Marc Keller (Président )

Nombre de messages : 61754 Date d'inscription : 25/11/2012

ENTRETIEN. Pour le président du Racing club de Strasbourg Marc Keller, "avec BlueCo, on aura plus de moyens"
Après l’inquiétude de certains supporters concernant le rachat par l'Américain BlueCo, le président du Racing club de Strasbourg, Marc Keller, revient sur cette étape clé qui provoque de nombreux changement. L’ambition avec ce nouvel actionnaire est de retrouver un meilleur effectif la saison prochaine.

À la Meinau en ce moment, la tendance est au changement. Fin juin 2023, le Racing Club de Strasbourg Alsace a signé un accord avec un nouvel actionnaire américain nommé BlueCo. Après quoi, Marc Keller, président du club, a décidé, d'un commun accord, de se séparer de Frédéric Antonetti et de faire appel au champion du monde 1998, Patrick Vieira, pour entraîner l'équipe alsacienne.

Au cœur du stade strasbourgeois, Marc Keller est revenu sur les chantiers à venir au micro de France 3 Alsace. Depuis son arrivée en 2012, il n'a cessé de prioriser trois choses : l'équilibre financier du club, une gouvernance stable et l'ancrage territorial. "Il fallait repartir de la base, c'est-à-dire Strasbourg et sa métropole. On a ensuite réussi à monter en Ligue 2 puis en Ligue 1", se rappelle-t-il.

Mais voilà, après y avoir mis tout son cœur, le président du RCSA affirme qu'il est désormais au "plafond de ce qu'il pouvait faire". "Nos recettes du stade sont arrivées à 100%. Les actionnaires actuels ne pouvaient pas prendre assez de risques, c'est pourquoi nous avons fait appel à BlueCo", confie-t-il à notre reporter Grégory Fraize.

"Être plus offensif"
Le consortium BlueCo, qui regroupe des investisseurs tels que Todd Boehly et Mark Walter, a débarqué en Europe en rachetant le club de Chelsea en mai 2022. Il était déjà propriétaire des très célèbres Lakers, l'équipe de NBA à Los Angeles. "Leur idée est d’investir dans des franchises sportives. Ils se sont dit que le sport européen allait progresser et se sont lancés", affirme Marc Keller.

De plus, avec la Ligue 1 qui passe à 18 clubs et les droits internationaux du foot français qui vont être fléchés vers les clubs européens, il est "indispensable" de se tourner vers des investisseurs étrangers, selon le président du club.

Le président du club alsacien cherche à rassurer les supporters qui ont en mémoire l'exemple de Troyes. L'équipe auboise redescend cette saison en Ligue 2 après son rachat par le propriétaire de Manchester City. "Avec BlueCo, on aura plus de moyens. Ils sont là pour investir et nous donner plus de capacité financière tout en gardant les fondamentaux actuels", précise Marc Keller.

On se concentre sur les achats de nouveaux joueurs

Marc Keller, président du RCSA
Mais alors à quoi s'attendre avec ces moyens supplémentaires. Selon lui, des changements dans l'équipe vont intervenir dès la saison prochaine. "L’effectif cette saison arrive au bout. Il va être amélioré. L’arrivée de BlueCo va nous permettre d’être plus offensif. Depuis huit jours, on se concentre sur les achats de nouveaux joueurs", indique-t-il.

Les dépenses supérieures en termes d'achats de footballeurs permettront "d'améliorer l'équipe". "Les joueurs en fin de contrat sont maîtres de leur destin. On va tout faire pour les garder. Mais l'idée est d’avoir un effectif encore meilleur que l’année dernière. On va se concentrer sur l'acquisition de jeunes joueurs", confirme le président. L'objectif est désormais d'aller plus haut que la Ligue 1.

L'espoir Vieira
L'autre changement, qui a occupé les esprits des supporters strasbourgeois, est évidemment l'arrivée de Patrick Vieira en tant qu'entraîneur. L'ancien champion du monde 1998 est devenu le quatrième entraîneur du RCSA en 2023 en succédant à Julien Stéphan, Mathieu Le Scornet (en intérim) et Frédéric Antonetti.

Après son parcours brillant en tant que joueur, notamment en équipe de France, puis à la Juventus de Turin et l'Inter Milan, Patrick Vieira a été entraîneur au New York City FC, à l'OGC Nice et au Crystal Palace. "On visait quelqu’un avec une expérience internationale. Quelqu’un qui parle d’autres langues, car on va commencer à s’ouvrir à d’autres pays. C'est quelqu’un de très motivé par le challenge", explique Marc Keller.

Le président du club est optimiste et sait que ses joueurs connaissent bien l'expérience de leur nouvel entraîneur. "Ça se passe déjà super bien avec l'équipe", affirme-t-il. Le prochain gros chantier à venir est la rénovation du stade de la Meinau qui va être modernisé. Les supporters strasbourgeois ont donc de beaux jours devant eux.
Franceinfo

Alsa'sports a écrit :Marc Keller confirme le bon de sortie de Diallo, 2 joueurs toujours invendables
Le 25 juin 2023 sur le site Alsa’Sports, nous vous révélions qu’Ismaël Doukouré et Habib Diarra ne seraient pas vendus lors de ce mercato estival – sauf en cas d’offres vertigineuses et difficilement refusables. Un mois et demi après, la tendance est toujours la même comme l’a à nouveau confirmé Marc Keller, mardi à nos confrères de France Bleu Alsace. Il ferme la porte à un départ de ces deux pépites cet été malgré les sollicitations qui sont nombreuses à leur égard en Europe.

Bon de sortie pour Habib

Quant à Habib Diallo, il possède toujours un bon de sortie. « J’ai promis la saison passée de le laisser partir, si on a une proposition sérieuse », a rappelé Marc Keller au média régional. L’international sénégalais, auteur de quatre buts durant la préparation estivale, est sous contrat à Strasbourg jusqu’en juin 2025.

Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017

Il faut encore 2 milieux offensifs + 1 attaquant si Diallo part.

Lacuesta a écrit:: Il faut encore 2 milieux offensifs + 1 attaquant si Diallo part.

Effectivement pour les deux milieux ,pour Diallo tout dépend ce que veulent donner les clubs .

Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017

Le club veut 20 millions mais n'a reçu aucune offre même inférieure.

Sujet: Re: Marc Keller (Président ) Dim 10 Mar 2024 - 8:55

L'Equipe a écrit :Keller : «Je garde les commandes»
Le président strasbourgeois réaffirme avoir la main au quotidien sur le club et explique son alignement avec la stratégie tournée vers la jeunesse prise par BlueCo. En soulignant que c’était aussi le projet décidé par le RCSA avant la vente, l’été dernier.

Marc Keller n’est pas exactement un petit nouveau à Strasbourg, et il en a vécu des péripéties depuis qu’il en est devenu le président en 2012, de la période d’après dépôt de bilan à la victoire en Coupe de la Ligue 2019 (0-0, 4-1 aux t.a.b., contre Guingamp). Mais cette saison restera certainement l’une des plus éprouvantes,tant son club est exposé aux secousses depuis la vente au consortium américain BlueCo à l’été. La stratégie du 100% jeunes et les résultats en dents de scie ont plongé le RCSA (13e) dans une nouvelle lutte contre la relégation, ce qui a fait naître des tensions nourries avec les supporters. Alors qu’il s’est porté garant d’une image alsacienne parfois mise à mal, le dirigeant de 56 ans s’exprime pour la première fois depuis novembre pour défendre ce projet.

Neuf mois après la vente du club, le projet mené avec les nouveaux propriétaires correspond-il à vos attentes ?
L’arrivée de BlueCo était capitale pour permettre au Racing d’être plus compétitif sur les prochaines années. Sans la vente, le risque était qu’il y ait des conséquences sur le projet sportif. On a encore deux ans et demi de travaux à la Meinau, c’est aussi une période particulière. Pour la traverser, c’est mieux d’être bien soutenu, et on l’est. On va perdre des revenus en billetterie l’année prochaine et remettre une vingtaine de millions d’euros dans le stade.

Pensiez-vous que la transition serait aussi compliquée ?
On dit que c’est le projet BlueCo mais en réalité, c’est le projet que nous avions déjà au club. On voulait franchir une étape et ce projet est boosté par BlueCo. Si je suis resté, c’est parce que j’y crois. Le projet établi avant la vente, on est dedans.

N’êtes-vous pas passé d’une politique tournée vers un rajeunissement à du “tout pour la jeunesse” ?
On était arrivés en fin de cycle. Avec Loïc (Désiré), le responsable du recrutement, on avait en tête qu’il fallait rajeunir. On nous dit qu’on ne fait que dans les jeunes mais on considérait qu’on avait dix joueurs expérimentés sur vingt à vingt-deux. Il ne faut pas caricaturer la stratégie que l’on a
mise en place.

Depuis la fin du mercato, vous avez le onze le plus jeune d’Europe (23ans et 120 jours)…
On avait une équipe de 28ans de moyenne et on voulait descendre à 23-24. On avait des joueurs du centre de formation qui émergeaient mais c’est vrai qu’on a pu aussi se placer sur des jeunes courtisés avec les moyens apportés par BlueCo. Les joueurs à potentiel, c’est la politique de BlueCo, mais c’est aussi la nôtre.

'Votre quotidien de président a-t-il évolué depuis la vente ?
Dans l’opérationnel, rien n’a changé. Je garde les commandes du club au quotidien. Avant, quand j’étais l’actionnaire principal, j’avais toujours deux ou trois amis actionnaires que je consultais pour prendre les grandes décisions. Maintenant, je discute avec les propriétaires, et on est alignés.

Behdad Eghbali, l’un d’entre eux, chapeaute-t-il le club ?
Non. Et il ne faut pas personnaliser. Je discute avec plusieurs personnes de BlueCo, dont Behdad que j’ai régulièrement au téléphone.

Comprenez-vous la défiance et les inquiétudes des ultras vis-à-vis de BlueCo ainsi que leur peur de devenir un club satellite de Chelsea ?
Le changement fait peur, et c’est un gros changement. Je reconnais que la multipropriété est un sujet national, voire européen. Est-ce que les autorités de tutelle chercheront à la réguler?Probablement, mais moi je n’en suis pas responsable. Et il n’y a pas de modèle unique de multipropriété. Nous, on n’est pas dans un système pyramidal, Chelsea est un club “frère”, pas au-dessus, mais à côté de nous.

Que répondez-vous aux supporters qui s’inquiètent d’une perte de l’ADN du club ?
Le Racing reste le Racing. Et la volonté de BlueCo est à 100% alignée avec ce que je viens de dire. On veut profiter de leur aide pour aller plus haut. L’adhésion viendra de nouveau avec le temps et la victoire. Le public commence tout doucement à s’identifier aux joueurs.

'Mais ces jeunes-là, à partir du moment où ils explosent, ne sera-t-il pas difficile de les conserver ?
Notre volonté est de construire un effectif pour les deux-trois prochaines années, ce qui veut dire qu’on souhaite les garder, même si on n’est jamais à l’abri d’un départ à la marge. Il peut y avoir du mouvement parce que c’est la vie du foot mais à l’avenir, l’idée est aussi de vendre les joueurs plus cher que par le passé.

Pour que ça participe aux progrès du club. Comment évaluez-vous le travail de votre entraîneur Patrick Vieira ?
Il est toujours resté droit, fidèle au projet qu’on met en place. Quand on a eu la bonne période, on reconnaissait ce qu’il voulait mettre en place. C’est vrai que depuis trois semaines, c’est plus difficile. Il est dans cette notion de faire progresser les joueurs individuellement. Et ça, ça me plaît.

N’avez-vous pas l’impression d’avoir appauvri votre effectif cet hiver avec le départ de Matz Sels (pour Nottingham Forest) ?
Ne mélangeons pas tout. Le dossier Sels est clair à 100%. Il ne devait pas partir. Le coup de fil est arrivé la veille au soir. Avec Patrick et Loïc, on s’est dit “qu’est-ce qu’on fait” ? Matz était décidé à partir et le staff croit en Alaa Bellaarouch. On a estimé qu’il pouvait prendre le relais. En ce qui concerne les arrivées, on voulait faire un latéral et un excentré gauches, ça n’a pas pu se faire et on s’est dit qu’il ne fallait pas recruter pour recruter. Habib Diarra pouvait jouer à gauche et, dans ce cas, il nous fallait un milieu polyvalent supplémentaire. On a profité de la relation avec Chelsea pour faire venir Andrey Santos.

Faut-il encore s’attendre à ne voir que des jeunes arriver cet été ?
On réfléchit pour la suite mais ce n’est pas le moment d’en parler. On fera le bilan en fin de saison. Comme chaque année, on essayera de trouver des solutions.

FLAVIEN TRÉSARRIEU

L'Equipe a écrit :En mission pédagogique

En choisissant de conserver son rôle de président du RC Strasbourg malgré la vente du club, Marc Keller a, quelque part, pris un risque. Ses onze années comme actionnaire principal ont permis au club de s’extirper du monde amateur pour revenir dans l’élite, ce qui avait conforté son statut d’homme fort du foot alsacien. Mais cette image risquait de s’écorner en l’associant à celle de BlueCo, un consortium américain bien loin de se soucier de l’identité régionale d’un club. Le foot français suscite principalement aujourd’hui l’intérêt d’investisseurs étrangers et quand il cherchait à vendre le RCSA, l’an passé, Keller n’a eu face à lui que des projets estampillés « multipropriété ».
Il a été convaincu par Todd Boehly et Behdad Eghbali, deux milliardaires pas adeptes des présentations publiques. Si le premier a pris du recul avec le club, le second assiste de temps en temps aux matches de Strasbourg, comme le 27 février à Lyon, lors de l’élimination en quarts de finale de Coupe (0-0, 3-4 aux t.a.b.).
Keller reste donc le seul visage au plus haut de la hiérarchie du club et, comme il l’a répété dans l’entretien, c’est lui qui le dirige au quotidien. Et c’est lui qui s’exprime publiquement pour défendre le projet à terme du Racing, porté notamment par une nouvelle Meinau en 2026. Mais BlueCo semble parfois décider unilatéralement des grandes stratégies, comme à la mi-juillet, quand le consortium a décidé seul – ce qui n’a jamais été publiquement confirmé au club – de faire passer la stratégie de transferts essentiellement tournée vers les jeunes à du 100 % jeunes de moins de 23 ans.
Keller multiplie les échanges avec la Fédération des supporters du club et les ultras, comme mardi où il les a rencontrés, accompagné de l’entraîneur Patrick Vieira, du responsable du recrutement Loïc Désiré et de quatre joueurs (Gameiro, Guilbert, Doukouré et Diarra). Remontés par la multipropriété et la jeunesse de l’effectif, les UB90 en veulent au président strasbourgeois, dont la question de l’avenir se posera peut-être à l’été.
S’il n’est pas salarié, ce dernier s’était engagé sur un contrat de cinq ans en 2023. Mais l’élection du futur patron de la FFF, en décembre, pourrait rebattre les cartes. Interrogé à ce sujet, Keller, membre du comex de la Fédération depuis 2017, évacue : « Je suis dans cette logique de donner de mon temps quand je le peux à la Fédération mais en même temps d’être concentré sur mon club, surtout dans cette période qui n’est pas facile. Cela me demande plus d’énergie que je ne pensais parce qu’il faut faire accepter la vente.

FLAVIEN TRÉSARRIEU

Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017

Il se fout de qui ? On peut recruter des jeunes oui.
Tiens j'ai ma petite idée : Barcola, Zaïre-Emery, Tel...
Pas des inconnus de L2 ou des réputés championnats belge ou autrichien avec des montants de transferts étonnamment élevés voire carrément louches...
Et surtout un vrai entraîneur.

» Cherche attaquant pas cher et très bon...
» Francois Keller (Entraîneur)
» Jean-Marc Kuentz
» Depart de P Adler et M.Keller
» Marc Fachan

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