Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
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Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Dim 30 Juil 2017 - 7:42 | |
| Ligue 1 : Strasbourg «est de retour chez lui», affirme son président, Marc Keller Marc Keller est le président de Strasbourg qui retrouve l'élite cette saison après avoir déposé le bilan en 2011. Six ans seulement après son dépôt de bilan et une rétrogradation en CFA 2, Strasbourg est, à nouveau cette saison, un pensionnaire de l'élite. Ancien joueur du club (1991-1996), Marc Keller, 49 ans, président depuis 2012, prépare ce retour avec «humilité, travail et patience».
Plus de deux mois après l'accession dans l'élite, quel sentiment prévaut ? Marc Keller. Un bonheur incroyable. Le Racing est de retour chez lui. Le dépôt de bilan, en 2011, avait été ressenti comme un drame car, ici, tous les gens ont le Racing dans une partie de leur ADN. Repartir au bas de l'échelle a augmenté, ou réveillé, leur passion. Le club a pu travailler dans un climat apaisé et il est parvenu à grandir grâce au soutien de son public. La montée a été l'accomplissement de ces six années de travail. Quelle est la feuille de route en L1 ? Nous sommes dans la cour des grands et il faut assumer ce retour. Nous ferons tout pour relever le challenge du maintien avec nos valeurs. En Ligue 1, il faut se préparer à traverser des semaines difficiles. Cette montée n'arrive-t-elle pas un peu tôt après une seule saison dans le monde professionnel ? Remonter en L 1 n'était peut-être pas l'objectif de la saison dernière, mais à plus long terme, oui. En interne, notamment par rapport à la DNCG (NDLR : Direction nationale du contrôle de gestion), nous avions préparé un double budget comme nous le faisons depuis des années. Nous sommes prêts administrativement et financièrement, avec un budget compris entre 28 et 30 millions d'euros.
Il y a un an, vous aviez annoncé un objectif de «maintien tranquille» en Ligue 2. Il s'agissait d'un discours volontairement minimaliste ? J'avais donné trois objectifs : retrouver la Ligue 2 avec humilité parce que nous étions promus, avec enthousiasme parce que nous avions quitté le monde pro depuis des années et avec un maintien obligatoire. A Noël, j'étais serein pour le maintien. A partir du mois de mars, je me suis dit que si nous parvenions à accélérer, nous pourrions aller au bout. Mais à aucun moment je n'ai changé mon discours et parlé de L1 aux joueurs. Avec le recul, le dépôt de bilan n'a-t-il pas été un mal pour un bien ? Je ne peux pas dire ça. Mais il y a eu une dynamique différente. C'est presque un nouveau club, car il a fallu le restructurer pour arriver à gérer cette renaissance. Le Racing a toujours eu une identité forte liée à son public, mais je pense que le dépôt de bilan et le renouveau depuis six ans ont apporté quelque chose que l'on n'avait jamais vu (NDLR : avec 14 000 abonnements vendus, le club pulvérise son précédent record en date, de 11 700 lors de la saison 2007-2008).
De retour en L1, Strasbourg voit déjà plus loin
Le Parisien |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Dim 3 Déc 2017 - 21:39 | |
| Le président Marc Keller s’est montré généreux Paris vaut bien une prime ! L’inattendue et exceptionnelle victoire face aux stars parisiennes a ouvert le cœur et le portefeuille du président Marc Keller qui a gratifié ses joueurs d’un bonus « naturel ». La victoire n’a rien à voir là-dedans, mais les Strasbourgeois ont dû apprécier. Après leur historique succès contre le PSG, Thierry Laurey leur a accordé deux jours de repos.
Ils ne reprendront l’entraînement que demain. « C’était prévu de longue date », a toutefois signalé le coach. Il s’était évidemment bien gardé d’en informer ses troupes avant le coup de sifflet final.
Toute la semaine d’ailleurs, le technicien avait caché son jeu. Vendredi, sa conférence de veille de match, imagée et un brin surréaliste, avait tourné autour d’un thème unique : laisser croire que le Petit Poucet alsacien allait, sauf miracle, se faire croquer par l’Ogre parisien.
Ses propos ont fait la joie des gazettes et micros. Son verbatim, paru samedi dans nos colonnes, recèle quelques perles. « À part si vous leur payez du vin chaud samedi matin (aux Parisiens) et s’ils sont un peu torchés, je ne vois pas comment on va y arriver […]. S’ils veulent jouer à huit, on aura peut-être une chance […]. Si on a besoin des points contre Paris pour se maintenir, on est mal barré. » La page la plus glorieuse du XXIe siècle
En réalité, le stratège alsacien fomentait son coup tactique. « C’était sa façon de nous motiver, de nous dire que tout était possible. Il nous a tenu ce discours aussi », déchiffre le capitaine Kader Mangane, l’un de ses relais sur la pelouse. Mais il savait qu’il y avait quelque chose à faire. S’il nous a demandé de jouer avec un bloc très bas, ce n’était pas pour rien. »
Personne n’avait donc dit aux Strasbourgeois que c’était impossible. Alors, ils l’ont fait. Au regard des budgets respectifs des deux clubs – les achats de Neymar et Mbappé cet été pèsent à eux seuls plus de douze fois le budget annuel du promu –, ils ont écrit la plus glorieuse page de l’histoire du Racing au XXIe siècle.
« Quand tu joues contre 500 millions sur le terrain (plus, en réalité) , ça devient forcément le plus grand souvenir de ta carrière. Ça va rester gravé en moi. C’est indescriptible », décrit un Stéphane Bahoken éberlué.
On sait depuis Henri IV que « Paris vaut bien une messe ». Samedi, les Strasbourgeois ont appris dans leur vestiaire qu’il valait bien une prime (*) aussi. Bonus « naturel »
Le président Marc Keller a ouvert son cœur et dénoué les cordons de sa bourse pour leur offrir un bonus exceptionnel – « naturel », préfère-t-il – après un succès qui ne l’était pas moins.
« Une prime ? C’est le secret du vestiaire », a d’abord éludé “Steph” Bahoken. Mais l’un des deux buteurs du soir, un brin espiègle, a vite vendu la mèche. « Mais tout le monde sourit. Donc, voilà ! »
Ce n’est pas pour autant que des Bleus un peu plus argentés ce matin vont pouvoir flamber, dans tous les sens du terme.
Pour être exact, la prime de victoire prévue a été ‘’améliorée’’ dna |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
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Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mar 26 Déc 2017 - 9:33 | |
| Marc Keller élu président .. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 5 Jan 2018 - 21:05 | |
| Le bilan à mi-saison de Marc Keller, président du Racing « Confiant, mais prudent » Marc Keller, le président du Racing Club Strasbourg, dresse un bilan positif de la première moitié de saison. Mais même si le maintien en Ligue 1 est en bonne voie, celui qui dirige le club depuis 2012 se veut prudent. Entretien. Arrivé à la tête du Racing en 2012 alors que l’équipe venait d’être promue en CFA, Marc Keller a gravi les échelons avec ses troupes, pour se retrouver aujourd’hui à la tête d’un club de Ligue 1. Alors que la mini-trêve de Noël s’achève demain, avec la réception de Dijon en 32es de finale de Coupe de France, le président dresse un bilan d’étape de cette saison 2017/2018.
– Quel bilan sportif faites-vous de cette première moitié de saison de Ligue 1 ?
– Si on nous avait dit qu’on aurait 24 points à la trêve, on aurait signé tout de suite. On est content, mais je ne regarde pas le classement, car aujourd’hui, ce qui est important, c’est qu’il manque 18 points pour rester en Ligue 1. « Il ne faut pas oublier qu’il y a un écart colossal entre la Ligue 2 et la Ligue 1 »
Cette saison, le maintien se jouera certainement à 40, 41, voire 42 points et cette deuxième partie de saison sera difficile.
– Si l’on entre un peu plus dans le détail, qu’est ce qui vous a plu, et moins plu, lors de cette première partie de saison ?
– Jusqu’en octobre, j’étais frustré. L’équipe et le staff n’étaient pas récompensés. Je pense notamment aux matches de Nantes (défaite 1-2 à la Meinau) ou Guingamp (défaite 2-0) , où on aurait dû faire mieux en termes de points.
Après, ces résultats n’étaient pas illogiques non plus, car il fallait réapprendre la Ligue 1. Il ne faut pas oublier qu’il y a un écart colossal entre la L 2 et la L 1 et il fallait un peu de temps pour s’adapter. Il faut plus de concentration, plus d’engagement… La L1 est vraiment beaucoup plus difficile.
– Cet automne, le Racing peinait à prendre des points. Avez-vous été inquiet ?
– Je n’étais pas inquiet en octobre et je ne suis pas euphorique aujourd’hui. En L1, on sait que parfois, il y a trois ou quatre défaites d’affilée, qu’il y a des moments difficiles. Mais je pense que la rencontre face à Marseille a été un déclic (3-3, à la Meinau). Les joueurs et le staff se sont dits : “On peut le faire”.
– Gardez-vous à l’esprit un moment particulier depuis le retour en Ligue 1 du Racing ?
– D’une manière générale, cela fait six mois que l’on a beaucoup d’émotions. Il se passe vraiment quelque chose à la Meinau, même s’il y a eu quelques matches décevants, comme Amiens ou Caen…
Après, s’il fallait ressortir un match, c’est celui du Paris-SG bien sûr. Notre victoire a dépassé Strasbourg, la région, pour faire le tour du monde. Ce n’est qu’un match, mais ça fait plaisir pour le club, la Ville et la région.
– Au-delà des résultats sportifs, plutôt positifs, beaucoup d’observateurs louent la qualité du jeu strasbourgeois…
– Thierry (Laurey) insiste beaucoup sur le jeu, la progression individuelle des joueurs et surtout la progression collective de l’équipe.
On a un entraîneur qui cherche à jouer, mais qui est aussi capable de s’adapter aux joueurs et au contexte. Après, c’est vrai que le Racing est une équipe généreuse, qui aime aller de l’avant… C’est son ADN. « Une des meilleures ambiances de France »
– Êtes-vous encore étonné par l’engouement populaire qui ne cesse de croître autour du Racing ?
– On a redémarré tout en bas et on a su transformer un dépôt de bilan en opportunité. Mais à chaque saison, on a été au-delà de nos espérances.
Cette saison, on tablait sur 12 000 abonnés et on en a 16 000 (15 650 exactement, ndlr). On est à 24 300 spectateurs de moyenne, soit le 2e taux de remplissage de Ligue 1 après le PSG.
Et il faut aussi parler de l’ambiance. Actuellement, à la Meinau, c’est une des meilleures ambiances de France. Il y a tout un nouveau public de jeunes, d’étudiants, de femmes…
Et le déménagement du Kop a été une réussite fantastique. J’espère qu’on restera dans cet élan positif et qu’on gardera cet esprit populaire, familial et convivial. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Lun 23 Avr 2018 - 9:57 | |
| Marc Keller : « Je veux des guerriers » Le Président du Racing est revenu d’Amiens en colère. Avant la venue de Nice, ce samedi à la Meinau, Marc Keller en appelle à une prise de conscience collective. Président, dans quel état d’esprit êtes-vous rentré d’Amiens ? «Après le match contre St-Etienne (0-1), j’étais déçu. Après Amiens, je suis en colère. Depuis quatre ans, tout le monde connaissait l’historique des rencontres contre cette équipe. On ne peut pas dire qu’on n’était pas prévenus, on savait exactement ce qui nous attendait. Et ça n’a servi à rien. Ce match a confirmé, en quelque sorte, ce que je ressens. Quand on est bons, on n’est pas sûrs de gagner mais quand on n’est pas bons, on est sûrs de perdre. Maintenant, il reste quatre matches. Soyons clair. Ce que j’ai vu à Amiens en matière de manque d’engagement n’est pas acceptable». Avec seulement 4 points pris sur 27 possibles lors des 9 dernières journées, le Racing conserve malgré tout une petite marge sur le barragiste et les relégables… «Ce serait une grave erreur de continuer à compter sur les échecs des autres. A cette heure, nous avons encore les cartes en main mais nous allons les jeter au feu si nous reproduisons un match comme celui d’Amiens. Nous sommes encore dans une position qui nous permet d’envisager le maintien mais elle est très fragile. Elle réclame désormais un investissement sans faille de la part de tout le monde. C’est ce que j’attends et que j’appelle de toutes mes forces samedi prochain. Il nous reste quatre matches pour consolider le travail de plusieurs années et continuer à faire avancer le Racing».
Quelle attitude attendez-vous de votre équipe contre un adversaire en grande forme et bien placé pour gagner son billet européen la saison prochaine ? «Nice est une des meilleures équipes du Championnat en ce moment. Lors des 8 dernières journées, elle n’a perdu qu’un match et c’était de justesse face au PSG (1-2). Tout est dit. Contre Montpellier (1-0), dans un match très important, elle a montré toutes ses qualités. Nice veut l’Europe et vient à la Meinau pour gagner. Face à un adversaire de cette trempe, seule une attitude de combattants et une solidarité maximum seront tolérables à mes yeux. Je compte sur une prise de conscience collective pour réaliser le match que j’espère. Un match de guerriers et rien d’autre». SO |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 25 Mai 2018 - 21:40 | |
| Le président, Marc Keller, dresse le bilan de la saison du retour en Ligue 1 « Améliorer l’équipe » En gardant sa place dans l’élite française, le Racing a réussi sa saison. En dépit des formidables images forgées, notamment à la faveur de succès à la Meinau, Marc Keller veut tirer tous les enseignements de l’exercice écoulé pour s’éviter quelques angoisses. « Q uel bilan faites-vous de la saison qui vient à peine de s’achever ?
– Je retiens d’abord la fin de saison, d’une intensité folle, ce match incroyable contre Lyon (3-2). On aurait pu, on aurait dû se sauver avant ce match dans la saison, quand je songe à ceux à Toulouse (2-2) , face à Metz (2-2) ou Saint-Étienne (0-1). Finalement, on a décroché le maintien au moment le plus improbable. J’ai suivi le dernier match à domicile en compagnie de Frank Leboeuf. Il m’a dit que 26 ans après, Dimitri Lienard avait inscrit un but à la Keshi ( ndlr : le Nigérian avait marqué d’un tir surpuissant lors du barrage retour qui envoyait le Racing en Ligue 1 face à Rennes ). D’ailleurs, le fait que ce soit Dimitri Lienard qui marque ce but si important, c’est symbolique, c’est significatif. Il rappelle que l’on vient de National et que tout se joue souvent à la dernière minute pour le Racing ces dernières saisons. « Une génération Racing est née »
– N’y a-t-il pas, une nouvelle fois, l’immense fierté d’avoir contribué à ces grands moments, notamment à la Meinau ?
– Il y a eu énormément de plaisir et des émotions. On se retrouve avec un mélange heureux dans notre public, des fidèles, des enthousiastes, des familles, toutes les générations. La Meinau, c’est là où bat le cœur de l’Alsace. On est ancré dans un territoire. Il y a une génération Racing qui est née, qui a accompagné l’équipe dans sa remontée depuis six ans. Et cela s’organise sans aucun problème, à domicile comme à l’extérieur.
– Dans le détail de la saison, on ne peut pas taire le passage à vide de l’équipe, de février à mai, avec une grosse pression sur le groupe voire l’entraîneur. Quel regard portez-vous sur cette période ?
– La saison extrêmement difficile de Ligue 1 que nous venons de vivre est riche en enseignements. Passer du National à la Ligue 1 ne se fait pas en un claquement de doigt. Entre le National et la Ligue 2, il y a quelques différences. Entre la Ligue 2 et la Ligue 1, il y a un gouffre. Avec 24 points à la trêve, on était sur une bonne dynamique. Elle l’a été moins après avec un gros passage à vide. Mais je m’étais préparé à ce que ça se joue sur la dernière journée, je me préparais même au barrage.
Il ne faut pas oublier aussi qu’on a eu notre lot de blessures, Terrier, Da Costa, Lala, Foulquier, Mangane, Corgnet, sans parler de Ndour. À cette période, on ne jouait pas bien, on était sûr de perdre, on jouait bien et on n’était pas sûr de gagner.
J’ai toujours été convaincu qu’on allait se maintenir, même si je pensais qu’on aurait plus de marge. Pendant cette période de onze matches sans victoire, il y a eu des discussions avec le coach, avec les joueurs, on a cherché des solutions. Mais je retiens que l’on s’en est sorti en restant uni, en interne comme en externe.
– Thierry Laurey a-t-il pu être en danger ?
– Il n’y a pas eu débat. Il devait assurer une bonne saison en Ligue 2 et on est monté. Il devait assurer le maintien et l’objectif a été atteint. Il y a quelques jours, on a eu une réunion pour préparer la prochaine saison, près de trois heures. Et la seule question qui nous a motivés, c’était : que peut-on faire pour améliorer les choses ?
– Et avez-vous des réponses ?
– J’ai le sentiment que le club a grandi vite alors que le rythme de la Ligue 1 est très élevé et pas seulement sur le terrain. On est en mode start-up avec nos 19 salariés administratifs à qui je veux rendre hommage. On avait tout de même 25 000 personnes à accueillir à chaque match. « Un budget de l’ordre de 35 millions d’euros »
– Au terme de cette saison dantesque et finalement réussie, quelles sont les perspectives que vous avez en tête ?
– J’ai toujours l’ambition en premier lieu de pérenniser le club en Ligue 1. Dès lors, l’obsession c’est d’améliorer l’équipe avec le même objectif du maintien. Pour continuer de grandir, il faut qu’on s’inscrive dans la durée car en termes de droits télé notamment, le calcul sur l’historique des cinq dernières années compte beaucoup.
Après, la photo globale de la Ligue 1 se confirme. Il y a les quatre gros (PSG, Lyon, Monaco, Marseille), il y a les cinq ou six qui suivent (Rennes, Bordeaux, Nice, Saint-Étienne, Nantes et Lille) et il y a les dix autres qui cherchent à se maintenir. Dans ce cadre, et sachant qu’une deuxième année en Ligue 1 n’est jamais évidente, nous pourrons nous appuyer sur un budget de l’ordre de 35 millions d’euros. Avec les départs, nous pourrons dégager de la masse salariale et nourrir l’ambition première, améliorer l’équipe. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 25 Mai 2018 - 21:52 | |
| Du neuf sous diverses formes Dans le souci d’améliorer la performance de l’équipe ce qui ne passera pas uniquement par le recrutement, le Racing a programmé des investissements humains et matériels.
1,5 million d’euros sera débloqué à ce dessein. « On va se renforcer de manière raisonnée, précise le président sur le sujet. Avec le coach, on veut rapidement pouvoir compter sur un préparateur physique supplémentaire. Après, la forme du contrat est en réflexion. »
Une cuisine, une salle de musculation
Les autres axes susceptibles d’améliorer le volet sportif concernent la diététique. Une nouvelle cuisine sera installée pour les repas des joueurs, une nouvelle salle de musculation sera aménagée au centre de formation que le club strasbourgeois veut voir réapparaître en catégorie 1.
Enfin, et ce n’est pas le chapitre le plus anodin : la nomination d’un coordinateur sportif est à l’étude.
« Cela ne remettra pas en cause le lien que je peux avoir avec l’entraîneur, indique Marc Keller. Dans l’organisation sportive, je fonctionne avec Thierry (ndlr : Laurey) , comme je fonctionnais avec mon frère (François) ou Jacky (Duguépéroux). Pour le recrutement, il y a également le rôle de Loïc Désiré qui dirige la cellule, un lien direct qui restera entre tous les responsables. Mais en termes d’administration sportive, pour faire le lien avec le centre de formation par exemple, quelqu’un pourrait effectivement nous rejoindre. » Le nom de l’élu n’a pas été divulgué. Un million pour une pelouse hybride
Il reste qu’un chantier sera concrètement mené à bien durant cette intersaison. La pelouse fait peau neuve et sera hybride, avec un tout nouveau drainage ce qui offrira un confort de jeu assurément à la hausse. Les travaux débuteront le 4 juin et dureront sept semaines. Le coût de l’opération est estimé à un million d’euros. On se souvient qu’en janvier et février, certains matches se sont déroulés dans des conditions à la limite de l’acceptable. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 25 Mai 2018 - 21:57 | |
| Un groupe en reconstruction Le président est sur la même longueur d’onde que son entraîneur qui avait fait un premier point sur son effectif en début de semaine. Des propositions de prolongation seront adressées à quatre joueurs en fin de contrat, Alexandre Oukidja, Landry Bonnefoi, les gardiens n°2 et n°3 en début de saison, Stéphane Bahoken, le meilleur buteur du club, ainsi qu’Anthony Gonçalves, le milieu droit. Ils auront le loisir de l’accepter, discuter ou signer où bon leur semble.
Les trois joueurs prêtés, Bakary Koné, Dimitri Foulquier et Martin Terrier, sont amenés à partir définitivement, tandis que quatre éléments ne resteront pas, Jérémy Blayac, Vincent Nogueira, Kader Mangane et Steve Solvet. Ce matin, le Racing compte 19 joueurs sous contrat mais la direction et le staff technique envisagent une demi-douzaine de prêts. Dans cette catégorie, on trouve Moataz Zemzemi, Anthony Caci, Kevin Zohi, Ismaël Aaneba, Mohamed Simakan, de jeunes pros. Mais cela pourrait également concerner des pros “un peu moins jeunes”. Outre Bingourou Kamara, l’idée de garantir à Yoann Salmier, 14 matches de Ligue 1 lors de l’exercice écoulé, une saison pleine fait son chemin. « On en a discuté avec lui, indique Marc Keller. C’est une possibilité, d’autant qu’il a encore deux ans de contrat avec nous. Un club dans lequel il aurait plus d’assurance de jouer pourrait être une solution. »
Dans tous les cas, le Racing dispose d’un budget de recrutement pour les « sept à neuf postes à pourvoir », précise Marc Keller.
Au rayon infirmerie, Nuno Da Costa a été opéré hier de l’adducteur et sera absent pour quatre semaines. Il devrait être prêt pour reprendre avec ses petits camarades à la fin du mois de juin. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 25 Juil 2018 - 6:12 | |
| Le président de Strasbourg Marc Keller a évoqué les objectifs pour la nouvelle saison de Ligue 1. “Ce qu’on répète, c’est qu’on veut pérenniser le club, mais aussi grandir d’année en année, a-t-il lâché dans les colonnes de France Football. On a donc une vraie volonté d’améliorer l’équipe, sans perdre de vue ce qui est primordial pour nous : assurer notre maintien. De toute façon, en Ligue 1, il y a quatre clubs qui dominent, puis six ou sept qui sont stabilisés, et les autres se battent chaque saison pour sauver leur place. On appartient à la troisième catégorie donc, même si on est ambitieux, on se doit de rester humbles dans notre approche.” sport.fr |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Sam 28 Juil 2018 - 5:07 | |
| « On a fait l’effort »
Marc Keller a profité de la présentation de Matz Sels devant la presse, hier, pour revenir sur la venue du gardien belge, tout en évoquant la suite du recrutement strasbourgeois. « Quand on a contacté Matz (Sels), il y a quelques jours, on était bien entendu sur d’autres pistes. Mais quand Thierry Laurey et Loïc Desiré (chargé du recrutement) ont eu l’information que Matz cherchait un club pour jouer au quotidien, on a contacté le joueur. On a discuté une dizaine de jours et on a fait un effort. On est très heureux de son arrivée ».
« Trois à quatre joueurs »Marc Keller a aussi rappelé les objectifs du club pour la saison à venir. « C’est la deuxième année en Ligue 1 et pour s’installer durablement à ce niveau, il fallait améliorer l’équipe. C’est pour ça qu’on souhaitait renforcer l’équipe avec quelques joueurs expérimentés, comme Stefan Mitrovic. Matz (Sels) est ce type de joueur qui a une vraie expérience et qui doit amener le groupe à gagner en maturité, en expérience, dans un championnat de L 1 qui est très difficile. » Le président du Racing a aussi évoqué les recrues à venir. « On a encore besoin, au minimum, de trois ou quatre joueurs, deux défenseurs et un ou deux attaquants. On y travaille. Il nous reste un peu moins de trois semaines avant le début du championnat et cinq semaines jusqu’à la fin du mercato. On a déjà pris quatre joueurs, Matz Sels est le cinquième. Les quatre premiers joueurs, on avait travaillé dessus depuis longtemps, ils étaient identifiés. Matz, c’est plus une opportunité qui est apparue il y a dix jours, car on ne pensait pas pouvoir le prendre. On a mis un peu moins de 4 millions d’euros, c’est un investissement pour un joueur dans lequel on croit. » dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 10 Aoû 2018 - 22:19 | |
| « Je suis impatient » Le président du Racing ne tait pas son état d’esprit à la veille des trois coups de son championnat, qui débute à Bordeaux. Marc Keller n’est pas resté inactif depuis la mi-mai et le maintien décroché un soir de bonheur, lors d’une victoire face à Lyon, en une Meinau qui n’en finit pas de l’épater. Le but, pour la saison à venir ? C’est de définitivement s’installer en L1. Il est huit heures, non pas au clocher de l’église, mais à l’ombre de la Meinau. Et cela s’affaire dans tous les sens. Comme chaque jour, Marc Keller, le président pas loin de faire l’unanimité depuis six ans, fait le tour du propriétaire. Le premier match de championnat pour son Racing, à domicile, est programmé dans huit jours ? Qu’à cela ne tienne. Il n’y aura peut-être pas assez de 24 heures, chaque journée, pour que l’accueil des 25 000 spectateurs attendus face à Saint-Étienne, le 12 août, soit parfait. Un deuxième chapiteau qui accueillera près de 300 « VIP » supplémentaires lors de la saison à venir se monte. Devant les bureaux, de nouvelles buvettes sont installées. Bientôt, des écrans géants au-dessus de la billetterie apparaîtront. Il ne s’agit pas de chômer. Accessoirement, ce week-end, c’est en terre hostile que le dirigeant de 50 ans débutera son championnat. Il n’y a pas que le cadre qui compte. Le président actif est à l’affût pour dégoter la bonne affaire afin de renforcer son effectif. L’intersaison a été mise à profit pour recruter six joueurs. Ce n’est pas assez et il le sait. Mais en bon gestionnaire, d’une sagesse de bonze en un univers du foot pro toujours si frénétique, il veut rester maître d’un timing et surtout de finances au beau fixe après que le Racing a tant souffert en la matière. La saison à venir est celle de tous les dangers. Il n’y a aucune raison de tirer le signal d’alarme à l’avance pour autant. – Président, demain débute une deuxième saison de rang pour le Racing en Ligue 1, une première pour lui depuis 2005. Dans quel état d’esprit êtes-vous ? – Je suis impatient et j’ai l’impression que c’est un sentiment qui domine parmi les supporters et dans tout l’environnement du club. On a vécu une soirée historique il y a trois mois, avec ce coup franc de Dimitri Lienard et on a envie que ça recommence. On a déjà perçu l’attente des gens avec les 6 000 personnes présentes lors de la Fan’S Day ( le 22 juillet ). On a basculé à ce moment-là dans la nouvelle saison. On a hâte. – Toutefois, en termes de chronologie, en une intersaison évidemment consacrée au recrutement, après quatre renforts arrivés rapidement, le Racing a ensuite tardé à se renforcer. Quel regard portez-vous sur le mercato ? – On avait effectivement ciblé Stefan Mitrovic, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque, soit deux joueurs expérimentés et deux autres qu’on pourrait considérer « à potentiel ». Pour ces garçons, la cellule recrutement a travaillé pendant des mois pour s’assurer d’un état d’esprit irréprochable et ces arrivées ont été bien entendu validées par le staff. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu la prolongation d’Anthony Gonçalves aussi. « L’équipe n’est pas complète » L’idée, c’est de faire progresser l’équipe, sans perdre de vue les valeurs qui ont permis au Racing de revenir en Ligue 1. Il y a le niveau de jeu, mais il y a aussi la mentalité. – Quantitativement, n’avez-vous pas le sentiment que le Racing s’est appauvri alors que vous avez tout de même récolté 14 millions d’euros pour le transfert d’Aholou à Monaco ? – L’équipe n’est pas complète, on en a bien conscience. Il nous faut encore trois joueurs et on a jusqu’au 31 août pour recruter, mais il faut aussi laisser de la place pour les jeunes auxquels on croit. On ne peut pas avoir une politique de formation comme celle que l’on mène depuis trois-quatre ans, sans laisser la porte ouverte. Les meilleurs footballeurs alsaciens nés à partir de 2004 sont tous chez nous. Le centre de formation va repasser en catégorie 1 dans les mois à venir. Donc on ne veut pas tomber dans un sureffectif. On veut s’appuyer sur dix-huit joueurs confirmés qui seront secondés par de jeunes joueurs qui devront avoir la possibilité de jouer. Après, il y a du changement dans le groupe en cet été, c’est vrai. Mais on a la volonté de s’installer dans cette Ligue 1. Et, pour les années à venir, si on aura toujours le souci de régénérer l’effectif, ce sera par des petites touches. Et je ne veux pas qu’on perde de vue les valeurs qui ont fait notre réussite. Le club est notamment sain financièrement. On n’a jamais été obligé de vendre pour équilibrer nos comptes. Après, quand une proposition importante a été formulée pour Jean-Eudes, on l’a acceptée parce que ça nous donne la possibilité d’investir dans l’équipe. En l’occurrence, on a tout de même dépensé pour plus de dix millions d’euros. On consolide également nos fonds propres, ce qui nous évite d’être dépendants et d’avoir la possibilité de traverser une mauvaise passe avec sérénité. Par rapport à ce que le club a connu dans son histoire récente, c’est appréciable. – S’ouvre donc ce week-end le championnat qui suit la deuxième victoire de la France en Coupe du Monde. Cela suppose-t-il une responsabilité supplémentaire pour tous les clubs de Ligue 1 ? – J’ai été aux premières loges avec quatre allers-retours entre la France et la Russie et c’est vrai que les Bleus de Didier Deschamps ont montré une top image avec les joueurs doués que l’on connaît, mais aussi un vrai collectif. Il y aura je crois huit champions du monde en Ligue 1, cela peut rejaillir sur cette épreuve, c’est la victoire de tous les clubs, de tous les éducateurs et de tous les dirigeants. Mais on peut considérer qu’à Strasbourg la dynamique ne date pas de cet été. On va se retrouver à plus de 19 000 abonnés, un record historique. – N’y a-t-il pas toutefois de la frustration à devoir se contenter du championnat des petits amenés à se battre pour le maintien ? – Il y a effectivement cette pyramide en L1 avec quatre gros, les six-sept qui suivent et les autres qui luttent pour le maintien. L’objectif chez nous est clair, c’est pérenniser le club en Ligue 1, s’y ancrer, ce qui est la condition pour pouvoir grandir. On est humble et ambitieux, parce qu’on s’appuie sur un public qui nous a toujours soutenus, parce qu’on a toujours su rester uni ces dernières saisons, mais aussi parce qu’on est trop jeune en L1 pour considérer que cela va être facile. Il faut se préparer à une année où on va souffrir, encore.
« On ne mélangera pas le court et le moyen terme »Mais après, il y a de gros efforts qui sont réalisés pour que le Racing se structure. Cela concerne l’administratif, mais cela concerne le sportif aussi avec le recrutement d’un kiné, d’un préparateur physique, l’embauche à mi-temps de François Piétra, le médecin du Racing. Je pense aussi à la création d’une cuisine qui permet d’assurer des repas au quotidien pour les joueurs. Concrètement, cette intersaison, c’est deux millions d’euros investis par le Racing dans son stade avec, notamment, la pelouse pour un million. On veut créer un univers Racing, depuis la station de tram Krimmeri jusqu’au stade pour que l’accueil du public soit optimal. – Dans ce cadre, l’importante rénovation de la Meinau ne risque-t-elle pas d’obséder un club qui sera en nécessairement en danger ? – En termes d’organisation, on ne mélangera pas le court et le moyen terme. On ne peut pas obérer les trois ou quatre années à venir pour le projet de stade. On a réussi à construire un consensus au sein des quatre collectivités locales ( Eurométropole, Ville, Conseil départemental et Grand Est ) et cela s’est fait naturellement par ce que le Racing représente dans son territoire et son public et parce que la Meinau est remplie à 92 % en moyenne. – Voilà désormais six ans que vous œuvrez à la tête du Racing, ne ménageant pas votre énergie à sa reconstruction. N’y a-t-il pas parfois de la lassitude et l’envie de passer la main qui pointent ? – Non, pas pour l’instant. Tant que j’ai l’énergie et le sentiment de faire progresser le club, je me donne à fond dans un projet qui me passionne et qui s’appuie sur un actionnariat stable, sain avec des amis, Egon Gindorf, Pierre Schmidt et les autres autour de moi. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Dim 14 Oct 2018 - 21:51 | |
| Le président du Racing fait un premier point sur la saison Marc Keller : « Ça ne nous garantit rien » Le président Marc Keller se réjouit de l’encourageant départ du Racing qui légitime les 15 millions d’euros investis dans le recrutement estival. Mais au quart de la saison de Ligue 1, l’ex-milieu international reste prudent. La respiration offerte par la trêve internationale tombait à pic pour faire le point avec Marc Keller. Le patron du Racing vit sereinement la deuxième saison des Bleus en Ligue 1. Conforté par des finances saines et une entame prometteuse, l’ex-ailier sait néanmoins que son club reste à la merci d’un aléa sportif, même s’il espère que l’épilogue 2018-2019 sera moins stressant que le précédent. – Marc Keller, le Racing est neuvième avec 12 points en neuf journées. L’investissement consenti cet été dans le recrutement, favorisé par la vente de Jean-Eudes Aholou à Monaco pour 14 millions d’euros, vous paraît-il payant ? – À l’origine, nous avions tablé sur 7,5 millions d’achats, hors vente de nos joueurs. Nous en avons dépensé 15. La saison passée, nous en avions déboursé 6 alors que notre enveloppe prévisionnelle était de 4. La cession d’Ihsan Sacko à Nice au mercato d’hiver (plus proche de 2,5 millions que de 2, montant avancé à l’époque, ndlr) n’avait, elle, pas été budgétée. « En Ligue 1, il faut vraiment lutter » Avec le coach (Thierry Laurey) et Loïc Désiré (le responsable du recrutement) , nous souhaitions tirer les leçons de notre première saison en Ligue 1 à l’issue de laquelle l’objectif avait été atteint, mais dans la douleur. Le passage entre National et Ligue 2 est presque naturel. Mais entre L2 et L1, il y a un gouffre. Avant d’aller à Metz le 20 décembre pour la 19e et dernière journée aller (revers 3-0) , nous comptions 24 points et beaucoup commençaient à tirer des plans sur la comète. Mais j’étais persuadé que ça ne nous garantissait rien. Nous avons dû lutter jusqu’au bout. – Quels ont été vos axes de réflexion à l’intersaison ? – Ils ont porté sur le renforcement de notre défense, l’expérience et le vécu, sans oublier l’investissement sur des joueurs à potentiel, comme à l’été 2017 avec Nuno Da Costa, Kenny Lala ou Bingourou Kamara. Cette fois, nous avons fait venir Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque. C’était notre démarche : enrôler des garçons ayant l’expérience du haut niveau et d’autres à potentiel, mais sans excéder 18 ou 19 joueurs de champ. Car nous voulions laisser ouverte la porte de l’équipe première à nos jeunes. Anthony Caci et Kevin Zohi y ont joué en ce début de saison. D’autres n’en sont pas très loin. Nous souhaitons valoriser l’action du centre de formation. Pour la première fois, nous avons aussi dû nous tourner vers les marchés étrangers. Nous avions annoncé de huit à dix recrues. Nous en avons engagé neuf. – Les résultats honorables jusqu’ici vous confortent-ils dans vos choix ? – Autour de nous, on entend beaucoup de choses sur la qualité supérieure de l’effectif. En interne, on pense qu’il est plus dense, mais aussi que ça ne nous garantit rien. Les premiers matches l’ont encore montré : en Ligue 1, il faut vraiment lutter pour gagner et même prendre un point. – Dans l’ensemble, l’équipe a proposé du jeu… – Cette année, nous avons cherché à grandir, en restant nous-mêmes et en nous appuyant sur nos valeurs depuis des années : humilité, travail, abnégation et ambition. Nous comptons six points de plus que l’an passé au même stade. La saison 2017-2018 a été faite de cycles. L’objectif est donc de gagner en régularité.
« Personne n’est à l’abri »Nous avons bien travaillé, je crois, mais ce n’est pas une assurance tout risque. Regardez Dijon, un club sérieux dont chacun loue le travail en profondeur, avec un coach (Olivier Dall’Oglio) de qualité et une vraie philosophie de jeu. Le DFCO avait remporté ses trois premiers matches et était à hauteur du PSG. Mais il n’a récolté qu’un point sur 18 depuis. Dans ce championnat où tout le monde progresse, personne n’est à l’abri. – En 2016-2017, le club a réalisé en L2 un bénéfice de 1,645 million, ramené à 1,16 après impôt. La Ligue de Football Professionnel ne communiquera qu’au printemps le bilan des clubs pour 2017-2018. Le Racing sera-t-il de nouveau excédentaire ? – (Large sourire) Le bénéfice 2016-2017 a été réinjecté dans les fonds propres du club. Pour 2017-2018, nous dévoilerons les chiffres définitifs à nos actionnaires en assemblée générale dans six semaines. Ils seront positifs. Le président de la Fédération Noël Le Graët m’a dit un jour : « Un club sportif ne meurt jamais d’une situation sportive, mais d’une situation financière. » J’ai en permanence cette phrase à l’esprit. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Lun 15 Oct 2018 - 12:23 | |
| Marc Keller n’a pas souhaité s’attarder sur les achats 15 millions Marc Keller n’a pas souhaité s’attarder sur les achats réalisés cet été par le Racing sur le marché des transferts. Mais les montants en notre possession correspondent, à quelques fractions près, à l’enveloppe globale de 15 millions d’euros évoquée par le président du Racing dans l’interview ci-contre. Les voici dans le détail : Stefan Mitrovic (La Gantoise, 3 millions), Ludovic Ajorque (Clermont, 1,5 million), Ibrahima Sissoko (Brest, 2 millions), Adrien Thomasson (Nantes, libre), Matz Sels (Newcastle, 3,8 millions), Lamine Koné (Sunderland, prêt), Lionel Carole (Galatasaray, 0,75 million), Eiji Kawashima (Metz, libre), Lebo Mothiba (Lille, 4 millions). dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 29 Mar 2019 - 9:51 | |
| Marc Keller, président du Racing Club Strasbourg: « Je ne l’aurais jamais imaginé » Arrivé en 2012 à la présidence d’un Racing qui s’extirpait tout juste du CFA 2, Marc Keller l’a ramené en Ligue 1 en 2017, puis conduit aux portes d’un sacre en Coupe de la Ligue et d’une qualification européenne en 2019. Lui-même peine à le croire. Marc Keller, l’échéance approche. Sentez-vous monter la pression ? – Pas pour l’instant. Mais je sens des vibrations, en interne évidemment, en externe aussi. Tout le monde se réjouit et va monter en puissance. – En 2012, vous repreniez un club qui accédait au CFA. Tout est-il allé plus vite que vous ne l’auriez jamais imaginé ? – Je mentirais si je disais le contraire. Quand nous avons repris le Racing, j’avais parlé d’un délai de quatre ou cinq ans pour retrouver la Ligue 2. Nous y sommes revenus après quatre saisons et sommes montés en Ligue 1 dès l’année suivante. « Deux clubs ancrés dans leur territoire » Oui, c’est allé plus vite que je ne l’aurais jamais imaginé. Mais pour nous qui avons vécu ces années de travail, ces hauts et ces bas, ces moments parfois difficiles, ça ne semble pas être allé si vite que ça. Que de souvenirs ! Je repense à la “finale” d’Epinal contre Raon pour la montée en National (3-2), puis aux incroyables derbies contre Colmar. Il y a aussi le dernier match de la deuxième saison en National où, pendant qu’on gagne contre Colomiers, une fausse rumeur se propage dans la Meinau sur la supposée défaite du Paris FC à Bastia (0-0 en fait). On a tous cru à l’accession et ç’a été une grosse déception. J’ai dit ce jour-là qu’on ferait tout pour monter la saison d’après et on l’a fait à Belfort. Puis en L2, alors qu’on mène 2-0 contre Bourg au dernier match, l’ex-Strasbourgeois Loïc Damour réduit le score. On a vécu un terrible quart d’heure d’angoisse. Enfin, il y a évidemment le maintien du 12 mai 2018 contre Lyon, avec l’égalisation de Nuno (Da Costa) et l’extraordinaire coup franc de Dimitri (Lienard) (3-2). Depuis sept ans, on en a vécu, des moments incroyables. – Au vu de la saison des deux clubs, avez-vous plus à perdre que les Guingampais ? – Non. On n’a pas plus ou moins à perdre. On veut gagner. Guingamp aussi. Cette année, on voulait faire mieux que l’an dernier, c’est-à-dire se maintenir plus aisément. A priori, on va le faire. Je ne vais pas dire que cette finale arrive par hasard, mais au vu des tirages, on ne s’y attendait pas. On a éliminé Lille, gagné à Marseille aux tirs au but, sorti Lyon là-bas et Bordeaux chez nous. Notre parcours a été remarquable. Mais une finale, c’est un match à part. Tout peut arriver. Ça peut se jouer sur tellement de choses qu’il ne faut pas la jouer avant dans la tête. – Si vous voulez vivre cette saison un nouveau moment historique, vous n’avez pas d’autre choix que de la gagner… – C’est ça, une finale. Tu gagnes ou tu perds. Elle va être passionnante à vivre. Il nous a fallu faire un parcours de fous pour l’atteindre. Guingamp a aussi réussi un exploit phénoménal en gagnant à Paris (2-1). Cette finale sera différente, mais elle est très positive pour le football français. Guingamp est, comme nous, un club ancré dans son territoire. Comment une ville de 8000 habitants parvient-elle à avoir un club pérenne en L1 dans un beau stade de 19 000 places souvent plein ? C’est un exemple. Strasbourg, lui, est reparti de tout en bas et évolue également dans un environnement de passionnés. La Ligue 1, c’est ça aussi, pas seulement les gros dont nous sommes les premiers supporters en Coupe d’Europe.
« Je n’ai pas peur »– Serait-ce une immense déception de ne pas gagner d’une part, rater une qualification européenne de l’autre ? – Avant de songer à l’Europe, on pense d’abord au titre. Pouvoir en gagner un en France est très rare depuis l’avènement du PSG qui avait remporté les cinq dernières éditions et qui, sous l’ère des Qataris, ne laisse que des miettes aux autres. C’est pour ça que cette finale entre deux clubs amis, deux territoires férus de foot, la Bretagne et l’Alsace, est intéressante. Elle va être équilibrée. Il ne doit pas y avoir de pression, seulement du plaisir et, j’espère, de l’émotion à la fin. Vous n’imaginez pas mon bonheur et celui des salariés du club de mobiliser autant de gens. Ce sont des moments rares qui, je l’espère, vont entrer dans l’histoire. Le tifo “Vaincre” au Stade de France lors de la finale de 2005 est resté dans l’imaginaire des Alsaciens. Se dire que sept ans après être sortis du CFA 2, nous allons drainer tout ce public alsacien à une finale de Coupe de la Ligue que personne n’attendait, c’est top. Une belle histoire, non ? Je me réjouis. On va être derrière les joueurs, le staff, emmener toute l’énergie positive qu’on pourra et j’espère qu’on fera l’exploit. Tout le monde avait envie d’être à Lille. Nous avons eu 12000 places, mais beaucoup d’Alsaciens en ont acheté avant. Nous serons entre 20000 et 25000 Alsaciens et moi, j’ai envie d’y être dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Lun 17 Juin 2019 - 22:40 | |
| Marc Keller: « Une nouvelle saison passionnante, mais exigeante » À une semaine de la reprise de l’entraînement du Racing, fixée dimanche, Marc Keller, le président du club alsacien, dresse un bilan de la saison passée et évoque celle à venir. Le mois de juin est loin d’être le plus calme quand on préside un club de football professionnel. Et encore moins quand, comme Marc Keller, on est aussi en charge des sélections tricolores jeunes.
Mais avant de s’envoler pour l’Italie, pour voir le premier match de l’équipe de France espoirs au côté du président de la Fédération Noël Le Graët (ce mardi soir, face à l’Angleterre) , le patron du Racing dresse le bilan de la saison passée, tout en évoquant les enjeux de celle qui débutera fin juillet.
Quel bilan faites-vous de cette saison 2018/2019 ?
Pour en parler, il faut revenir un peu sur le passé récent du club. Il y a deux ans, quand on est monté, l’objectif était bien sûr le maintien en Ligue 1. Le club était encore jeune, il fallait “réapprendre” la Ligue 1. Et cette saison avait été incroyable, avec ce match face à Lyon que l’on n’oubliera pas de sitôt (le dernier de la saison 2017/2018 à la Meinau, synonyme de maintien en L1 avec une victoire 3-2 ). Le coup franc de Dimitri (Lienard) restera dans l’histoire.
« Je garde surtout une image en tête : cette journée à Lille avant la finale. C’était tout simplement extraordinaire »
La deuxième année, on voulait progresser, notre objectif était d’obtenir un maintien plus confortable. Pour y arriver, il a fallu tirer les enseignements de la première saison. On a compris qu’il fallait plus de maturité, plus d’expérience, au sein de l’effectif.
C’est pour cela qu’on a fait venir des joueurs comme Matz Sels, Lamine Koné ou Stefan Mitrovic. Et on a voulu y ajouter quelques joueurs dont on pensait qu’ils avaient un fort potentiel, comme Ibrahima Sissoko, Lebo Mothiba, Ludovic Ajorque.
Et cela a bien fonctionné…
Le travail de la cellule recrutement a été bien fait. On a trouvé un équilibre et on a rapidement vu que l’effectif était plus consistant, moins “à l’arraché” que la saison précédente.
Thierry Laurey a fait un excellent travail. Et la bonne surprise, ce sont ces jeunes qui sont sortis du centre de formation, comme Anthony Caci, Youssouf Fofana, Kevin Zohi, Mohamed Simakan ou Ismaël Aaneba…
Au-delà du très bon bilan en championnat, il y a aussi cette victoire en coupe de la Ligue…
La coupe de la Ligue a été une parenthèse enchantée. On a gagné la finale après un parcours incroyable: d’abord Lille à domicile, équipe qu’on a battue avec un effectif remanié. Ensuite on se qualifie à Marseille, puis à Lyon. Et puis il y a eu cette finale et ce titre… Ce sont des semaines incroyables et on a réalisé un véritable exploit! Car dans la configuration actuelle (avec un PSG ultra dominateur, NDLR) , gagner une coupe, un titre, c’est exceptionnel.
Après, je garde surtout une image en tête: cette journée à Lille avant la finale. C’était tout simplement extraordinaire de voir tous ces gens venus d’Alsace, cette ambiance en ville, ce cortège jusqu’au stade.
Après la montée en Ligue 1, le coup franc de Lienard l’an passé, voilà une date supplémentaire qui va entrer dans l’histoire. C’est important pour les jeunes générations. Franchement, après avoir fêté la montée en Ligue 1 en 2017, je ne pensais pas voir à nouveau la place Kléber noire de monde deux ans après (sourire).
La question que tout le monde se pose: comment le Racing peut réussir à faire mieux…
La nouvelle saison s’annonce passionnante, mais exigeante. Depuis sept ans que je suis président, c’est la même chose: chaque année, on est confronté à des problèmes différents et notre travail est de trouver les solutions suivant le niveau où l’on joue. Le National est différent de la Ligue 2, qui est différente de la Ligue 1. Et forcément, la coupe d’Europe, c’est encore un dossier différent à gérer. D’ailleurs Thierry (Laurey) a beaucoup échangé avec des entraîneurs ayant disputé la Ligue Europa récemment. J’ai aussi parlé à d’autres présidents pour voir comment ils avaient géré tout cela…
«Entre la 10e la 20e place, en Ligue 1, ça se joue à rien»
Quels seront les objectifs pour cette campagne européenne ?
Concilier le championnat et la coupe d’Europe est un challenge difficile. Si on se qualifie, il y aura neuf semaines où l’on jouera deux rencontres, le jeudi et le dimanche. Ce n’est pas simple à gérer, sachant que notre objectif essentiel est le maintien en Ligue 1.
Mais vous connaissez l’ADN du club: on ne lâche jamais rien. On ne s’attendait pas à jouer en coupe d’Europe, mais si on arrive à se qualifier, on la jouera à fond.
En Ligue 1, ce sera aussi difficile de faire mieux que la saison passée…
Entre la 10e et la 20e place, en Ligue 1, cela se joue à rien. On ne peut pas se reposer sur nos acquis. Les exemples de Guingamp (relégué après avoir fini 12e en 2017/2018) ou Dijon (maintenu de justesse en barrage après avoir fini 11e en 2017/2018) prouvent que la marge est ténue. Il va falloir encore améliorer le travail, être encore plus pointu.
Et avoir un effectif plus conséquent ?
La saison sera dure car on doit concilier deux compétitions. Quantitativement, il faudra être costaud ( lire encadré ci-contre ). On étoffe le staff. David Ducourtioux a rejoint l’équipe de Thierry Laurey (en tant qu’adjoint) , et on va aussi renforcer le staff médical.
«On a le meilleur public de France»
Vous avez gagné le championnat des tribunes. On imagine que cet engouement populaire qui ne se dément pas représente une vraie satisfaction...
C’est magnifique à vivre, ce sont des émotions uniques. On a le meilleur public de France, on a gagné le championnat des tribunes, on est premier au niveau de l’ambiance, deuxième au niveau du taux de remplissage (après le PSG).
On veut garder ce public mélangé, populaire, avec un mur bleu de passionnés, mais aussi des familles, des femmes, des étudiants, des enfants.
Après sa saison 2018/2019, le Racing sera attendu au tournant. Cela vous inquiète-t-il?
Le foot est une éternelle remise en cause. Chaque saison est différente et il faut toujours rester à l’affût. On ne peut jamais se reposer sur ses lauriers... dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Sam 27 Juil 2019 - 22:12 | |
| Marc Keller : « C’est tout simplement incroyable ! » Il a dû attendre une longue minute avant de pouvoir parler. Accueilli comme une “rock star” par les milliers de supporteurs présents samedi matin à la Meinau, Marc Keller a reçu une interminable ovation lors de son entrée en scène.
Alors que le football français est régulièrement secoué par des conflits de gouvernance (comme récemment à Nantes ou encore à Caen), le club strasbourgeois fait figure de (très) bon élève. Après les sombres années marquées par les soucis financiers, il fait désormais grand bleu sur le Racing.
Et pour les aficionados alsaciens, le président Keller est l’incarnation de cette stabilité retrouvée et des succès actuels.
Un soutien « indispensable »
La tribune sud n’a donc pas manqué de rugir de plaisir quand le “prési” a égrainé quelques chiffres toujours sympas à entendre.
« La saison dernière, vous étiez près de 19 000 abonnés. Cette année, on s’est arrêté à 19 200, a rappelé Marc Keller. Il y a eu plus de 25 000 spectateurs de moyenne et 18 matches sur 19 ont été disputés à guichets fermés. C’est incroyable ».
L’occasion, aussi, pour le président de rappeler que le Racing a terminé meilleur public de Ligue 1 pour l’exercice 2018/2019.
Et Marc Keller a gardé son sourire au moment de dresser un rapide bilan sportif.
« De notre première saison de Ligue 1, on retiendra ce coup franc de Lienard (face à Lyon, qui a permis de maintenir l’équipe en L1). La saison passée, on voulait avoir une équipe plus consistante. Et cela a été le cas, on a terminé 11e ce qui est un très bon classement pour nous », a-t-il exposé.
Avant d’ajouter : « Et il y a la parenthèse enchantée de la coupe de la Ligue. Je ne pensais pas que gagner un titre en France était possible actuellement. C’est historique. Et on gardera tous en tête ce fameux samedi à Lille, lors de la finale. Cette ambiance en ville, dans le stade, c’était tout simplement incroyable ».
Mais le président s’est aussi efforcé de tempérer les ardeurs des uns et des autres, rappelant qu’une « saison difficile » s’annonce, surtout si le Racing se qualifie pour la phase de poules de la Ligue Europa.
Comme souvent dans ce genre d’exercice, Marc Keller en a terminé en exhortant les supporteurs à continuer à apporter leur soutien. Un soutien « indispensable » pour grandir encore et entretenir « le miracle » alsacien. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Sam 6 Juin 2020 - 7:14 | |
| Alsa'sports a écrit: Marc Keller sur les tablettes de la FFF ? C’est en mars 2021 que se tiendront les prochaines élections pour la présidence de la FFF. Président de la Fédération Française de Football depuis 2011, Noël Le Graët n’a toujours pas annoncé s’il souhaitait se représenter ou non. L’ancien Maire de Guingamp souhaiter prendre sa décision après l’EURO 2020, qui se disputera finalement en 2021…
Comme l’indique l’article de L’Équipe, le Numéro 1 de la FFF verrait bien Marc Keller à la tête de la Fédération et serait prêt à lui apporter son soutien. Pas certain que cela soit suffisant pour que l’actuel président du Racing Club de Strasbourg se présente lors des prochaines élections. L’Alsacien sera-t-il prêt à lâcher son poste de président du Racing à l’aube de la rénovation du Stade de la Meinau ? Vaste question que lui seul connaît la réponse pour le moment.
De son côté, l’ancien Champion de France 1979 avec le Racing, Raymond Domenech, estime que Marc Keller pourrait devenir un haut dirigeant français. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 22 Juil 2020 - 12:09 | |
| Marc Keller confirme la promotion de Kamara comme gardien n°1 C’était l’une des interrogations après la grave blessure de Matz Sels, écarté des terrains pour plusieurs mois. Au micro de RMC Sports, le président du Racing Club de Strasbourg, Marc Keller, a confirmé que Bingourou Kamara occupera la place de gardien numéro 1 pendant l’absence de Matz Sels. Eiji Kawashima sera lui, le gardien remplaçant. Enfin, le président à laisser entendre la probable arrivée d’un troisième gardien. Bingourou Kamara avait perdu sa place de titulaire au courant du mois de février 2018. Mais le portier alsacien a parfaitement réussi sa campagne de Coupe de la Ligue dont il est l’un des artisans de la victoire finale. Au micro de RMC Sports, Marc Keller témoigne lui sa confiance : “c’est un joueur qui a beaucoup progressé avec le staff et parce qu’il était encadré par Matz Sels et Kawashima. Thierry Laurey pense qu’il a beaucoup gagné en maturité. Il sera le numéro 1, Kawashiwa sera le numéro 2. Le coach et Loïc Désiré travailleront peut-être sur un troisième gardien.“ Alsac'sports |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 22 Juil 2020 - 16:11 | |
| Ils sont têtus, ça il faut leur laisser, Saadi est revenu donc la saison s'annonce bien. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 22 Juil 2020 - 21:16 | |
| On verra ce que ça va donner. |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Jeu 23 Juil 2020 - 6:30 | |
| Au moins ils ont conservé l'entraineur qui a un palmarès époustouflant vu son budget (champion de L2, 3 maintiens -le premier assez chanceux- et 1 CddL). Et qui a une VISION de ce qu'il veut faire. Le problème est le recrutement au niveau de sa qualité technique et de la gestion des départs. Le club recrute beaucoup trop de joueurs approximatifs de ce côté là, en plus beaucoup de blessés, on sles signe et on voit après. En refusant plusieurs départs d'éléments inutiles l'an dernier (pourquoi Martin et pas Carole, Da Costa et Lala ?), le club a perdu 12 millions. On est viré pour moins que ça. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Jeu 23 Juil 2020 - 8:31 | |
| Lacuesta, tant que Keller sera président il ni aura ne jamais une équipe qui pourra jouer le haut du tableau, lui c'est acheté des joueurs à moindre prix pour les revendre pour des millions |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Ven 24 Juil 2020 - 11:54 | |
| Pour ça il faut des mécènes et la ville n'attire pas les milliardaires. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mar 8 Sep 2020 - 21:39 | |
| dna a écrit: Entretien avec Marc Keller, le président du Racing: « Il faut entrer dans la saison » Pugnace, Marc Keller ne se laisse pas ébranler par le mauvais départ du Racing en championnat et une situation économique rendue délicate par la crise sanitaire. Le président veut que cette saison participe du développement du club strasbourgeois. Début mai, au moment de l’arrêt définitif du championnat, Marc Keller se voulait « raisonnablement confiant ». La saine gestion financière du Racing, 10e de Ligue 1, avait permis de traverser sans trop de dommages la violente crise sanitaire. Quatre mois plus tard, le président du club strasbourgeois garde la même ligne de conduite malgré un début de saison raté et les difficultés à venir. Marc Keller, la confiance affichée au printemps est-elle toujours intacte ?
À l’époque, on avait bouclé l’exercice avec un manque à gagner d’à peu près 10 millions d’euros. Là, c’est une nouvelle saison qui commence. On doit s’adapter en permanence et trouver des solutions à beaucoup de problèmes.
La difficulté réside dans le fait que notre projet économique s’appuie sur un stade plein. La Meinau est un lieu de vie, avec une ouverture des portes deux heures et demie avant le match, une fermeture deux heures après et une ambiance formidable. La jauge réduite à 5 000 personnes nous oblige à faire sans pour l’instant, et ça change notre manière de procéder.
« On a hâte de faire évoluer les choses » Comment pouvez-vous limiter la casse ?
Au Racing, on dépense en fonction de nos recettes. Celles-ci étaient garanties avec 25 000 personnes dans le stade, nos abonnés, nos partenaires et les droits TV.
Forcément, quand tu passes à 5 000 spectateurs, ça a un impact sur un budget classique de début de saison. Voilà pourquoi on l’a présenté à la DNCG (le gendarme financier du foot pro) en le dégradant déjà de 30 à 35 % pour anticiper les conséquences de l’épidémie.
Mais avec la manne de Mediapro, le nouveau diffuseur espagnol qui va reverser plus d’un milliard d’euros par an jusqu’en 2024 au football pro, il y a de quoi compenser le manque à gagner, non ? Oui, mais sans la pandémie, notre budget aurait été plus élevé. Là, on table sur 55 millions d’euros, soit peu ou prou cinq millions de plus que la saison passée. On fait partie des clubs les plus impactés, justement parce que notre stade est plein depuis des années…
Le fait de jouer devant seulement 5 000 spectateurs ne coûte-t-il pas plus d’argent au club qu’il n’en rapporte ? On ne raisonne pas en termes de pertes et profits. Ce qui est sûr, c’est que les recettes sont moindres, mais les charges liées à l’organisation restent quand même importantes, car il faut organiser le match, mais aussi sécuriser le stade selon le protocole sanitaire. Donc, oui, notre marge est plus faible par rapport à notre rythme habituel de 25 000 personnes.
Lors de la venue de Nice, fin août, la préfète Josiane Chevalier a semblé rassurée par le protocole sanitaire et évoquait la possibilité d’augmenter la jauge dès le prochain match contre Dijon. Sauf que le Bas-Rhin a rebasculé entre-temps en “zone rouge” Covid… La préfète a pu constater qu’un travail important, sérieux et rassurant a été réalisé, en relation constante avec ses services et l’ARS (Agence régionale de santé). Nos équipes travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions (lire ci-dessous).
Au-delà de l’aspect économique, on a tous envie de retrouver ce qui a fait notre force ces dernières années, à savoir l’ambiance, la convivialité et le dynamisme autour du stade et du match.
On a hâte de faire évoluer les choses, même si on sait que ça va être progressif. À nous de rassurer les autorités et de montrer que l’on est capable d’accueillir du public en toute sécurité.
Sur le plan sportif, le Racing a manqué son départ, avec une préparation tronquée par le coronavirus et deux larges défaites en championnat. Que vous inspirent ces premières semaines de compétition ? C’est vrai que rien n’a été simple. On a eu du Covid dans l’effectif durant le confinement, les vacances et le stage à Évian (14 cas positifs en tout). Après, on a beaucoup parlé des dix joueurs qui ont été touchés en Haute-Savoie, parce qu’il y a eu une sortie non autorisée (dans un bar) après un dîner validé par le club.
Avez-vous pris des sanctions à leur encontre ? On a réglé l’affaire en interne, et les décisions prises resteront en interne. Ce que je peux dire, c’est que les gars sont partis boire un verre, ils n’ont pas non plus fait la java. On voit d’ailleurs que la grande majorité des clubs a aussi beaucoup de cas positifs. C’est un sujet délicat…
« L’effectif pour faire de belles choses »
Sans le clamer sur tous les toits, tout le monde au club s’accordait à dire que les deux premières rencontres seraient difficiles à cause du manque de rythme… Le dire est une chose, mais je pense qu’il y avait sûrement moyen de faire mieux. Durant quinze jours en août, Thierry (Laurey) n’a pas pu travailler avec un groupe homogène. J’espère que la coupure internationale a permis de remettre tout le monde au même niveau afin d’être prêt collectivement. Il faut entrer dans la saison, samedi à Saint-Étienne.
À partir de quel moment un président est-il inquiet ? L’an dernier, au soir de la dixième journée et de notre défaite à Marseille, nous étions derniers. On est resté calme, on a travaillé et on a fini dixième. Cette saison, on a gardé l’ossature de l’équipe, on en a prolongé certains (Ajorque, Sissoko). Même si on a deux joueurs importants qui sont blessés (Sels et Mothiba) , il y a l’effectif pour faire de belles choses. On doit juste se mettre en ordre de marche.
Que répondez-vous aux sceptiques qui estiment que le Racing a oublié de se renforcer durant l’intersaison ? L’hiver dernier, on a recruté Mehdi Chahiri (Red Star, National) , un profil de jeune joueur à fort potentiel qui correspond à notre politique d’investissement. Idem pour Mahamé Siby, arrivé libre de Valenciennes pour progresser avec nous.
En accord avec Thierry Laurey et notre recruteur Loïc Désiré, on n’a fait venir personne d’autre parce que l’on ne voulait pas surcharger un effectif qui était déjà assez fourni (22 pros aptes actuellement).
« On a prévu cet investissement »
Et le milieu récupérateur que Thierry Laurey appelle de ses vœux ? C’est notre priorité. On a prévu cet investissement depuis le mois de mai, indépendamment d’une vente. Mais on est à la recherche d’un profil bien précis, un joueur confirmé, avec de la maturité pour encadrer Bellegarde et Sissoko.
On est un peu dans la même démarche qu’à l’époque avec Matz Sels : on veut essayer de faire la bonne opération avant la date butoir du 5 octobre et la fin du mercato. On est focalisé là-dessus, même si on regarde aussi en direction des attaquants, puisque Mothiba est convalescent jusqu’en janvier.
Dans le sens inverse, on évoque aussi régulièrement un départ de Simakan pour une belle opération financière. Qu’en est-il exactement ? Il y a deux cas de figure : les joueurs qui ne jouent pas et qui peuvent être amenés à partir, et d’autres comme Aholou, Fofana ou Martin que l’on a vendus dans leur intérêt et le nôtre (près de 34 millions d’indemnités de transfert). Quand une proposition très importante nous parvient, on l’étudie et on se met autour d’une table, même si on n’est pas dans l’obligation de vendre.
Par ailleurs, neuf joueurs arrivent cette saison en fin de contrat, dont le leader offensif Adrien Thomasson (*). Quelle est la position du club à leur égard ? On va affiner ça dans les prochaines semaines. Concernant Adrien, il connaît notre position. On l’a déjà rencontré deux ou trois fois, seul ou avec ses agents. Le Racing veut le conserver. Il se sent bien au club, se plaît à Strasbourg, c’est une belle personnalité. On est prêt à faire des efforts, mais il préfère encore patienter. On ne peut pas forcer les choses, c’est la règle du jeu.
Au final, quel est votre objectif pour cette quatrième saison de rang en Ligue 1 ? Toujours le même : essayer de pérenniser le club à ce niveau. Et pour l’installer de manière durable, il faut travailler sur plusieurs tableaux : le sportif, l’administratif, la formation, les infrastructures qui ont commencé à évoluer. Bref, on veut continuer à grandir et à se structurer. Cela nécessite une remise en question permanente. Comme pour les pros, il faut se battre tous les jours. (*) Thomasson, Liénard, Koné, Lala, Carole, Kawashima, Aaneba, Zohi et Saadi |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 9 Sep 2020 - 2:26 | |
| Il serait temps qu'il s'en aille au plus vite ainsi que l'entraîneur. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 9 Sep 2020 - 10:07 | |
| Si tu parles de MK, il ne partira pas de sitôt, tu crois peut-être qu'il est au racing en bénévole, il doit avoir un sacré salaire, la seule chose qui pourrait le faire partir c'est d'avoir la présidence de la F.F.F. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Lun 8 Fév 2021 - 11:38 | |
| dna a écrit: Marc Keller, président du Racing : «30 millions de recettes en moins» Confronté à la crise du coronavirus et à la réduction imprévue et spectaculaire des droits télé, le Racing doit faire face à une baisse de recettes qui représente la moitié de son budget. Son président Marc Keller se bat pour limiter le déficit d’une saison inédite. Il avait accepté le principe d’une interview début janvier. Mais l’entretien avait été repoussé de semaine en semaine, car Marc Keller préférait attendre la fin du mercato d’hiver et la sortie de crise des droits télévisuels pour faire un tour complet et précis de la situation sans précédent à laquelle doit faire face le Racing en 2020-2021. « Qui aurait pu imaginer avant le début de saison que nous devrions faire face à la perte de la moitié de nos recettes ? » « La pandémie nous coûte 20 millions sur deux saisons » Ce lundi, le président a tenu parole et passé en revue tous les sujets, même s’il est resté évasif sur certains. Entre baisse des recettes de l’ordre de 30 millions d’euros, réduction salariale de 15 à 20 % sur six mois pour les joueurs et situation sportive délicate, il s’est longuement livré, à un moment clef de la saison où l’avenir de son club en Ligue 1 est en jeu.
Êtes-vous soulagé, après le fiasco Mediapro sur les droits télé, que la Ligue de Football Professionnel ait trouvé un terrain d’entente avec Canal + ?
Pour moi, dans l’accord trouvé avec Canal + sur la reprise des lots Mediapro jusqu’en fin de saison, il y a trois enseignements. Le premier, c’est qu’on ne récupère que 35 millions pour les 14 dernières journées. Mais ça a le mérite de clarifier les montants que les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 vont toucher en 2020-2021.
Pour les droits domestiques et internationaux, le football français aurait dû percevoir un package d’environ 1,3 milliard. Après l’accord négocié avec Canal, on tombe à 750 millions. Le football français a donc perdu 550 millions, 42 % donc, par rapport aux projections du début de saison.
Le deuxième enseignement, et c’est plutôt une bonne nouvelle, c’est que le foot revient sur Canal qui est un peu sa maison. L’exposition et la visibilité de nos championnats seront, avec le retour chez notre diffuseur historique depuis 1984, plus naturelles, plus faciles, plus homogènes pour tous les amateurs de foot.
Le troisième, c’est que grâce à Vincent Labrune, le nouveau président de la Ligue, nous avons retrouvé un vrai dialogue avec Canal. C’est important en vue des tractations à venir pour les trois ou quatre prochaines années. J’espère que cet environnement apaisé facilitera les négociations.
L’épisode Mediapro impose-t-il aux clubs français de redéfinir leur modèle économique ?
Lors de l’échange avec le syndicat des joueurs, l’UNFP, il y a un mois, nous avions évoqué un déficit cumulé pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 de 1,3 milliard en 2020-2021, à cause de l’incidence très forte du Covid – sur la billetterie, le sponsoring et les hospitalités – et de l’histoire Mediapro. Nous y sommes.
Quelles seront les conséquences pour le Racing ?
Parlons déjà des effets du Covid en 2019-2020. Nous aurions dû générer un résultat net assez important, compris entre 12 et 13 millions, grâce, entre autres, à la vente de Youssouf Fofana à Monaco pour 15 millions en janvier 2020.
Nous voulions ajouter ce résultat à nos fonds propres (qui s’élevaient à 13,155 millions fin 2018-2019). Mais avec l’arrêt prématuré du championnat en mars, la pandémie nous a coûté une bonne dizaine de millions. Du coup, nous dégagerons pour 2019-2020 un résultat positif de 2 à 3 millions.
Et pour 2020-2021 ?
Nous avions élaboré un budget sur la base d’une quinzième place, d’environ 60 millions de recettes, 60 de charges, sans vente de joueurs. C’était un budget très sécurisé, comme chaque année.
Seulement, la pandémie s’est prolongée au-delà des deux ou trois mois difficiles que nous avions envisagés. Nous avons compris dès octobre que les huis clos seraient la règle pour une grande partie de la saison. Cette année encore, le Covid nous coûtera une dizaine de millions et la défaillance de Mediapro, entre 18 et 20.
« Sans le virus, nos fonds propres seraient de 22 à 23 millions d’euros »
Vos recettes seront ainsi amputées de quelque 30 millions, soit la moitié du budget prévisionnel, ce qui le ramène à son niveau de 2017-2018 lors de la remontée ?
Oui. À ceci près que nous faisons partie des clubs stables qui présentent des budgets quasiment à l’équilibre chaque année. Cette perte de recettes, qui représente effectivement une trentaine de millions, n’était pas prévisible en début de saison.
Votre trésor de guerre, de l’ordre de 15 à 16 millions, va-t-il intégralement fondre à cause de cette crise sanitaire et télévisuelle ?
Sans le Covid du printemps 2020, nos fonds propres seraient montés à 22 ou 23 millions après impôt. Là, ils sont effectivement de 15 ou 16. Ça fait huit ans, depuis notre arrivée à la tête du club en juillet 2012, que les actionnaires n’ont pas perçu un euro de dividende et qu’à part les deux premières années en CFA et National, nos résultats financiers ont toujours été positifs.
Tous ont été versés dans nos fonds propres pour anticiper le risque, toujours présent pour un club comme le nôtre, de retomber en Ligue 2. Nos réserves devaient servir à un accident de relégation, mais aussi au financement des infrastructures dans lequel nous nous sommes engagés depuis trois ou quatre ans : quelques travaux de rénovation à la Meinau, les terrains d’entraînement des pros (pour 4 millions HT) et, plus tard, la réhabilitation de l’académie (pour 15 millions).
« Nous ne recourrons pas à un autre emprunt »
Maintenant, il est clair qu’avec 30 millions de recettes en moins, que nous pensions acquis grâce un stade plein à tous les matches et à des droits télé qui auraient dû être de 35 millions, les réserves accumulées depuis huit ou neuf ans vont être utilisées pour traverser cette année difficile. Nous essayons d’amortir l’impact de la crise.
En actionnant quels autres leviers ?
D’abord les aides de l’État, comme l’activité partielle, principalement pour les services impactés par les matches à huis clos, les compensations pour les pertes de billetterie, les exonérations de charges sociales. Ensuite des économies diverses au club, sur le plan administratif et les salaires des joueurs.
Avez-vous craint ou craignez-vous toujours de vous retrouver à court de trésorerie pour assurer le paiement des salaires ?
C’est une lutte quotidienne. Je dors bien la nuit parce que je sais que nous avons travaillé de manière très sérieuse depuis neuf ans, mais la période est difficile. Au printemps dernier, nous avions, pour soulager notre trésorerie, contracté un PGE (Prêt Garanti par l’État) de 11 millions.
Pourriez-vous recourir à un autre emprunt ?
Pour l’instant, non.
Le transfert retardé de Mohamed Simakan à Leipzig est-il une mauvaise nouvelle à l’heure où vous tentez de rééquilibrer les comptes 2020-2021 ?
Je rappelle que le Milan AC avait proposé de le recruter le 5 octobre, à trois ou quatre heures de la fin du mercato (pour 15 millions + 1,5 de bonus). Mais pour nous, il était impossible d’accepter, car nous n’aurions pas eu le temps de nous retourner et d’enrôler un successeur.
« Avec Leipzig, nous discutons encore pour Simakan »
Nous avons alors privilégié la situation sportive en gardant un joueur de grande qualité avec nous. Mais j’avais donné à “Momo” et ses agents mon accord de principe pour discuter avec les clubs intéressés au mercato suivant, cet hiver, ce que nous avons fait avec Milan et Leipzig.
Malheureusement pour lui, le joueur s’est blessé et ne rejouera pas avant mars. Le Milan AC s’est éloigné. Avec Leipzig, nous discutons encore pour finaliser le départ du joueur là-bas en fin de saison. Ce n’est pas fait, mais nous espérons trouver un accord dans les jours à venir. Nous avons d’ailleurs un nouvel entretien avec les dirigeants allemands ce mardi. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 12 Mai 2021 - 21:09 | |
| dna a écrit: Marc Keller : « Je veux voir une équipe et des guerriers » Alors que le Racing va jouer son avenir en Ligue 1 lors des deux dernières journées de championnat, à commencer par dimanche (21h) à Nice, le président Marc Keller est sorti de sa réserve pour en appeler à la responsabilité des joueurs, avec calme mais fermeté. Ce mercredi matin, comme tous les jours d’entraînements, les fidèles suiveurs du club ont sagement pris place derrière la main courante, côté rue des Vanneaux, derrière le stade la Meinau. C’était l’heure de la première éclaircie et tout le monde ne parlait que des chances d’accrocher le maintien.
De l’autre côté de l’aire de jeu, un peu en retrait, Marc Keller (53 ans) a suivi d’un œil attentif la séance dirigée par Thierry Laurey. On l’a vu échanger avec son entraîneur, puis glisser quelques mots à chaque joueur après le dernier exercice. On est quand même en grand danger
En treize saisons aux affaires du club (*), l’ex-manager général devenu président de la reconstruction n’a pas connu que des jours heureux mais au moins n’a-t-il jamais vécu de descente. Alors que l’issue de la quatorzième reste en suspens, il a senti poindre le danger et décidé de s’exprimer. L’heure est à la remobilisation générale. Marc Keller, en quoi votre présence auprès de l’équipe est-elle importante ?
Parce que la situation l’exige. Je la suis toute l’année lors des matches, parfois aussi pour les entraînements. Mais là, j’estime que l’on est quand même en grand danger.
Du coup, il faut un peu modifier les habitudes. C’est pourquoi je suis beaucoup plus présent. On a besoin de montrer que l’on est tous là pour aborder ces dix derniers jours qui sont très importants pour nous.
Quels sont ces changements dans le quotidien que vous avez demandés ?
On va être à huis clos deux jours cette semaine (plutôt qu’un, ce qui est devenu la norme cette saison) , parce que l’on a besoin d’être ensemble, concentrés sur nous. D’une manière générale, dans notre situation, il faut que l’on sente une réaction, presque une révolte.
Sur les cinq dernières journées, le Racing affiche le plus mauvais bilan de Ligue 1 (trois défaites, deux nuls). Comment l’expliquer ?
L’heure n’est pas au bilan général, mais on vit quand même une saison difficile. Je pensais dès le départ qu’elle serait particulière. La pandémie nous a beaucoup impactés. On a mal commencé mais on a su créer une dynamique qui aurait dû nous permettre d’atteindre un maintien un peu plus facile…
Qu’est-ce qui a dérapé ?
On a gâché quelques occasions de nous mettre à l’abri. Je pense en particulier au match contre Nantes (défaite 1-2, 34e journée) , où l’on mène un à zéro à la pause. Rien qu’avec un nul, on serait sauvé aujourd’hui… À Marseille, on a fait un match intéressant dans l’engagement (1-1) , avant d’être à nouveau insuffisants contre Montpellier (défaite 2-3). Voilà, il faut une réaction.
Sentez-vous tout le monde concerné par l’enjeu ?
Est-ce que j’ai vu une unité parfaite sur le terrain depuis trois semaines ? Soyons honnêtes, pas toujours. J’ai parlé avec les cadres de l’équipe, je les ai mis devant leurs responsabilités.
Que leur avez-vous dit ?
De manière tranquille mais déterminée, je leur ai dit qu’il est essentiel de retrouver ce qui fait l’ADN du Racing depuis dix ans, à savoir l’unité. On oublie les petits détails qui fâchent et on se remobilise. Il faut donner de la confiance mais en même temps appeler à un changement d’attitude.
Dans les moments difficiles, on s’en est toujours sortis ensemble, comme lors du maintien en 2017/2018 (succès arraché par Liénard lors de l’avant-dernière journée contre Lyon). Thierry Laurey est à 100 % sur l’objectif qu’il connaît Mais à l’époque, vous aviez des guerriers dans l’effectif. Ceux-là ne font-ils pas défaut aujourd’hui ?
Non. Liénard est toujours là, on a des anciens, des joueurs de qualité et un staff qui travaille. Il faut se remobiliser en équipe et se concentrer sur notre force. Je ne vois personne qui a peur du combat.
En dehors des cadres, sentez-vous que tout le monde est à l’écoute ?
Individuellement, je n’ai aucun doute. Mais seul, on n’y arrivera pas. L’intérêt supérieur, c’est celui de l’équipe et du club. Les gars ont les qualités pour le faire. Maintenant, il faut qu’ils le prouvent.
Au vu de la situation, n’est-il pas dangereux d’avoir laissé filer Mohamed Simakan à Leipzig avant la fin de la saison ?
Mohamed est sous contrat avec Strasbourg, pas encore avec Leipzig, même s’il s’est pré-engagé en Allemagne. Or il n’est toujours pas remis de son intervention (arthroscopie du genou en janvier). S’il avait pu jouer, il aurait joué avec nous, mais ça n’est pas le cas. Quelle est la responsabilité de Thierry Laurey dans la situation actuelle ?
On a passé une heure ensemble lundi pour faire le point. Un point technique sur lequel je ne m’étendrai pas. Et Thierry est à 100 % sur l’objectif qu’il connaît. On veut tous se maintenir.
Avez-vous envisagé de l’écarter après le revers contre Montpellier ?
Non, la question n’est pas là. Début février, j’avais dit que l’avenir de Thierry, de son staff et des joueurs en fin de contrat se discutera une fois que le maintien sera validé. Et je n’ai pas changé de position entre-temps.
Pourtant, il semble évident que Laurey ne vivra pas une sixième saison sur le banc strasbourgeois, et ce quelle que soit l’issue de celle en cours…
(D’un ton ferme) J’ai été clair en février. On se concentre tous sur notre objectif. Tout ce qui peut être dit ou écrit, ça ne m’intéresse pas.
Donc vous n’avez pas pris contact avec Rémi Garde, Olivier Dall’Oglio ou tout autre technicien…
Je n’ai aucun commentaire à faire. Ce n’est absolument pas le sujet. Au coup de sifflet final du maintien, on pourra en parler.
Rétrospectivement, le Racing ne s’est-il pas vu trop beau cette saison, la plupart des joueurs évoquant le Top 10 plutôt que le maintien ?
Je suis très pragmatique. Avec un budget de milieu de tableau (55 millions d’euros en prévisionnel) , tu peux viser la neuvième ou la dixième place dans une bonne année et la quinzième ou la seizième quand c’est plus compliqué. On voit bien que ça se joue à peu de chose. Avec quatre points de plus, on serait douzième… Que les supporters retrouvent une équipe dont ils sont fiers Oui, mais vous ne les avez pas, ces quatre points de plus…
C’est pourquoi il faut des actes, pas des paroles. On retrouve une équipe et on se bat ensemble, contre Nice et Lorient, deux matches qui se joueront dans des stades vides. Il faudra donc trouver des forces en nous-mêmes, comme on a su le faire ces dernières années.
Au regard de la dynamique de vos poursuivants, vous êtes quasiment dans l’obligation de gagner à Nice. Êtes-vous prêt ?
Sans même parler du résultat, on doit y aller avec un comportement irréprochable. Je veux voir une équipe et des guerriers qui ne lâchent pas et se battent jusqu’au bout. Si c’est le cas, on peut espérer quelque chose. C’est ce que je leur ai demandé, rien de plus.
Avez-vous déjà anticipé une participation aux barrages ?
Il reste deux matches, on va tout faire pour être maintenu au plus tard contre Lorient.
Que représenterait une descente en Ligue 2 ?
Il n’y a pas la place pour penser à autre chose qu’au maintien, et je ne dis pas ça par superstition. Je veux que les supporters retrouvent une équipe dont ils sont fiers et qu’ils reviennent à la Meinau en août en reprenant l’histoire là où elle s’est interrompue, à savoir en Ligue 1.
(*) Marc Keller a été manager général de 2001 à 2006 puis président depuis 2012 |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Jeu 13 Mai 2021 - 4:40 | |
| Quelle erreur n'a-t-il pas commise ? Lui qui était joueur international, que dit-il du jeu pratiqué depuis le nouvel entraîneur avec une équipe d'un niveau aussi abyssal ? |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Jeu 13 Mai 2021 - 4:45 | |
| Il était aussi a Monaco et tu à vu comment ça c'est passé. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Mer 26 Mai 2021 - 7:58 | |
| L’énorme perte financière du Racing cette saison C’est dans une interview accordée au magazine “Or Norme” que le président du Racing Club de Strasbourg a dévoilé les pertes financières du club alsacien pour la saison 2020/2021. Un montant qui avoisine les 30 millions d’euros d’après Marc Keller ! “Pour nous, si c’est évidemment extrêmement pénalisant en terme de performance sportive, ça l’est aussi sur le plan budgétaire car nous pointons parmi les plus grosses affluences du championnat avec les 25 000 places de la Meinau qui sont toutes occupées à chaque match. La Covid nous pénalise de 10 millions d’euros sur l’ensemble de la saison. Et il faut rajouter à cela la défaillance de Mediapro qui nous coûte 20 millions d’euros de plus. Heureusement, nous avons toujours établi des budgets très sécurisés et nous avons accumulé propres grâce à notre saine gestion, ce qui va sûrement permettre au club de passer ce cap très difficile mais en ce qui nous concerne, ici à Strasbourg, cette absence du public est un vrai déchirement”. Alsa'sports |
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