 1960, lors d'un march contre Sochaux. A peine remis, il subit une autre fracture à la même jambe en 1961.

Il joue son dernier match en tant que joueur en juillet 1962.
Retiré des terrains, Fontaine passe entraîneur, mais son passage sur le banc sera assez mitigé.

Son nom est gravé dans les annales pour une performance bien moins glorieuse que ses 13 buts en Coupe du monde : Il n'a tenu que deux matches à la tête de l'équipe de France en 1967, avant d'être éjecté après deux défaites en matches amicaux.

Son expérience au PSG (1973-1976) est plus réussie avec une montée en 1re division en 1974.

Il boucle sa vie de technicien sur sa terre natale marocaine, offrant une troisième place à la CAN-1980 aux Lions de l'Atlas.

Invité d'honneur à Clairefontaine en 2011

Paisible retraité à Toulouse, l'ex-attaquant avait gardé un oeil avisé sur l'actualité du football, affirmant regarder tous les matches à la télévision, même s'il était diminué par la maladie lors des dernières années de sa vie.

En 2011, il avait été convié par le sélectionneur de l'époque Laurent Blanc à Clairefontaine, en tant que glorieux ancien, pour prêcher la bonne parole aux Bleus, un an après le fiasco de Knysna.

Lui-même, jamais avare de bons mots avec son accent du sud-ouest, s’amusait de la longévité de son record en 2014 auprès du Télégramme de Brest : « C'est une petite histoire que m'a soufflée Mario Zatelli (ancien joueur et entraîneur de l'OM, NDLR). Elle se passe en 3015. Des égyptologues découvrent une momie dans un triste état. En la nettoyant un peu, la momie s'agite. Elle n'est en fait pas morte, se réveille et pose alors cette question : "Et le record de buts en une seule Coupe du monde, c'est toujours Just Fontaine qui l'a ?" »
Just Fontaine en chiffres

Meilleur buteur français de l'histoire toutes compétitions confondues sur une saison (52 buts)
164 buts en 200 matchs de championnat de France (soit une moyenne de 0,82 but par match).
2 fois meilleur buteur du championnat, en 1958 et 1960, et deux fois second, en 1957 et 1959.
30 buts en 21 sélections en équipe de France.
13 buts : il est le meilleur buteur en une seule édition de Coupe du monde (en 1958).
4e meilleur buteur de tous les temps en Coupe du monde, derrière Miroslav Klose.
Record de matchs consécutifs en ayant marqué au moins un but avec l'équipe de France (8 matchs)
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeJeu 9 Mar 2023 - 8:36

dna a écrit :Le chanteur Marcel Amont, vedette du music-hall, est mort à 93 ans
Carnet nécrologique - Page 10 Title280
Marcel Amont était considéré, avec Line Renaud et Hugues Aufray, comme l'un des derniers grands représentants du music-hall en France. Le chanteur s'est éteint chez lui mercredi, à l'âge de 93 ans.
Le chanteur Marcel Amont, vedette du music-hall connu pour de nombreux tubes comme Bleu, blanc, blond, est décédé mercredi à l'âge de 93 ans.
L'artiste bondissant et show-man fantaisiste, aux 75 années de carrière, s'est éteint à son domicile, à Saint-Cloud (ouest de Paris). Né le 1er avril 1929 à Bordeaux, Marcel Miramon, de son vrai nom, « monte » à Paris en 1950, se faisant peu à peu un nom dans des cabarets.

En 1956, son premier disque reçoit un Grand prix de l'Académie Charles-Cros et il fait la première partie d'Edith Piaf à l'Olympia.
Chanteur « divertisseur »
En dépit de la déferlante yé-yé, le chanteur, qui se qualifiait de « divertisseur », s'accroche à la scène et reste fidèle à lui-même, avec des titres comme Maria et le pot au lait (1965). Il déplore d'être « l'un des rares rescapés » des fantaisistes.

Le début des années 70 marque le point culminant de sa carrière: un disque d'or en 1971 (L'amour ça passe le temps), un Olympia triomphal et une émission de télé, « Amont-Tour », où il se produit avec choristes et danseuses. Il s'essaie à la comédie musicale avec Pourquoi tu chanterais pas ? (1975), dont il dit que « la critique a été bonne mais personne n'est venu ».

Après une période de disgrâce, il a fait son retour à l'Olympia en 1989, avant de signer ses débuts littéraires. Il est également apparu dans des téléfilms.

Ces dernières années, il avait fêté ses 90 ans sur scène à Paris en 2019, à l'occasion d'un concert à l'Alhambra, en compagnie d'artistes comme Serge Lama ou Nicoletta.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeDim 2 Juil 2023 - 6:05

equipe a écrit :
L'ancien joueur de Monaco et de l'équipe de France Christian Dalger est mort

Carnet nécrologique - Page 10 3a04e10
Il avait été, peut-être, le meilleur joueur français de la saison 1977-1978, avec un grand Monaco, et le troisième buteur du célèbre France-Bulgarie (3-1), en novembre 1977. Christian Dalger s'est éteint ce samedi à l'âge de 73 ans.
Homme d'une très longue carrière, de deux clubs professionnels (Toulon et Monaco) et d'une saison 1977-1978 exceptionnelle, qui l'avait emmené avec l'équipe de France à la Coupe du monde en Argentine, Christian Dalger s'est éteint, ce samedi, à l'âge de 73 ans, des suites d'une longue maladie. Il restera associé à l'AS Monaco et au recordman de buts en championnat de France, Delio Onnis (299 buts), dont il était l'ailier droit et le premier complice.
« Christian a été celui avec lequel j'ai été le plus complice », a dit un jour l'Argentin, et Dalger répondait, en écho : « Je savais toujours, en fonction de son placement, s'il allait au premier ou au deuxième poteau. » Des chiffres assez incroyables accompagnent sa carrière de joueur à Toulon (1966-1971 et 1980-1985) et à Monaco (1971-1980) : 89 buts en 333 matches avec l'AS Monaco, et, au total, 140 buts en 470 matches pros en D1 et D2, pour cet ailier rapide, puissant et adroit
Mais son passage à Monaco aura laissé une trace très au-delà des chiffres : il s'attachait au jeu monégasque un esthétisme et une qualité collective, dont il était l'un des symboles. Il dira, à la fin de sa carrière : « Delio (Onnis), Jeannot (Petit) et moi, on avait donné une certaine forme de jeu à l'équipe. Le jeu court, le ballon dans les pieds, les accélérations qui font la différence, c'était nous. »
Six sélections avec les Bleus
Sa saison 1977-1978 aura été son sommet, avec le titre pour Monaco qui était un promu, avec ses six sélections en équipe de France, pour deux buts, dont celui qui avait soulagé et rendue folle de joie toute la France, le soir de France-Bulgarie (3-1), en novembre 1977, lorsque la génération Platini s'était qualifiée pour sa première Coupe du monde. En Argentine, Dalger avait été titulaire contre l'Italie (1-2), et sa saison de D1 le méritait, après 18 buts et 26 passes décisives, un exploit magnifique.
Au lendemain de la Coupe de France gagnée en 1980 avec Monaco face à Orléans (3-1), à 30 ans, il avait rejoint Toulon en D3, qu'il avait ramené en D1 en 1983, avant d'entamer une longue carrière d'entraîneur (Toulon, Grenoble, Martigues, Vitrolles, Manosque, Marignane) et de sélectionneur (Mali).
Ces dernières années, on retrouvait souvent son nom dans la rubrique « les ex de la Ligue 1 », dans ces colonnes. Il était la réponse à la question « quel est le joueur le plus fort avec lequel vous ayez joué ? », pour ses anciens coéquipiers toulonnais Bernard Boissier (« Il avait tout, très fort techniquement, courageux, peur de rien ») ou encore Luigi Alfano (« C'était un extraterrestre »). Après Claude Papi, Dominique Dropsy et Henri Michel, Christian Dalger est le quatrième bleu d'Argentine 78 à nous quitter trop tôt. À sa famille, à ses amis, L'Équipe présente ses condoléances.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMer 5 Juil 2023 - 5:27

orange a écrit :Georges Bereta, légende de l'AS Saint-Étienne, est décédé
Carnet nécrologique - Page 10 Ne-dan10
Ce mardi 4 juillet, le mythique ailier gauche stéphanois, Georges Bereta, est décédé à l'âge de 77 ans, a annoncé l'AS Saint-Étienne. Une bien triste nouvelle pour les amoureux des Verts.
C'est une légende de l'ASSE qui s'est éteinte, ce mardi soir. Dans un communiqué officiel, le club stéphanois a annoncé la disparition de Georges Bereta, à l'âge de 77 ans."C'est avec une immense tristesse et une grande émotion que l'ASSE a appris ce mardi le décès de Georges Bereta, ancien joueur de l'ASSE (1966-1974), son club formateur, et international français (44 sélections, 4 buts)", peut-on notamment lire sur le site officiel des Verts. Durant 8 ans Bereta a disputé 343 matchs au sein de l'ASSE de la grande époque. Un temps suffisant afin de se forger un palmarès conséquent constitué de 6 titres de champion de France avec les Verts (1967, 1968, 1969, 1970, 1974, 1975) mais aussi 3 Coupes de France (1968, 1970, 1974) et 3 Trophée des Champions (1967, 1968, 1969).
En janvier 1975, il avait été transféré, contre son gré, à Marseille, club dans lequel il a disputé 96 matchs pour 10 buts inscrits. Sous le maillot de l'OM, Bereta a notamment remporté, une fois de plus, la Coupe de France 1976. Il en a toujours voulu au président de l'époque, Roger Rocher, pour ce transfert à l'OM. "Très touché par la disparition de l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club, l'ensemble de l'ASSE tient à adresser ses plus sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux proches de Georges Bereta. Le souvenir d'un joueur d'exception, légende de l'ASSE, et d'un homme de valeurs avec un cœur énorme restera dans les mémoires de l'ensemble des personnes qui l'ont côtoyé", peut-on aussi lire sur le site officiel de l'ASSE, marquée par la disparation de sa légende.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 18 Juil 2023 - 2:51

dna a écrit :Robert Budzynski, légende du FC Nantes, est mort
Carnet nécrologique - Page 10 Robert13
Joueur puis directeur sportif du FC Nantes, Robert Budzynski est décédé à l'âge de 83 ans. ce lundi
Une légende du FC Nantes s'en est allée. Robert Budzynski est mort à 83 ans ce lundi. Sous les couleurs des Canaris, qu'il porta entre 1963 et 1969, il fut champion de France à deux reprises : en 1965 et 1966. A chaque fois, il est un cadre de l'équipe, lui le défenseur. Des performances qui payent forcément, et il est sélectionné en 1966 en équipe de France. Il honore sa première sélection contre la Yougoslavie.

Premier directeur sportif

Cette même année, il participa même à la Coupe du monde en Angleterre. Il dispute les trois matches de poule, mais la France est sèchement éliminée d'entrée. Au total, Budzynski jouera à 11 reprises avec les Bleus. Sa fin de carrière est plus douloureuse : victime en 1968 d'une double fracture du tibia-péroné, il ne retrouva jamais son niveau par la suite. Il décide d'arrêter en 1969.

Mais il ne coupe pas pour autant avec le milieu du football. Il devient directement directeur sportif du FC Nantes. C'est une véritable révolution à l'époque : il est le premier à occuper un tel poste. Avec lui, le FCN est champion de France à six reprises et joua une demi-finale mythique de Ligue des champions, face à la Juventus Turin.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 18 Juil 2023 - 3:43

Me suis toujours demandé comment Nantes, ville pauvre, avait tout ce fric pour le foot.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeDim 23 Juil 2023 - 8:05

Mort d'Adolf Scherer, finaliste de la Coupe du monde 1962 puis buteur de Nîmes et Avignon
Carnet nécrologique - Page 10 Eea5e10
Adolf Scherer (3e accroupi) avec la sélection des meilleurs étrangers de Première Division en 1970.
L'ancien international tchécoslovaque Adolf Scherer, qui fut attaquant du Nîmes Olympique et de l'Olympique Avignonnais dans les années 70, est décédé à l'âge de 85 ans.
« Dolfi », comme l'appelaient ses amis, vivait une retraite paisible dans le petit village de Saint-Gilles, dans le Gard, depuis des décennies. Dans ce Sud de la France, qui l'avait adopté à la fin des années 60, alors qu'il arrivait à Nîmes de sa Tchécoslovaquie natale.
Adolf Scherer est décédé ce samedi, à l'âge de 85 ans, laissant derrière lui une grande carrière d'attaquant et de merveilleux souvenirs à tous ceux qui l'ont côtoyé durant son brillant parcours de joueur international. Il fut en effet finaliste de la Coupe du monde 1962 (1-3 contre le Brésil, 3 réalisations durant la compétition), lui le prolifique buteur dans son pays (128 réalisations en championnat tchécoslovaque) avant de rejoindre les Crocodiles et l'Olympique Avignonnais puis de devenir entraîneur de clubs amateurs locaux.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeLun 24 Juil 2023 - 9:24

L'attaquant anglais Trevor Francis, buteur héroïque de la finale de Ligue des champions 1979, est décédé
Carnet nécrologique - Page 10 47a8a10
Trevor Francis, notamment connu pour être le premier joueur britannique de l'histoire vendu plus d'un million de livres, est mort ce lundi à 69 ans. Le buteur s'est aussi illustré sous les couleurs de Nottingham Forest, club avec lequel il a remporté deux Coupe des clubs champions européens.
Son nom ne dit certainement pas grand-chose aux plus jeunes d'entre vous, mais il a marqué en son temps le football anglais. Et pas qu'une seule fois. L'attaquant anglais Trevor Francis, buteur héroïque de Birmingham et Nottingham Forest, est décédé ce lundi à 69 ans.
Ce petit attaquant (1,78 m) a sillonné l'Europe tout au long de sa longue carrière professionnelle, étalée de 1970 à 1994, en passant le plus clair de son temps chez lui en Angleterre. Né à Plymouth, dans l'extrême sud-ouest, Trevor Francis a fait ses débuts dans le football anglais à 16 ans du côté de Birmingham où il passe presque toute la décennie des années 70, participant notamment à la montée du club en Première Division.
Double vainqueur de la Coupe des clubs champions européens
Après un passage express en prêt à Détroit, aux États-Unis, il est transféré à Nottingham Forest en 1978. Il devient alors le premier Britannique de l'histoire vendu pour plus d'un million de livres sterling. Surtout, il remporte dès sa première saison avec Nottingham la Coupe des clubs champions européens avant de faire le doublé l'année suivante (1979, 1980). Il est d'ailleurs le buteur unique de la finale 1979 face à Malmö (1-0).

Passé ensuite dans les années 80 par Manchester City, la Sampdoria et l'Atalanta en Italie, ainsi que les Glasgow Rangers (Écosse), il se convertit à la fin de sa carrière en entraîneur-joueur puis seulement entraîneur. Il dispute une finale de FA Cup, perdue en 1993 avec Sheffield Wednesday, ainsi que deux autres, en Coupe de la ligue anglaise : une, encore avec Sheffield Wednesday en 1993, et une dernière, en 2001, avec Birmingham, son club de coeur, pour deux défaites.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 25 Juil 2023 - 3:53

Forest a gagné deux coupes d'Europe en ne faisant que des fautes non sifflées. Comme Liverpool.
Leurs deux défenseurs centraux étaient d'anciens rugbymen, pour situer.
Le fameux jeu "à l'anglaise".
Et ils obtenaient encore des pénos !
C'est pour ça qu'il y a eu les nouvelles règles, les vraies en fait, ça a sauvé ce sport.
Francis était nul.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeSam 2 Sep 2023 - 9:34

Orange a écrit :Salif Keita, légende des Verts et du Mali, est décédé
Carnet nécrologique - Page 10 1200-l12
Salif Keita, ancien attaquant de l'AS Saint-Étienne, est décédé ce samedi à Bamako à l'âge de 76 ans. Retour sur le parcours d'une légende du football africain et mondial.
Salif Keita n'est plus. Légende de l'AS Saint-Étienne et des Aigles du Mali, l'ancien attaquant est décédé ce samedi à l'âge de 76 ans, annonce la Fédération malienne de football. Premier Ballon d'Or africain en 1970, ce pionnier de l'expatriation sportive en Europe s'était révélé au public français sous les couleurs des Verts. Recruté sur les conseils insistants de Charles Dagher, un homme d'affaires libanais fan de l'ASSE basé au Mali, le natif de Bamako y survolera les débats cinq saisons durant, avec 140 buts marqués en 185 rencontres et trois titres de champion de France.

Tout avait pourtant commencé par une addition salée. L'anecdote a fait le tour du monde : à son arrivée en France, le 14 septembre 1967, Salif Keita ne trouve pas meilleur moyen de rallier Orly, où personne ne l'attend, à Saint-Étienne, que de prendre un taxi. Après moult palabres, le jeune international, muni d'une lettre d'engagement des Verts, alors champions de France, persuade le chauffeur de faire les quelque 500 kilomètres qui séparent l'aéroport francilien de la cité forézienne. Il en coûtera 1060 francs, une petite fortune à l'époque, aux dirigeants stéphanois, qui ne s'attendaient pas à le voir débarquer à cette date.
« Un morceau de notre club »
La suite fera vite oublier cette drôle d'arrivée. « La panthère noire s'en est allée, emportant avec elle un morceau de notre club. Salif Keita, nous pleurons ta disparition », écrit aujourd'hui l'ASSE, reconnaissante, sur son compte Twitter. Attaquant rapide, doté d'un sens du but et d'une agilité hors du commun, Salif Keita inspirera le nouvel écusson rond de son équipe, mettant en scène une panthère noire (son surnom) qui se précipite sur un ballon. Les meilleures choses ont une fin, et le buteur gagnera ensuite l'Olympique de Marseille, qui souhaitait l'associer à Josip Skoblar, seul joueur plus prolifique que lui en D1 lors de la saison 1970-71. L'aventure y sera plus brève et moins belle, comme au FC Valence où il marque beaucoup mais ne retrouve pas sa popularité stéphanoise.

Passé ensuite par le Sporting Portugal, Salif Keita filera terminer sa carrière dans la lucrative Ligue nord-américaine, au New England de Boston. Il y restera six ans. Le temps pour l'attaquant de vivre confortablement ses dernières années de footballeur. Mais aussi pour celui qui n'a jamais négligé les études (il devint bachelier lors de son séjour à Saint-Étienne) de décrocher un Bachelor Degree à la Suffolk University. revenu dans son pays natal en 1985, devient brièvement directeur technique de la Fédération malienne avant de se lancer dans la détection des jeunes talents. Un premier centre de formation à son nom est ouvert en 1993. La structure deviendra par la suite un club professionnel évoluant en première division malienne. La démarche servira de base à la relance du football malien.

Lorsqu'il est élu président de la Fédération malienne de football en 2005, Salif Keita devient le premier ancien joueur à accéder ainsi au pouvoir sportif. Il y restera quatre ans. Un stade porte, depuis septembre 2009, son nom à Cergy-Pontoise. Salif Keita avait reçu en 2013 la Légion d'Honneur de la France, où France Football l'avait classé meilleur joueur africain de l'histoire du championnat de France (et quatrième étranger). Il est décédé avant d'avoir pu voir le Mali gagner la CAN, le rêve de sa vie.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 26 Sep 2023 - 6:42

David McCallum, médecin légiste dans la série « NCIS », est décédé à l'âge de 90 ans
Carnet nécrologique - Page 10 David-13
L'acteur britannique s'est fait connaître dans les années 1960 pour son rôle d'Illya Kouriakine dans la série  « Des agents très spéciaux ».
L'acteur britannique David McCallum, qui joua pendant 20 saisons le rôle du médecin légiste « Ducky » dans « NCIS », est mort à l'âge de 90 ans, ont rapporté plusieurs médias américains lundi.

Celui qui s'était d'abord fait connaître du grand public dans les années 1960 en interprétant le charmeur Illya Kouriakine dans la série « Des agents très spéciaux », est mort lundi entouré de sa famille dans un hôpital de New York, a indiqué la chaîne CBS.

« Il fut le père le plus gentil, le plus cool, le plus patient et aimant », a déclaré son fils Peter, selon la chaîne. « Il était fasciné par la science et la culture et transformait ces passions en connaissances », a-t-il ajouté, précisant que son père aurait même été capable d'effectuer une autopsie « sur la base de ses recherches de plusieurs décennies pour son rôle dans NCIS ».

Dans « La grande évasion » avec Steve McQueen

Étudiant à la prestigieuse Académie royale des arts dramatiques de Londres, David McCallum fait l'une de ses premières apparitions au cinéma en 1963 dans « La grande évasion », aux côtés notamment de Steve McQueen.
Mais c'est lorsqu'il est choisi l'année d'après pour interpréter l'énigmatique agent secret soviétique Illya Kouriakine dans « Des agents très spéciaux » que sa carrière connaît un véritable essor. Doté d'une luxuriante chevelure blonde et de cols roulés, David McCallum représentait alors une certaine icône du charme.
« Ducky » dans NCIS
La série « Des agents très spéciaux » n'a duré que quatre années, mais son personnage l'a suivi à vie. « Cela fait plus de 30 ans mais je n'arrive pas à m'en échapper », avait-il déclaré au New York Times en 1998.

A partir de 2003, il débute son rôle du Dr Donald « Ducky » Mallard, médecin légiste du service d'enquête criminelle de la marine américaine, le NCIS, dans la série du même nom. Véritable carton, elle sera suivie par des millions de spectateurs aux Etats-Unis et à travers le monde, continuant à travers ses 20 saisons d'être diffusée à la télévision américaine. 

Avec ses noeuds papillon caractéristiques, il apparaîtra dans tous les épisodes des 15 premières saisons, à l'exception d'un seul, avant de faire des apparitions plus sporadiques à partir de la saison 16.
dna
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 3 Oct 2023 - 8:49

L'ancien footballeur Patrice Lecornu est mort
Carnet nécrologique - Page 10 19d1e10
Patrice Lecornu, ancien international français et figure du Red Star, est décédé ce mardi à l'âge de 65 ans. Il avait également dirigé le centre de formation du PSG.
L'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) a annoncé ce mardi la disparition de Patrice Lecornu à l'âge de 65 ans. L'ancien ailier droit formé à l'ASPTT Caen a connu trois clubs professionnels durant sa carrière de joueur : le Red Star, Angers et Nantes. Né à Flers, dans l'Orne, il avait également honoré trois sélections avec l'équipe de France entre 1979 et 1981.
Patrice Lecornu a ensuite entraîné le Red Star pendant quelques matches lors de la saison 1989-1990. Par la suite, il était devenu directeur de la formation du PSG entre 2000 et 2005 avant de diriger l'équipe réserve du club de la capitale
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeSam 21 Oct 2023 - 12:04

dna a écrit :
Bobby Charlton, champion du monde 1966, est mort
Carnet nécrologique - Page 10 B32ff210
Sir Bobby Charlton est décédé, ce samedi, à l'âge de 86 ans. Il avait remporté la Coupe du monde 1966 avec l'Angleterre et était une légende de Manchester United où il a joué de 1956 à 1973.
L'Anglais Bobby Charlton, champion du monde 1966 et ancienne star de Manchester United, est mort à l'âge de 86 ans, a annoncé la famille, samedi.

« Manchester United est en deuil à la suite du décès de Sir Bobby Charlton, l'un des plus grands et des plus aimés joueurs de l'histoire du club », a déclaré Man. United.
Avec Bobby Charlton Manchester United était devenu le premier club anglais à remporter la Coupe d'Europe en 1968.
Rescapé du crash aérien de Munich, qui avait tué huit de ses coéquipiers de Manchester United en 1958, il était parvenu à surmonter cette terrible épreuve pour remporter la Coupe du monde avec l'Angleterre en 1966 et deux ans plus tard la Coupe d'Europe des clubs champions avec United.

Réputé pour ses frappes redoutables, le lauréat du Ballon d'or 1966 était aussi devenu le symbole de l'élégance et de l'esprit sportif.
Né à Ashington, une ville ouvrière du nord-est de l'Angleterre le 11 octobre 1937, Bobby Charlton a rejoint United à l'âge de 15 ans.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeVen 17 Nov 2023 - 5:48

equipe a écrit :Ancien gardien et ex-entraîneur de l'OM, Henri Stambouli est mort
Carnet nécrologique - Page 10 38b1110
Ancien gardien de but de Monaco et de l'OM, dont il a été l'entraîneur puis le directeur du centre de formation, Henri Stambouli est décédé à l'âge de 62 ans.
Une figure de l'Olympique de Marseille s'en est allée. Henri Stambouli est décédé ce vendredi à Dakar à l'âge de 62 ans. Le club turc de son fils Benjamin, l'Adana Demirspor, a annoncé la nouvelle vendredi matin sur X (anciennement Twitter), qui a ensuite été confirmée par l'Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques Professionnels du Football (Unecatef).
Pendant sa carrière de joueur, ce gardien de but aura porté le maillot de deux clubs : l'AS Monaco (1979-1986) et l'Olympique de Marseille (1986-1989). Il sera resté de longues années dans le club alors présidé par Bernard Tapie une fois ses gants raccrochés.

Entraîneur de la réserve olympienne (1989-1992, 1995-1996), puis adjoint de l'équipe première (1992-1994), il devint le coach principal de l'OM en décembre 1994 après l'éviction de Marc Bourrier et le départ de Tapie de la présidence du club. Cette saison-là, Marseille fut sacré champion de Deuxième Division mais ne remonta pas dans l'élite, la société anonyme à objet sportif (SAOS) Olympique de Marseille ayant déposé le bilan quelques semaines plus tôt.

Une carrière d'entraîneur tournée vers l'Afrique

Rétrogradé à la tête de l'équipe réserve en septembre 1995, Stambouli quittera une première fois le club phocéen en 1996 avant de revenir en 2010 pour prendre la direction du centre de formation. Un poste qu'il occupera ensuite à Montpellier (2013-2018), où son fils Benjamin a été formé.
Comme entraîneur, le natif d'Oran (Algérie) aura beaucoup travaillé en Afrique, entre sélections (Guinée, Mali et Togo) et clubs comme le Club Africain (Tunisie), le FAR Rabat (Maroc) ou la JS Kabylie (Algérie), son dernier poste à l'été 2021. Il a aussi dirigé le FC Sion (Suisse) et Las Palmas (Espagne), ainsi que Sedan et Istres, et a été adjoint à Monaco, le club de ses débuts.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeDim 26 Nov 2023 - 7:51

Terry Venables, l'ancien sélectionneur anglais, est décédé
Carnet nécrologique - Page 10 Terry-11
L'ancien sélectionneur de l'équipe d'Angleterre de football, Terry Venables, est mort à l'âge de 80 ans, a annoncé sa famille dimanche dans un communiqué.
Terry Venables avait dirigé l'équipe aux Trois Lions de 1994 jusqu'à l'Euro-96 où ils avaient atteint les demi-finales à domicile.

Il avait également fait une belle carrière en tant qu'entraîneur de club, notamment à Barcelone qu'il avait emmené en finale de la Ligue des champions en 1986.

En Angleterre il s'était occupé entre autres de Tottenham, où il était passé aussi en tant que joueur dans les années 1960.

« Nous sommes bouleversés par la perte d'un mari et d'un père merveilleux qui s'est éteint paisiblement hier à la suite d'une longue maladie », a déclaré sa famille.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeSam 2 Déc 2023 - 8:43

equipe a écrit :Michel Le Milinaire, ancien entraîneur de Laval, est mort à l'âge de 92 ans
Carnet nécrologique - Page 10 13dfc10
Entraîneur légendaire du Stade Lavallois entre 1968 et 1992, Michel Le Milinaire est mort dans la nuit de vendredi à samedi, à l'âge de 92 ans.
Michel Le Milinaire, ancien entraîneur du Stade Lavallois entre 1968 et 1992, est mort dans la nuit de vendredi à samedi des suites d'une pneumonie, à 92 ans. Malade depuis plusieurs mois, Michel Le Milinaire « était en maison de retraite en Bretagne », indique France Bleu Mayenne. C'est une véritable légende locale qui vient de disparaître. En effet, le technicien, dont le crâne dégarni et la célèbre casquette servaient à l'identifier, avait grandement contribué à l'ascension du club en Division 1, l'ancêtre de la Ligue 1.
Le Milinaire était ainsi le coach des Tango lors de la saison 1983-1984, au cours de laquelle Laval a disputé la Coupe de l'UEFA. Surnommé « Le sorcier » ou « Le magicien », élu meilleur entraîneur de l'élite en 1979 et 1983 par France Football, cet entraîneur doté d'une forte personnalité reste ainsi indissociable de l'exploit face au Dynamo Kiev (1-0, 0-0 à l'aller), en 32e de finale retour de la Coupe de l'UEFA.

Un hommage rendu ce samedi à Laval

Son bail sur le banc de l'équipe première lavalloise aura finalement duré vingt-quatre ans. Limogé en 1992, alors que l'équipe était mal classée en D2, le Breton avait ensuite rejoint le Stade Rennais entre 1993 et 1996 (49 victoires, 42 matches nuls, 36 défaites). Atteint par la limite d'âge (65 ans), il était alors retourné à Laval en 1997, nanti d'un éphémère statut de conseiller et de recruteur. Le Stade Lavallois compte évidemment lui rendre un hommage, ce samedi (19 heures), à l'occasion de la réception de Grenoble (16e journée de Ligue 2). « Nous ferons une minute d'applaudissements », a annoncé le président du club, Laurent Lairy, à Ouest-France.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeVen 15 Déc 2023 - 7:55

L'acteur et chanteur Guy Marchand est décédé à 86 ans
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Connu pour son rôle dans la série Nestor Burma, l'acteur est mort ce vendredi à l'hôpital de Cavaillon, dans le Vaucluse
.L'acteur et chanteur Guy Marchand est mort à l'âge de 86 ans. Il « s'est éteint paisiblement ce vendredi [...] à l'hôpital de Cavaillon » (Vaucluse), ont indiqué ses enfants, Jules et Ludivine, à l'AFP.

Guy Marchand avait incarné Nestor Burma à la télévision de 1991 à 2003. Dans cette série diffusée sur France 2, il jouait ce personnage de détective parisien créé par le romancier Léo Malet.

« Nestor Burma, c’est moi, le courage en plus »
« Nestor Burma, c’est moi, le courage en plus. Je suis beaucoup plus timoré que lui dans la vie », expliquait-il en 2000. Le comédien avait tout pour réussir dans ce rôle d’enquêteur privé au contact des gens modestes de Paris : natif de la capitale, il avait grandi dans le quartier populaire de Belleville.
Léo Malet lui-même, qui à la fin de sa vie avait vu la série s’éloigner de plus en plus de l’intrigue de ses romans, restait très attaché à l’acteur et lui avait confié : « Toi, tu es mon Nestor Burma. »

Un chanteur populaire

Sa voix grave l’avait d’abord porté vers la chanson, qu’il aimait beaucoup, lui qui avait joué de la clarinette dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés à la belle époque de l’après-guerre.
Son grand tube est La Passionata, sorti en 1965. La chanson Destinée, a également rencontré le succès en 1982.
C’est dans le cinéma qu’il va finalement percer, en jouant des rôles secondaires sous l’œil de grands réalisateurs. À son palmarès, il compte plusieurs nominations au César du meilleur second rôle.

Il obtient cette récompense une fois, en 1982, lorsqu’il joue l’un des policiers de Garde à vue de Claude Miller, où Lino Ventura tient le rôle principal.

Guy Marchand avait déclaré en 2019 qu’il finissait sa vie ruiné, dans cette ville de Cavaillon où il passait ses vieux jours. « Je suis dans le rouge », expliquait-il alors au magazine Voici.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeJeu 28 Déc 2023 - 10:58

equipe a écrit :François Bracci, ancien international et troisième joueur le plus capé de l'OM, est mort
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Disparu à l'âge de 72 ans, François Bracci était d'abord un enfant de l'OM, dont il est le troisième joueur le plus capé de l'histoire du club. Mais il avait, aussi, disputé la Coupe du monde 1978 avec les Bleus de Michel Hidalgo.
La disparition de François Bracci, à l'âge de 72 ans, est d'abord celle d'un amoureux de l'OM, mais un amoureux fou, et qui en dirait, à l'heure où la reconnaissance était venue : « Je n'ai eu qu'un seul but dans la vie, une seule obsession : porter le maillot de l'OM. » Il traversait Marseille à pied pour aller aux entraînements, aux matches, se souviendrait avoir sonné plusieurs fois chez Jean-Pierre Dogliani pour réclamer un autographe, avoir demandé à Célestin Oliver son brassard de capitaine, et le bonheur avait fini par tomber sur cet ancien cadet de Rouet, le 18 décembre 1971, un jour qu'il avait été imposé par son président Marcel Leclerc.
Celui-ci voulait absolument que Lucien Leduc fasse jouer un jeune, au point d'avoir exigé de Jean-Louis Hodoul, l'habituel titulaire, qu'il déclare forfait. Mais l'arrière gauche François Bracci serait entré dans la carrière, dans tous les cas, avec sa haute taille (1,85 m) et ses manières offensives qui poussaient certains observateurs à le comparer à Giacinto Facchetti, l'Italien, et « Tchoi », son surnom marseillais, aura fait une remarquable carrière professionnelle longue de seize années (1971-1987) et de plus de 550 matches qui l'aura mené, après Marseille, à Strasbourg, à Bordeaux, avant de revenir à l'OM et de finir à Rouen, puis à Béziers.

18 sélections en équipe de France

Champion de France en 1972 et vainqueur de la Coupe de France en 1976, avec l'OM, ce fils de douanier corse émigré en Alsace était parvenu à faire remonter l'OM en D1, en 1984, avec les Minots, dont il était le capitaine, lors de son deuxième passage. Le troisième joueur le plus capé de l'histoire de l'Olympique de Marseille (342 rencontres) derrière Steve Mandanda (613) et Roger Scotti (452) aura également connu 18 sélections en équipe de France, de 1973 à 1982, et aura disputé la Coupe du monde 1978 en Argentine.
Cet homme qui, jeune international, venait s'entraîner en Solex, pour pouvoir se garer devant la porte du vestiaire de l'OM, avait été titulaire lors du fameux troisième match face à la Hongrie (3-1), disputé avec le maillot à rayures vertes et blanches du club amateur de Kimberley, la FFF ayant mal lu la circulaire annonçant les couleurs, et ce maillot était si petit que Bernard Lacombe a raconté : « Quand il faisait une touche, le maillot lui arrivait au nombril. »

« Oh le lonzo, moi je t'ai vu jouer au Vélodrome, j'étais ramasseur de balle ! Grâce à tes centres, je faisais mon foncier ! »

Bracci aura également accompli une longue carrière d'entraîneur, et il avait ainsi retrouvé un autre Marseillais, Jean Tigana, en devenant son adjoint à l'OL de 1993 à 1995. À l'époque des vestiaires des entraîneurs constamment ouverts aux journalistes, leurs sketches quotidiens et très marseillais étaient un bonheur. La préférée de Jean Tigana portait sur la qualité de centres de Bracci : « Oh le lonzo, moi je t'ai vu jouer au Vélodrome, j'étais ramasseur de balle ! Grâce à tes centres, je faisais mon foncier ! »

Entraîneur numéro un, Bracci a dirigé Toulon en D2 (1996-1997), mais il aura surtout écumé, souvent avec réussite, le Championnat d'Algérie et du Maroc, devenant notamment champion d'Algérie en 2010 à la tête du Mouloudia. Cet homme de football et de passion s'est éteint près d'Alès à la suite d'une longue maladie. À sa famille, à ses amis, L'Équipe présente ses condoléances attristées.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeLun 8 Jan 2024 - 10:13

dna a écrit :Franz Beckenbauer, légende allemande, est décédé à l'âge de 78 ans
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La légende allemande du football Franz Beckenbauer, champion du monde comme joueur en 1974 puis comme sélectionneur en 1990, est mort dimanche à l'âge de 78 ans, a annoncé lundi la Fédération allemande (DFB) à l'agence de presse SID, filiale de l'AFP.
Champion du monde en tant que joueur (1974) puis sélectionneur (1990), président du Bayern et grand organisateur du Mondial-2006 : pendant plus d'un demi-siècle Franz Beckenbauer a rythmé le quotidien des Allemands devenant le « Kaiser » aux multiples facettes de l'Allemagne de l'après-guerre.
C'est une histoire que Franz Beckenbauer, décédé dimanche à l'âge de 78 ans, aimait raconter, une anecdote qui a influencé ses choix futurs. A 12 ans, le gamin du quartier populaire et ouvrier d'Obergiesing, dans le sud de la capitale bavaroise, découvre le foot depuis quelques années au SC 1906 Munich.
A l'été 1958, dans un tournoi de jeunes, il affronte le grand club munichois de 1860, qu'il doit rejoindre plus tard. Il a maille à partir pendant la rencontre avec l'un des joueurs des « Löwen », Gerhard König, qui lui met une gifle.
Deux Ballons d'Or
Après la rencontre, Beckenbauer prévient : il refuse d'aller dans « ce club de bagarreurs » et s'engage fièrement avec le rival, le Bayern. Le début d'une très longue histoire entre le Bayern et le jeune Franz, qui va devenir en quelques années le « Kaiser » (l'empereur) allemand.

Né en septembre 1945 dans les ruines de l'Allemagne d'après-guerre, fils d'un directeur de bureau de poste, Franz Beckenbauer rejoint le Bayern en 1964 alors qu'il n'a pas encore 19 ans, et y passe la majeure partie de sa carrière.

Il se créé sur mesure un poste adapté à son talent : libéro, évoluant derrière sa défense mais venant régulièrement faire le surnombre en milieu de terrain, d'où il a marqué la majorité de ses plus beaux buts.

Ce joueur élégant, au port toujours altier, s'est bâti un palmarès exceptionnel: quatre titres de champion et autant de Coupe d'Allemagne, deux Ballons d'Or (1972, 1976), trois succès d'affilée en Coupe d'Europe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions.

Le deuxième homme champion du monde comme joueur et sélectionneur

Avec la sélection, il a réalisé le doublé Championnat d'Europe (1972) et Coupe du monde (1974). Cerise sur le gâteau, le sacre planétaire a lieu chez lui, dans le stade olympique de Munich, à quelques encablures de sa maison natale.

Plus encore que Gerd Müller ou Sepp Maier, ses coéquipiers au sein de la Nationalmannschaft et du Bayern Munich, Franz Beckenbauer a incarné la puissance du football allemand dans les années 1970.

Une photo est restée dans la légende, symbole de son abnégation: Beckenbauer, le bras droit en écharpe, continuant jusqu'au bout et malgré la douleur d'une clavicule cassée la demi-finale du Mondial-1970 perdue contre l'Italie (4-3 en prolongation), dans ce qui est resté le « Match du siècle ».

Il joue ses dernières saisons entre New York et Hambourg, avant de raccrocher en 1983 et de débuter une carrière d'entraîneur, lui qui affirmait comme joueur qu'il n'en avait pas la moindre intention.

Appelé au chevet de la Mannschaft à l'été 1984 après un Euro en France manqué, il hisse la sélection allemande en finale du Mondial-1986, perdue contre l'Argentine de Maradona, avant de prendre sa revanche quatre ans plus tard, contre cette même Argentine, à Rome.

Beckenbauer s'inscrit ainsi dans la légende, devenant le deuxième homme champion du monde comme joueur et sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo. Le Français Didier Deschamps, qui comme le Kaiser a soulevé le trophée de la Coupe du monde à domicile en 1998, a rejoint ce club très fermé en 2018.

« Sommermärchen » 2006

Peu attiré par le banc d'entraîneur, il rend son tablier de sélectionneur au sommet, et d'entraîneur après un court passage à Marseille.

C'est en revanche tout logiquement qu'il prend les rênes de « son » Bayern au début des années 1990, au sein d'un triumvirat aux côtés de Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness. Il double parfois sa casquette de président avec celle d'entraîneur intérimaire à deux reprises, avec succès.

Sollicité de toutes parts, il siège au comité exécutif de la Fifa, et l'Allemagne lui confie la mission d'obtenir l'organisation de la Coupe du monde 2006, qu'il décroche en 2000 lors d'un vote serré aux dépens de l'Afrique du Sud (12 à 11).

Le « Sommermärchen », un conte de fées d'été, de 2006 tourne toutefois une décennie plus tard au cauchemar, lorsque des soupçons de corruption viennent écorner un temps l'image du Kaiser.

« Les Allemands souhaitaient obtenir le Mondial, y compris moi. Et nous étions contents d'avoir un Franz Beckenbauer. Il y a un peu d'hypocrisie, on devrait nous tous s'auto-accuser », a récemment estimé l'ancien ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer (Verts).

Beckenbauer sera également suspendu pendant 90 jours par la Fifa de toute activité dans le football (sanction levée au bout de 14 jours), lui l'ancien vice-président de l'instance entre 2007 et 2011 au moment de l'attribution polémique du Mondial-2022 au Qatar en décembre 2010.

Omniprésent dans les médias et à la télévision, star de la publicité pendant et après sa carrière de joueur, Beckenbauer a vu son image, seulement un temps, écornée par ces soupçons.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMer 24 Jan 2024 - 3:23

Ancien des Bleus et légende de Monaco, Jean Petit disparaît
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Jean Petit est décédé mardi, à 74 ans. L'ancien milieu de terrain aux 12 sélections en équipe de France était une légende de l'AS Monaco, où il a effectué toute sa carrière.
Il était une "légende parmi les légendes de l'AS Monaco", comme l'a écrit le club du Rocher après la disparition de Jean Petit, une icône de l'ASM qui s'en est allée mardi, à l'âge de 74 ans. Arrivé en 1969 en Principauté, le natif de Toulouse restera l'homme d'un seul club. Cet ancien milieu de terrain est d'ailleurs le troisième joueur à avoir porté le plus de fois le maillot monégasque, avec 426 matchs disputés, pour 78 buts marqués. Jean Petit aura remporté deux titres de champion de France (1978 et 1982) et une Coupe de France, et a été sélectionné à 12 reprises en équipe de France (un but), avec qui il aura disputé la Coupe du monde 1978 sous les ordres de Michel Hidalgo, l'année où il a été désigné meilleur joueur français par France Football.
"Une fidélité absolue à l'AS Monaco"

A la fin de sa carrière de joueur, en 1982, Jean Petit était resté à l'AS Monaco, où il aura occupé diverses fonctions, comme conseiller du président, recruteur, entraîneur intérimaire pour une poignée de matchs, en 1994 et en 2005, mais surtout adjoint d'Arsène Wenger, Jean Tigana, Claude Puel, Ricardo, Marco Simone ou encore Didier Deschamps, qui lui a rendu un vibrant hommage. "Je suis extrêmement peiné par la disparition de Jean Petit. « Jeannot », figure du championnat de France, a été d'une fidélité absolue à l'AS Monaco. Il a également porté le maillot bleu. À titre personnel, je n'oublierai jamais le soutien total et précieux qui fut le sien pendant trois années quand je débutais dans le métier d'entraîneur à l'ASM, alors que j'avais connu une première saison pour le moins compliquée, sans lui. Nous avions gardé le contact et c'était toujours un grand plaisir pour moi de le revoir. À sa famille et à ses amis, j'adresse mon soutien et mon affection", a réagi le sélectionneur des Bleus sur le site de la FFF.
Orange sport
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2024 - 6:40

Légende de l'athlétisme français, Michel Jazy est mort
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Plusieurs fois recordman du monde, deux fois champion d'Europe et vice-champion olympique du 1500 m en 1960, Michel Jazy s'est éteint jeudi à l'âge de 87 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Une légende du sport français s'est éteinte. Michel Jazy, plusieurs fois recordman du monde, deux fois champion d'Europe et vice-champion olympique du 1500 m en 1960, s'est éteint jeudi à l'âge de 87 ans, après avoir été admis mercredi à l'hôpital de Dax. Sa popularité avait atteint des sommets dans les années 60, constituant alors une réelle « jazymania ». Il était, avec Jacques Anquetil, le plus grand sportif français de son époque et il aura marqué les mémoires de toute une génération.
Né dans le bassin minier dans le Pas-de-Calais, un temps ouvrier typographe à L'Equipe, il s'était constitué un palmarès exceptionnel : neuf records du monde, dix-huit d'Europe, cinquante de France, deux titres de champions d'Europe (1962, 1966). Il ne lui aura manqué que l'or olympique (les Championnats du monde n'existaient pas à ce moment-là), Jazy échouant à la seconde place à Rome en 1960 et au pied du podium (4e) à Tokyo en 1964.
L'été aux quatre records du monde
Il avait traversé l'été 1965 dans un état de grâce en battant en moins de quatre semaines quatre records du monde et six records d'Europe : le 9 juin, il réalise notamment le chrono de référence sur le mile (3'53''6). Deux semaines plus tard, il s'offre les records du monde du 3000 m et du 2 miles dans la même course et finit le mois en remportant le ''5000 m du siècle'' devant tous les grands fondeurs de l'époque.

Quatre ans plus tard, en 1968, les Jeux, programmés à Mexico, ne lui convenaient pas à cause de l'altitude. Il avait alors décidé de mettre fin à sa carrière, et sa dernière sortie sur piste, le 12 octobre 1966 à Saint-Maur, s'était conclue par un ultime record du monde : 4'56''2 sur 2000 m. Retraité, Jazy était resté une des plus grandes références de l'athlétisme français et du sport tricolore.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMar 20 Fév 2024 - 5:48

equipe a écrit :Andreas Brehme, champion du monde en 1990 avec la RFA, est mort
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Andreas Brehme, légende du football allemand, est décédé ce mardi d'un arrêt cardiaque à 63 ans.
Six semaines après Franz Beckenbauer, une autre légende allemande s'en est allée : Andreas Brehme, ancien arrière gauche, est décédé dans la nuit de lundi à mardi a annoncé sa famille à la presse allemande. Brehme, avait marqué pour la République Fédérale d'Allemagne (RFA) le but vainqueur sur penalty lors de la finale de la Coupe du monde 1990 contre l'Argentine de Diego Maradona (1-0).
Dans la nuit de lundi à mardi, Andreas Brehme a été victime d'une crise cardiaque à 63 ans dans son domicile situé près du centre de Munich où il résidait depuis de nombreuses années. Lors de l'hommage rendu à Beckenbauer le 19 janvier à l'Allianz-Arena, Brehme était apparu en mauvaise forme. Le Bayern Munich, l´un de ses anciens clubs lui a rendu hommage dans un communiqué. « Le Bayern Munich est profondément bouleversé par le décès soudain d'Andreas Brehme. Le club s'associe à la douleur de ses proches et de ses amis. Nous garderons toujours Andi dans nos coeurs - en tant que champion du monde et, plus encore, en tant qu'homme si chaleureux et plein d'humilité. Il fera toujours partie de notre famille. Repose en paix, Andi. »

Coéquipier de Brehme en équipe d´Allemagne pendant de longues années, Pierre Littbarski a également réagi à l'annonce de la mort du natif d'Hambourg : « Les tristes nouvelles ne s'arrêtent malheureusement pas là. C'est très triste pour le football allemand et spécialement pour nous, les champions du monde de 1990. »

Brehme avait commencé sa carrière au HSV Barmbek-Uhlenhorst avant de signer en 1980 à Sarrebruck. Il a fait partie de l'équipe d'Allemagne de l'Ouest conduite par Franz Beckenbaueur lors du Mondial mexicain en 1986. Une équipe à la défense redoutable Berthold-Förtser-Briegel-Brehme qui encaisse peu de buts et en marque même. Le portier français Joël Bats s'en souvient bien, faisant une faute de main sur la frappe du gauche de Brehme en demi-finales de ce même Mondial (2-0). Mais en finale, la RFA tombe devant une équipe argentine portée par Diego Maradona dans une des finales les plus animées de l'histoire de la Coupe du Monde (3-2).
À son aise lors de la Coupe du monde 1990

La RFA et Andreas Brehme retrouveront les mêmes Argentins de Maradona en finale du mondial Italien. Mais la solidité et la confiance ont changé de camp en quatre ans. L'arrière gauche réalise une grande compétition apportant souvent le surnombre en attaque. Son but face aux Pays-Bas en huitièmes de finale en est l'illustre exemple : d'une frappe du droit magnifiquement enroulée, il trompe Hans Van Breukelen.

C'est sa marque de fabrique : Brehme apporte cette ambidextrie, lui qui est capable de frapper du gauche comme du droit. Une arme utilisée à bon escient par Beckenbauer. La RFA l'emporte 1-0 face à un Diego Maradona conspué par les Italiens. La finale est l'image de ce terne Mondial où les défenses renforcées ont pris le pas. Le penalty de la victoire est inscrit par Brehme.

En club, il remporte en 1987 la Supercoupe d'Allemagne et le Championnat sous les couleurs du Bayern. Il part ensuite pour l'Italie où il s'engage avec l'Inter Milan. Il jouera 154 matches, pour 12 buts, sous les couleurs des Nerazzurri et remporte le Championnat d'Italie en 1989 et la Coupe de l'UEFA en 1991.

Après une courte saison au Real Saragosse, il rentre en Allemagne où il remporte la Coupe d'Allemagne en 1996 et le Championnat en 1998 avec Kaiserslautern. Il jouera aussi pour l'Allemagne réunifiée disputant en 1994 la Coupe du monde aux États-Unis (86 sélections et 8 buts au total).

La carrière d'entraîneur de Brehme n'aura en revanche pas été un franc succès, notamment du côté du 1.FC Kaiserslautern (2000-2002) où ses relations avec Youri Djorkaeff avaient été très tendues. Il a aussi été le coach adjoint de Giovanni Trapattoni au VfB Stuttgart lors de la saison 2005-2006.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitimeMer 21 Fév 2024 - 5:43

Curieux ces problèmes cardiaques pour un sportif.
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MessageSujet: Re: Carnet nécrologique   Carnet nécrologique - Page 10 I_icon_minitime

 

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