Dimanche le 17/01 à15h

dna a écrit:
Saint-Etienne va demander le report du match
Selon nos confrères du Progrès, Saint-Etienne était sur le point de demander un report du match de la 20e journée de Ligue 1, programmé ce dimanche (15h) à la Meinau. Trop de joueurs seraient positifs au Covid-19.
C'est un signe: Claude Puel et un joueur devaient se présenter ce vendredi midi en conférence de presse pour évoquer le déplacement à Strasbourg, prévu dimanche à 15 heures. Mais en matinée, le rendez-vous a été annulé.

Aucune communication officielle n'a encore été faite au sein du club. Une certitude, le Covid-19 circule dans l'effectif et le staff des Verts. Durant la semaine, trois joueurs au moins - Kolodziejzack, Bouanga et Abi - en présentaient le symptômes. Des tests PCR ont encore été effectués ce vendredi matin.
Rappelons que le protocole médical de la LFP stipule que "les matches de Ligue 1 et de Ligue 2 seront maintenus tant que 20 joueurs (dont un gardien) sur un effectif de 30 seront testés négatifs". Dans le cas contraire, le club touché par le virus peut demander le report.

Ils ont combien de pros ? Parce qu'alors les premiers matches du RCSA aussi seraient à rejouer !
C'est quand même la seule équipe à avoir perdu contre Lorient !

Alsa'sports a écrit:
Strasbourg – Saint-Etienne : Match maintenu
C’est désormais officiel, la rencontre comptant pour la 20ème journée de Ligue 1 entre le RC Strasbourg et l’AS Saint-Etienne, va bien se disputer ce dimanche à 15 heures :

A quarante-cinq minutes du coup d'envoi, les Stéphanois entament leur échauffement dans une Meinau vide, sans leur entraîneur Claude Puel ni la moitié de leur effectif, rattrapés par le Covid-19. Mais le match pourra se tenir.

Et oui, il y a bien match! Donc, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue au stade de la Meinau à l’occasion de ce Racing – Saint-Etienne comptant par la 20e journée de Ligue 1.

Ni la neige, ni la Covid-19, qui frappe sérieusement l’AS Saint-Etienne, n’auront donc eu raison de ce troisième rendez-vous de l’année pour les deux équipes.

Neige, pas de souci. La Meinau est depuis plusieurs années bichonnée et préservée comme il se doit en pareilles circonstances.

Pour ce qui est de la Covid-19, c’est une autre histoire. Ajoutés à Yvann Maçon, Panagiotis Retsos, Wahbi Khazri, Yvan Neyou, tous, blessés. Dix éléments sont impacté à Saint-Etienne: Timothée Kolodziejczak, Denis Bouanga, Zaydou Youssouf, Romain Hamouma, Mathieu Debuchy, Etienne Green, Stefan Bajic, Kevin Monnet-Paquet, Harold Moukoudi et Charles Abi !

Un joueur de plus et la rencontre aurait été reportée. Quoi qu’on puisse, en l’état, discuter de son maintien. Mai les règlements sont ainsi faits. Lors de l’ouverture de la saison à Lorient, le Racing traînait aussi les conséquences des dix cas contractés lors de la préparation. Sauf que là, les cas concernés ne peuvent être là du tout. Les Stéphanois disons valides ont été testés à nouveau à leur arrivée à Strasbourg. Pas de nouveau cas. Le match aura bien lieu...

Le staff stéphanois est lui aussi frappé dans ses grandes largeurs, Claude Puel, Jacky Bonnevay, Julien Sablé, André Biancarelli et Hubert Largeron ne sont pas du voyage. Ne restait plus que l’ex-adjoint Laurent Huard, écarté l’an dernier et aujourd'hui rattrapé par la manche au sein du centre de formation. A lui de diriger cet après-midi ce qu’il reste de l’équipe.

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l'équipe annoncée:
Kawashima ; Lala, Mitrovic (cap), Djiku, Caci ; Aholou, I. Sissoko Bellegarde, Thomasson ; Ajorque, Diallo.
Le Racing pourrait évolué en 4-4-2 avec le fameux milieu en losange: Aholou à sa base, Sissoko et Bellergade sur les côtés, et Thomasson en soutien des deux attaquants de pointe, Ajorque et Diallo.

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A Saint-Etienne, on a donc fait avec les moyens du bord, sans qu'on puisse à cet instant vous évoquer quelconque organisation. Voici le onze de départ: Moulin; Trauco, Moueffek, Sow, A. Sissoko; Gourna, Boudebouz, M. Camara, Gabard; Krasso, Nordin.

Le Racing ne peut donc pas se plaindre avec, outre les absents de longue durée, la seule et unique de sa pépite, Mohamed Simakan, forfait pour deux mois, au sujet duquel, les tractations sont toujours en cours avec Leipzig et le Milan AC.

Bien relancé depuis début décembre, le Racing a gagné quatre de ses sept derniers matches. A l’inverse, Saint-Etienne n’en a gagné qu’un des seize derniers, mi-décembre à Bordeaux (2-1). A l’extérieur donc, ce qui veut dire, méfiance. Et puis, de manière générale, les Verts ne réussissent pas trop aux Bleus : une victoire, deux nuls, trois défaites lors de la demi-douzaine de rendez-vous écoulés. On n’oubliera pas non plus que le Racing n’en est qu’à deux victoires à domicile cette saison, à chaque fois face à la lanterne rouge du moment, Dijon en septembre, Nîmes le 6 janvier.
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Même s'il reste quelques titulaires potentiels sur le terrain, on a bien affaire à une équipe B de l'ASSE. En de telles circonstances, le Racing doit pouvoir enchaîner avec une 3e victoire consécutive et s'éloigner plus encore de la zone dangereuse, même si Nîmes à créé la surprise hier à Marseille. Mais après tout, la situation peut être déstabilisante pour l'adversaire aussi. Aux Strasbourgeois de rester concentrés sur leur sujet et de faire le travail sans autre état d'âme.

La rencontre sera arbitrée par Antony Gauthier, 43 ans, qui présente la particularité d’être maire de sa commune, Bailleul, dans le Nord, un peu moins de 15000 habitants, accolée à la frontière belge, tout près de Roubaix.

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C'est parti! Avec une minute d'avance.

Sissoko rappelé à l'ordre pour une grosse charge sur Boudebouz.
 
Krasso multiplie les dribbles dans la surface. Il obtient plusieurs contres favorables face à Mitrovic et Lala, avant de perdre le ballon, capté par Kawashima.

Penalty pour Saint-Etienne!

Lala manque sa tête en retrait pour Kawashima. Moueffek en profite et se présente face au gardien de Strasbourg. Le Japonnais fait l'arrêt, mais dans son élan percute le joueur stéphanois. Sans hésiter, Antony Gautier montre le point de penalty.

Ryad Boudebouz choisit de frapper sur la gauche de Kawashima. Il prend le gardien de Strasbourg à contre-pied mais tire au dessus de la transversale.

Toujours est-il que le Racing s'en sort bien. Laurey vocifère dans tous les sens, car les Bleus ne sont entrés dans leur match.

Baptiste Gabard est le premier joueur averti après un tacle très en retard sur Thomasson dans le rond central.

Moulin sauve les Verts. Devant Ajorque, il intervient à bon escient sur une mauvaise passe en retrait. Sissoko, de loin, reprend. La balle frise la barre.

Premier corner pour le Racing, obtenu de haute lutte. Bellegarde le frappe. Saint-Etienne se dégage.

On joue la 16e'. le Racing reste la seule équipe de Ligue 1 n'ayant pas encore marqué cette saison durant le premier quart d'heure.

Le centre de la gauche à ras de terre d'Ajorque pour Thomasson qui tente une Madjer au premier poteau. De peu à côté.

En tout cas, ça y est, le Racing s'installe dans la partie, qu'il se met à dominer.

Moulin capte aisément le centre de Lala.

Dans l'attitude, les Verts restent plus mordants. Les Bleus vont devoir comprendre que les trois points ne tomberont pas en claquant des doigts.

Toujours pas de tir cadré à signaler alors que l'on arrive à la moitié de la première période. Strasbourg a tenté trois tirs, Saint-Etienne un : le penalty manqué de Boudebouz.

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Le centre de Bellegarde, depuis le couloir gauche, est manqué au premier poteau par Ajorque, avant d'être dégagé de la tête par Trauco.

Gourna trouve Nordin dans le couloir droit. Le joueur de Saint-Etienne percute et tente un centre à ras de terre, dégagé en corner par Lala.

Si Saint-Etienne gagne peu, il a tout de même le chic de faire mal jouer ses adversaires. C'est encore le cas.


But 1-0 Ajorque

Sur un centre de Lala du pied gauche, Ajorque, parti à la limite du hors-jeu, se retrouve seul au six mètres et dévie légèrement de l'extérieur du pied gauche. Moulin ne peut intervenir et le ballon termine sa course dans le petit filet.

Boudebouz et Nordin sèment le trouble dans la surface strasbourgeoise. Mitrovic et Kawashuma s'en sortent.

Moueffek est insaisissable. Il ne cesse de percer, de faire des misères au milieu strasbourgeois. Il sert Nordin, dont la frappe de 20m est contrée.

Trauco joue rapidement un coup franc pour Saint-Etienne. Gabart prend de vitesse Ibrahima Sissoko, obligé de commettre une faute devant sa surface.

Carton jaune pour Sissoko, premier joueur de Strasbourg averti.

Bien frappé par Boudebouz, le coup franc est nettoyé au 2e poteau par la tête d'Aholou.

Lala frappe un corner sortant pour Strasbourg. Le ballon, dévié une première fois au premier poteau, est convoité au second par Diallo. Mais le joueur du RCSA manque le ballon et tape dans Camara, qui s'est sacrifié.

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Il n'y avait pas péno. N'empêche que Bellegarde et Sissoko, JE N'EN PEUX PLUS ! Bousculés par des joueurs de CFA !!!!!!!!!!!!!!

Dans l'axe, à une vingtaine de mètres du but de Moulin, Aholou tente une reprise du pied gauche qui passe largement au dessus du but.

Longue touche de Lala qui trouve la tête d'Ajorque au premier poteau. Le ballon arrive ensuite au point de penalty, où Bellegarde profite d'une couverture défensive un peu large pour placer une tête qui passe de peu au dessus.

Bellegarde tente de retrouver Ajorque à l'entrée de la surface. Un peu court, le joueur de Strasbourg s'arrache mais manque son contrôle et perd le ballon.


Pas de temps additionnel. C'est la pause.

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Lacuesta a écrit:

Il n'y avait pas péno. N'empêche que Bellegarde et Sissoko, JE N'EN PEUX PLUS ! Bousculés par des joueurs de CFA !!!!!!!!!!!!!!

Lacuesta c'est joueur de CFA comme tu dis essayer de gagner une place dans cette équipe de Sainté

On ne parlera pas d'avantage heureux, mais le Racing s'en sort quand même bien en menant à la mi-temps. N'oublions pas que Ryad Boudebouz a raté un penalty, même si la sanction contre Kawashima était sévère. Par ailleurs, les Verts, même diminués, ont fait preuve de fraîcheur et de culot. Avant le but d'Ajorque, d'un petit extérieur du gauche sur le centre de Lala, seule la Madjer de Thomasson avait provoqué un léger frisson dans le dos de Moulin dans la cage stéphanoise.

C'est reparti, sans changement, à la Meinau.

La déviation de Boudebouz pour Krasso dans la surface! Mais Lala l'a joué à l'expérience devant l'ex-Spinalien.

Le corner rentrant de Nordin sème la panique dans les 5m alsaciens. Heureusement, le ballon passe par là, sans être repris par qui que ce soit, Kamara, notamment, tout près d'égaliser.

Carton jaune pour Aholou pour contestation.

Il sera suspendu pour la réception de Reims, après le déplacement à Dijon.

Kawashima se couche sur la frappe de près de Boudebouz après un bon mouvement avec l'excellent Aïmen Moueffek, du haut de ses 19 ans.

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Une fois encore, le Racing est sorti des vestiaires dans ses petits souliers. Il va falloir se secouer!

Sur le corner, Thomasson sert Aholou, qui trouve encore les étoiles. Plus haut même qu'en première période.

Gourna, 17 ans, est averti pour une semelle sur Lala.

L'exploit de Moulin, de près sur une tête d'Ajorque, servi par Diallo, de la gauche. Le duo a encore failli frappé. La reprise d'Ajorque passe juste à côté.

Crochet et centre de Lala qu'Ajorque est près de reprendre. Le ballon revient à Caci, dont la bonne frappe est encore contrée en corner.

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Une fois encore, le Racing est sorti des vestiaires dans ses petits souliers. Il va falloir se secouer!

Sur le corner, Thomasson sert Aholou, qui trouve encore les étoiles. Plus haut même qu'en première période.

Gourna, 17 ans, est averti pour une semelle sur Lala.

L'exploit de Moulin, de près sur une tête d'Ajorque, servi par Diallo, de la gauche. Le duo a encore failli frappé. La reprise d'Ajorque passe juste à côté.

Crochet et centre de Lala qu'Ajorque est près de reprendre. Le ballon revient à Caci, dont la bonne frappe est encore contrée en corner.

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Moulin encore. Avec réussite, il détourne en corner une frappe de Thomasson déviée par Trauco.

Sur le corner, Sissoko, au premier poteau, prolonge de la tête. Au deuxème, Djiku est un rien trop court pour pousser au fond

Moueffek est remplacé par Rivera

Diallo! De près, il devait doubler la mise. le ballon file au-dessus!

Aouchiche remplace Boudebouz,

Cette fois, l'avantage des Bleus ne souffre plus aucune discussion. C'est même un minimum. Souhaitons à Diallo ne pas s'en vouloir plus tard.

Sow glisse et perd le ballon dans sa moitié de terrain. Heureusement pour lui, Camara opère une belle couverture et reprend à l'entrée de la surface Thomasson.

Mitrovic de la main dans sa surface. les Verts réclame. Il intervient du pied d'abord, puis le ballon va à la main. Geste pas maîtrisé mais main totalement involontaire. On est reste là.

Kevin Zohi remplace Jeanricner Bellegarde, pas très heureux dans ses entreprises aujourd'hui.

Et encore une main involontaire, de Djiku cette fois, mais dont une autre parti du corps a touché le ballon en premier. Le Racing encore épargné.

Kawashima mis à contribution sur une frappe excentrée de Krasso.

Sur le corner, Gourna, de la tête, rate le cadre. Le Racing s'en sort bien.

Après les cinq minutes bleues, les cinq minutes vertes. On va continuer à trembler. Le Racing n'est pas serein. Rien n'est acquis.

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Dimitri Lienard entre au relais d'Adrien Thomasson

L'arbitre arrête le jeu après un duel aérien entre Djiku et Krasso. Le défenseur de Strasbourg reste au sol, mais parvient à retrouver ses esprits pour reprendre le match.

Tout s'est un peu calmé. Petit coup de moue dans la partie, dont on ne se plaindra pas du côté du Racing.

Long centre de Trauco repoussé à l'entrée de la surface strasbourgeoise par Djiku de la tête.

Le ballon devient insaisissable pour le Racing. Ces Stéphanois ont franchement du mérite.

Aouchiche perce dans la surface. Sissoko gagne son duel. Ouf.

Le Racing subit et en est réduit à chercher à préserver ce 1-0.

Petite fulgurance Ajorque - Caci sur la gauche. Le centre de ce dernier est capté sans mal par Moulin.

Nordin déborde à droite et centre au premier poteau où la talonnade de Krasso est trop molle pour inquiéter Kawashima

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Djiku commet une faute dans le couloir droit sur Aouchiche et offre un bon coup franc à Saint-Etienne dans le camp de Strasbourg.

Faute de Caci à droite. Bon coup franc pour les Verts. Trauco s'en charge. Dans les bras de Kawashima.

Aholou est remplacé par Prcic

Diallo est remplacé par Waris

De nouveaux p'tits Verts entrent en jeu. Benkhedim et Tormin entrent à la place de Gabard et de Krasso.

Il y aura trois minutes de temps additionnel.

Saint-Etienne n'a pas renoncé. Toute l'équipe est dans la moitié de terrain de Strasbourg. Mais les joueurs de Thierry Laurey défendent bien.

Le centre de Rivera est dégagé par Djiku. Il reste 45 secondes.

C'est fini!

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Voilà une bonne chose de faite! Une troisième victoire consécutive sacrément bonne à prendre, tant elle n'a pas été flamboyante. Mais l'essentiel est là. Avec 23 points, le Racing grimpe à la 13e place, dépassant Nice, battu sèchement par Bordeaux (3-0) et Reims qui joue dans quelques minutes à Lille.

Le Racing assure l'essentiel devant Saint-Étienne (1-0)
Sans briller, le Racing a assuré l’essentiel en dominant une équipe de Saint-Étienne largement diminuée par la Covid-19. Un but de l’inévitable Ludovic Ajorque à la demi-heure, après un penalty raté de Ryad Boudebouz côté stéphanois, aura suffi.
L’équipe B stéphanoise alignée par la force des choses a-t-elle inconsciemment démobilisé le Racing ? Toujours est-il que ce dernier a eu beaucoup de mal à entrer dans la partie.
Il aura fallu un penalty sévère accordé au prometteur Moueffek, au duel avec Kawashima, pour réveiller les Bleus. Avertissement sans frais car, sur la sentence, Ryad Boudebouz a expédié le ballon nettement au-dessus de la barre !

Les jeunes Stéphanois restaient plus résolus dans les duels, Aïmen Moueffek, 19 ans, continuant de semer la zizanie par ses percées. Mais le Racing posait doucement, pas sûrement, sa patte sur les débats, jusqu’à trouver la faille à la demi-heure de jeu.
Le jeu penchait à droite. C’est de là qu’est venue la délivrance. Plus précisément de Kenny Lala, dont deux centres successifs ont eu raison de la défense forézienne. Sur le premier, Ludovic Ajorque a remisé de la tête pour celle de son compère Habib Diallo, contrée. Sur le second, dans le dos de l’arrière-garde, Lala a retrouvé Ajorque, dont la petite déviation de l’extérieur du gauche et de près n’a laissé aucune chance à Moulin.
Quatre grosses occasions... et deux mains suspectes
Au repos, rien n’était acquis, la mainmise strasbourgeoise n’ayant rien de criant. Saint-Étienne a d’ailleurs repris tambour battant, avant que le Racing ne se crée quatre réelles occasions de la 57e’ à la 61e’. Moulin s’est montré décisif devant Ajorque puis Thomasson, Caci a vu sa frappe déviée en corner, Djiku est arrivé un poil trop court suite à un corner prolongé de la tête par Sissoko.
Le Racing aurait pu s’en mordre les doigts, tant Saint-Étienne est resté pressant jusqu’au bout. Il a surtout eu chaud sur deux mains involontaires mais suspectes de Mitrovic puis de Djiku. A chaque fois, une autre partie de leur corps était intervenue au préalable. Contrairement au penalty du début de match, l’interprétation a penché côté strasbourgeois.
Trois nouveaux points tombent donc dans l’escarcelle du Racing. Avec trois victoires en autant de matches en 2021, les Bleus grimpent à la 13e place avec 23 points, à bonne distance désormais de la zone dangereuse. La troupe de Thierry Laurey aura l’opportunité, dimanche prochain, de prendre plus encore le large sur Dijon, relégable, en se déplaçant en Côte d’Or. 2021 mieux que 2020 ? Pour le Racing, et sportivement, en tout cas !
dna

Match vraiment pourri contre l'équipe C de Saint-Etienne, avec deux mains dans la surface de naturellement Djiku et Mitrovic, les Laurel et Hardy de la DC.

Peuvent remercier Kawashima et Lala tiens.
A Dijon ce sera beaucoup plus sérieux.

dna a écrit:
La passe de trois pour le Racing contre Saint-Étienne, et puis basta
Le Racing a souffert pour dompter une formation stéphanoise rattrapée par le Covid et aux traits juvéniles, ce dimanche à la Meinau (1-0). Il serait toutefois malvenu de faire la fine bouche alors que les Bleus ont signé un troisième succès de rang et poursuivent leur remontée au classement (13e ).
Même sans Claude Puel et ses adjoints ni quatorze de ses joueurs, tous restés à la maison, l’AS Saint-Étienne s’est donc présentée ce dimanche après-midi à la Meinau.

Assurément pas de gaieté de cœur, encore moins parce que les Verts cultivent un esprit romanesque en ces temps incertains, mais plus prosaïquement parce que le règlement ne leur a pas laissé le choix.

« Le doute a plané jusqu’au bout, avec tout le staff et nos dix joueurs positifs au Covid, dit Laurent Huard, habituel responsable du centre de formation propulsé en première ligne le temps d’un match. Mais ce matin (dimanche) , il n’y a pas eu de onzième cas (qui aurait entraîné un report). Tout le monde était en forme au petit-déjeuner ! »

Quitte à jouer, autant le faire sans appréhension ni regret. Encadrée par le gardien Jessy Moulin et le meneur de jeu colmarien Ryad Boudebouz, soit les deux seuls trentenaires de l’effectif, la jeune troupe du Forez a mordu à pleines dents dans le ballon en oubliant que l’ASSE n’a gagné qu’un seul de ses seize derniers matches.
Et le Racing en pleine bourre, seulement privé de Simakan – qui aurait passé le week-end à Leipzig histoire de se familiariser avec son futur environnement, avant de subir son arthroscopie au genou en début de semaine – s’est fait bouger.

« Ce ne sont pas des blaireaux quand même, cette génération a gagné la Gambardella (en 2019) et le club s’appuie sur un des trois meilleurs centres de formation de France, justifie Thierry Laurey pour expliquer l’audace stéphanoise. Je ne suis pas surpris d’avoir rencontré des difficultés. »
Un but d’Ajorque, et puis plus grand-chose

Avec l’ex-Schilikois Krasso titularisé sur le flanc gauche de l’attaque, l’ASSE s’installe ainsi dans le match, un peu aidée par des Strasbourgeois qui jouent à reculons. Et quand Lala remise mollement de la tête un ballon qu’intercepte Moueffek pour provoquer un penalty, on se dit que « l’après-midi galère » prend forme, comme le pressentait Thomasson.


Mais Boudebouz a la politesse d’expédier le ballon dans les tribunes vides (9e ), là où le kop a étendu sa banderole : « Restez inspirés, continuez sur votre lancée ». Du coup, les Bleus se sont souvenus que pour espérer gagner un match, il fallait a minima développer un peu de jeu.

Ajorque réveille les siens mais bute sur Moulin (12e ). Et avant la demi-heure de jeu, le grand Réunionnais inscrit avec délicatesse son neuvième but de la saison (1-0, 29e ).

Le plus dur semble fait. Mais le principal tort du Racing est de ne pas concrétiser ses temps forts autour de l’heure de jeu, quand le gardien des Verts s’oppose sur les tentatives d’Ajorque et de Thomasson.

À force de ne pas marquer, le Racing s’expose à une mauvaise surprise. Les ballons qui ricochent sur les mains de Mitrovic (65e ) puis de Djiku (68e ) dans la surface provoquent quelques frissons, sans que l’arbitre ne bronche…

Alors que le Racing ne fait plus que défendre, il faut encore un arrêt de Kawashima au ras de son poteau sur une frappe sèche de Krasso (69e ) pour ne pas perdre le bénéfice de la journée.

« Je suis très fier des joueurs mais aussi vraiment déçu du résultat », lâche Laurent Huard. « Je suis pleinement satisfait des trois points, même si on a souffert jusqu’à la fin », lui répond en écho Thierry Laurey.


« On regarde un peu plus devant, mais pas très, très loin non plus »

Le technicien alsacien a raison. Avec cette septième victoire de la saison – toutes validées à chaque fois que le Racing n’a pas encaissé de but, dont trois sur trois en 2021 - les Bleus remontent à la 13e place du classement et rattrapent le temps perdu en début de championnat, quand le Covid leur avait aussi scié les jambes. « Je ne sais pas où ça nous mènera mais on a cette volonté de progresser, conclut Laurey. On regarde un peu plus devant, mais pas très, très loin non plus. On se focalise sur les prochaines semaines, où l’on affrontera Dijon, Reims et Brest avant d’attaquer du plus lourd. »

En attendant, le Racing est en pleine santé et surfe sur le haut de la vague. Parfois, il faut savoir se contenter de prendre les trois points sans se soucier du beau jeu.
Le chiffre
14
Comme le nombre de joueurs stéphanois restés dans la Loire. Entre les 10 cas positifs au Covid-19 – Kolodziejczak, Hamouma, Debuchy, Youssouf, Bouanga, Abi, Monnet-Paquet, Moukoudi, Bajic et Green – et les 4 blessés – Maçon, Khazri, Retsos et Neyou – l’effectif des Verts était sacrément déplumé.
La phrase
Dès que j’ai vu la feuille de match, j’ai compris que ça allait être une après-midi galère, avec tous ces jeunes en face. Quand on fait une opposition à l’entraînement contre les plus jeunes, on se fait toujours rentrer dedans et on ne gagne pas tout le temps

D’Adrien Thomasson, le milieu de terrain du Racing

dna a écrit:
un dimanche de sept sur sept
Grâce à leur septième “clean-sheet” de la saison – leur troisième d’affilée – et un but de l’inévitable Ajorque, des Strasbourgeois appliqués défensivement ont signé leur septième succès face à une AS Saint-Étienne amoindrie par les blessures et le Covid-19, mais qui les a fait souffrir.
Avec une équipe identique, à l’exception du remplacement d’un Simakan blessé par Mitrovic, mais un schéma de départ un peu différent, le Racing a décroché son 3e succès en trois matches en 2021, même s’il a subi dans les 20 dernières minutes.
KAWASHIMA 6

Il aurait été inique pour lui d’encaisser un but sur le penalty sévère qu’il avait concédé et que Boudebouz a expédié au-dessus (9e ). Car s’il avait percuté Moueffek au bout d’une sortie tonique, le Japonais avait au préalable détourné de la main et en corner le lob du milieu stéphanois. Il n’a quasiment rien eu d’autre à faire, mais l’a bien fait, jusqu’à une parade au pied de son poteau droit sur un tir rasant de Krasso (69e ).

LALA 6

Sa tête en retrait trop molle à l’origine du penalty raté par le Colmarien de l’ASSE aurait pu coûter cher d’entrée. Le latéral droit s’est vite rattrapé par la qualité de ses centres, dont l’un s’est mué en passe décisive – sa troisième – pour Ajorque. Aussi décisive que son retour devant Krasso (49e ).
MITROVIC 5

Le capitaine serbe, qui n’avait plus été titulaire depuis le naufrage à Paris dans un système à trois centraux (4-0 le 23 décembre), s’est efforcé de jouer propre et simple, sans toujours y parvenir. Certaines de ses interventions ont sûrement fait frissonner les supporters devant leur télé. Mais le 7e “clean-sheet” des Bleus peut aider à le remettre en confiance.
DJIKU 6

Orphelin de Simakan avec lequel il a noué une belle relation technique, le défenseur axial a privilégié sa mission défensive. Il s’en est acquitté avec sobriété et efficacité, éloignant quelques ballons chauds à des moments clefs.

CACI 5

Le latéral gauche a patienté 20 minutes avant de jouir d’un peu plus de liberté. Sa demi-volée du droit, détournée en corner par le dos de Sow, partait bien (54e ). Il est monté en puissance au fil du match, même si l’étroitesse du score et la mainmise des Verts sur la fin ont réfréné ses ardeurs.
SISSOKO 5

Sa frappe en rupture de l’intérieur du gauche, après une sortie de Moulin dans les pieds d’Ajorque, aurait peut-être mérité un meilleur sort, mais est retombée juste derrière la barre (12e ). Le milieu défensif s’est certes illustré par quelques jaillissements, mais a aussi souvent été pris de vitesse. À preuve son carton jaune à la 36e pour un accrochage sur Gabard.
AHOLOU 5

Comme le grand “Ibou”, il a souffert de la vitesse d’exécution des milieux foréziens et eu du mal à enrayer les raids de Moueffek et Gourna. On l’a peu vu offensivement, si ce n’est pour allumer une demi-volée dans les nuages (39e ), avant son remplacement par PRCIC (88e ). Son avertissement pour contestation (51e ) lui vaudra d’être suspendu contre Reims le 31 janvier.

BELLEGARDE 4

Le lutin alsacien aurait pu inscrire son premier but en L1 avec le Racing de la tête si son coup de casque avait fini sa course quelques centimètres plus bas (41e ). Mais pour le reste, “Jeanjean” n’a cessé de s’empaler sur les grands gabarits verts. Il s’est fait manger dans les un-contre-un, où il excelle d’ordinaire, avant d’être remplacé à la 67e par un ZOHI invisible.
THOMASSON 5

Il a beaucoup couru, beaucoup tenté aussi, mais pas toujours avec la précision qui aurait donné du relief à sa prestation, comme sur sa reprise manquée après un centre de son pote Ajorque (17e ). Pas chanceux sur sa frappe du droit détournée par un pied stéphanois et repoussée par Moulin (60e ), il a aussi perdu quelques ballons dangereux. Relayé par LIÉNARD (75e ).
AJORQUE 6

On le sentait peser de plus en plus dans le jeu lorsqu’il s’est offert une 9e réalisation juste avant la demi-heure (lire ci-dessous). Déjà dans le coup au premier temps d’une action conclue en deux, il a su se défaire du marquage pour tromper de près (29e ) un Moulin qui l’a ensuite privé du doublé sur une tête à bout portant (57e ).

DIALLO 6

Il lui a manqué un peu de réussite pour inscrire son 8e but sur l’action qui amène le seul du match signé Ajorque. Contré par Camara, il a eu la lucidité de ressortir le ballon pour le passeur décisif Lala. Son travail peut quelquefois sembler obscur, mais est souvent empreint de justesse, à l’image de ce centre parfait pour le Réunionnais (57e ). Dommage qu’il en ait manqué sur sa reprise au-dessus devant le but grand ouvert (64e ). Il a cédé sa place à WARIS (89e ).

Marco 69/73 a écrit:

Lacuesta a écrit:

Il n'y avait pas péno. N'empêche que Bellegarde et Sissoko, JE N'EN PEUX PLUS ! Bousculés par des joueurs de CFA !!!!!!!!!!!!!!

Lacuesta c'est joueur de CFA comme tu dis essayer de gagner une place dans cette équipe de Sainté

Oui et ils y arrivent contre l'équipe 1 du RCSA ! Qui n'arrive JAMAIS à FAIRE LE JEU DEPUIS TROIS ANS MAINTENANT !!!!!
Ah et Bellegarde, Mitrovic et Sissoko JE N'EN PEUX PLUS !!!! Avec les remplacements à la 89e !Pitié POUR LE FOOT !!!!

Personnellement je pense que le racing a pris ce match a la légère, mais dans autre sens tu n’as pas tort.

Ils ne peuvent que le prendre à la légère tant le milieu est léger justement. Le but c'est un défenseur qui transmet au seul attaquant. La remise étant précise, c'est dedans. Aucun milieu aligné n'arrive à faire ça. Dans un sens comme dans l'autre. Passer, marquer.
Et alors dribbler, n'en parlons même pas.